Le président américain Joe Biden a effectué lundi 20 février une visite inopinée à Kiev où il a promis une aide militaire d’une valeur de 500 millions de dollars, près d’un an après le début de la guerre russo-ukrainienne. Le président américain doit également se rendre en Pologne.
De loin le plus grand fournisseur d’assistance militaire à l’Ukraine depuis le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en février dernier, les États-Unis ont annoncé un plan d’aide supplémentaire de 500 millions de dollars qui comprendrait davantage d’armes et d’équipements militaires, y compris des obusiers et des missiles antichars Javelin.
Biden s’est voulu rassurant sur le fait que Washington resterait aux côtés de l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudrait.
Pour sa part, la Russie a annoncé à plusieurs reprises que l’appui et les livraisons d’armes des États-Unis et des pays occidentaux à l’Ukraine ne feraient que prolonger le conflit.
« Malgré tous les désaccords que nous avons au sein de notre Congrès sur certaines questions, il existe une entente significative en faveur de l’appui à l’Ukraine », a affirmé Biden.
Zelensky a de son côté déclaré à Biden que sa visite à Kiev était « un signe d’appui extrêmement important pour tous les Ukrainiens ».
Les sirènes de raid aérien ont retenti dans la capitale ukrainienne lors de la visite de Joe Biden à Kiev, mais aucun rapport ne fait état de missiles ou de frappes aériennes russes, alors que certains réseaux sociaux indiquent une activité des avions de chasse russes à la frontière biélorusse.
La vice-présidente américaine Kamala Harris, s’exprimant samedi lors de la Conférence annuelle de Munich sur la sécurité, a accusé la Russie d’avoir commis ce qu’elle a qualifié de « crimes contre l’humanité » au cours de son « opération militaire » de près d’un an contre l’Ukraine. Harris a ajouté que la Russie devrait être tenue responsable de ses actes.
L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a affirmé dimanche dans un communiqué que Washington complotait pour diaboliser Moscou et fomenter la crise en Ukraine avec des allégations sur de prétendus crimes contre l’humanité.
« Nous considérons de telles insinuations comme une tentative sans précédent de diaboliser la Russie dans le cadre d’une guerre hybride déclenchée à notre encontre », a-t-il affirmé.
De même, Bloomberg News a rapporté dimanche que de nouvelles sanctions sont prévues contre les secteurs de la défense et de l’énergie de Russie, ainsi que des institutions financières et un certain nombre d’individus russes.
Moscou tient à dire que son opération spéciale vise à mettre fin à la persécution par Kiev de la population pro-russe dans l’est de l’Ukraine et sert également à « dénazifier » l’ex-république soviétique.
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