La majorité des Français sont opposés à l'augmentation de 2 ans de l'âge de la retraite qu'Emmanuel Macron a jugé très nécessaire pour assurer la survie du système de retraite. Étant donné leur mécontentement, des millions des manifestants ont défilé, mardi 31 janvier, dans toute la France.
Suite à la forte mobilisation pour la deuxième journée de manifestation contre le projet de réforme des retraites, le ministre français du Travail, Olivier Dussopt, a déclaré à la chaîne de télévision, France 2, que l’augmentation de l’âge de retraite était nécessaire pour que le système reste équilibré. « Ce qui n'est pas négociable c'est le retour à l'équilibre. Si on ne va pas à 64 ans en 2030, on n'équilibre pas le système », a-t-il indiqué.
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En réaction à la grande mobilisation contre ce projet gouvernemental, le ministre français du Travail a ajouté : « Cela doit nous amener à continuer à expliquer, à essayer de convaincre et à le faire avec humilité, car on parle d’un sujet qui est toujours compliqué. Nous savons que c’est difficile ».
Il est à noter que selon le ministère de l'Intérieur, 1,27 million de personnes étaient dans la rue en France, mardi 31 janvier, contre 1,12 million lors de la première journée de grève et de manifestations, le 19 janvier.
Après une mobilisation record contre la réforme des retraites, mardi 31 janvier, les syndicats ont appelé à de nouvelles journées de manifestations. Deux dates ont été annoncées : les mardi 7 et samedi 11 février. Des grèves sont également programmées dans les jours à venir.
Dans ce droit fil, accusant le gouvernement de sous-estimer l’opposition des Français au projet de réforme des retraites, le secrétaire général d’extrême gauche de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, a appelé à la poursuite des grèves.
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Lors d’une interview accordée a la chaîne Al-Mayadeen, le député de l’Assemblée nationale française, Andy Kerbrat, a critiqué les politiques du président français sur le droit du travail, mettant l’accent sur le fait que celles-ci, opposées à la démocratie et aux droits du pays, ont poussé la France au bord de la dictature.
Eu égard aux manifestations que nous voyons actuellement dans les rues, l’Assemblée nationale devrait essayer de faire face au projet de la réforme des retraites, a-t-il poursuivi.
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