A l’occasion du 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, Mahdi al-Mashat, président du Conseil politique suprême yéménite a adressé un message de félicitation au président iranien, Ebrahim Raïssi, soulignant que la résistance dont a fait preuve la nation iranienne est un modèle à suivre pour les autres nations qui cherchent à s’émanciper de l’hégémonie de l’Occident.
« L’endurance et la persévérance du peuple iranien à achever le cours de la révolution [est] un modèle pour que d’autres peuples se libèrent du mal, de la tutelle et de la domination occidentaux », s’est-il félicité.
Et de poursuivre : « Le gouvernement de salut national tient à renforcer les relations bilatérales entre Téhéran et Sanaa et à maintenir la coordination sur tous les milieux internationaux au profit des deux pays. »
Dans un message Twitter, le porte-parole du mouvement de résistance yéménite, Mohammed Abdulsalam, a également félicité le 44e anniversaire de la victoire de la Révolution de 1979 au Leader de la RII, au gouvernement et au peuple iraniens : « Nous espérons plus de progrès, de sécurité et de stabilité pour l’Iran. »
بمناسبة الذكرى الـ44 لانتصار الثورة الإسلامية نتوجه بأرفع آيات المباركة لإيران قيادة وحكومة وشعبا،راجين المولى عزوجل لهذا البلد العزيز مزيدا من التقدم والازدهار والأمن والاستقرار .
— محمد عبدالسلام (@abdusalamsalah) February 11, 2023
De même, le ministre yéménite des Affaires étrangères, Hisham Sharaf Abdullah, a adressé un message de félicitations à son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian.
La nation iranienne a renversé en février 1979 le régime de Pahlavi, pleinement soutenu par les États-Unis. Moins de deux mois après la victoire de la Révolution islamique, les Iraniens ont pris part à un référendum, où plus de 98 % des électeurs éligibles ont voté « Oui » à la République islamique en tant que nouveau système politique.
Chaque année le 11 février des millions d’Iraniens descendent dans les rues à travers le pays pour célébrer l’anniversaire de la victoire de la Révolution islamique.
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Le Yémen a, quant à lui, est confronté depuis près de huit ans à une guerre suivie par un blocus terrestre, aérien et maritime. L’Arabie saoudite et ses alliés arabes, largement soutenus par l’Occident sur les plans militaire et logistique, ont provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU.
L’intervention militaire saoudienne avait pour objectif d’en finir avec le mouvement de résistance Ansarallah qui dirige les affaires de l’État en l’absence d’un gouvernement fonctionnel au Yémen et de ramener au pouvoir l’ancien président fugitif Mansour Hadi, affilié au régime de Riyad.
La coalition dirigée par l’Arabie saoudite n’a atteint aucun de ses objectifs, laissant des centaines de milliers morts et des millions déplacés yéménites.