Au sommaire :
1- France : la CIA et le FBI derrière la réélection de Macron
Le candidat Emmanuel Macron a assuré avoir été victime de hackers russes lors de sa campagne électorale de 2017. Ceux-ci seraient responsables de la fuite des e-mails de son équipe de campagne. Cette responsabilité des services secrets russes n’a jamais pu être établie et les mails divulgués n’ont jamais été démentis.
La dernière livraison des Twitter Files atteste, sans doute possible, que la CIA a participé aux réunions du FBI avec divers réseaux sociaux. L’Agence a fait pression sur Twitter, Yahoo, Twitch, Cloudfare, LinkedIn et le groupe Wikimedia pour censurer les arguments des opposants au président Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale de réélection, en 2022.
Bien sûr la CIA a justifié son action en prétendant lutter contre une prétendue « désinformation russe ».
Source : Réseau voltaire
2- France: le renseignement promet une année 2023 difficile
Réforme des retraites, inflation, crise : le renseignement intérieur prédit une année « difficile »
Le renseignement territorial s'inquiète du climat ambiant, dans une note du 6 janvier citée par BFMTV. La réforme des retraites et l'inflation pourraient engendrer une « mobilisation citoyenne d’ampleur ».
Léthargique depuis la crise du Covid-19, dans un pays où elle est pourtant traditionnelle, la mobilisation sociale pourrait faire son grand retour en 2023.
C'est en tout cas ce que redoute le Service central du renseignement territorial (le descendant des RG), dans une note du 6 janvier citée par BFMTV, qui voit dans l'actualité tous les ingrédients réunis pour des remous d'ampleur sur plusieurs fronts en 2023, évoquant une année qui « s’annonce difficile ».
Le gouvernement veut repousser l'âge légal de départ à 64 ans en 2030 « Si la population ne se mobilise pas en nombre pour l'instant, la poursuite de la dégradation du pouvoir d'achat, couplée à des réformes mal perçues, pourrait conduire à une nouvelle mobilisation citoyenne d’ampleur », écrit le service de police.
Il estime que la « hausse des prix de l’énergie » touchera de nombreux secteurs et qu'il faut s'attendre à de « fortes revendications salariales dans le public comme dans le privé ».
La peur du hors cadre
Le service s'attend non seulement à une mobilisation des syndicats, marquée par des manifestations et des grèves, mais évoque aussi des initiatives de « corporations, pourtant peu habituées à se mobiliser et agissant sous forme de collectifs », en citant l'exemple des boulangers pris à la gorge par des factures d'électricité mettant en péril leur survie financière.
Sont aussi redoutées les actions menées hors cadre syndical, comme lors du mouvement social dans les raffineries, où certains salariés ont agi contre l'avis de l'intersyndicale. Enfin, les Gilets jaunes et les anti-pass sanitaire, qui ont maintenu une mobilisation à bas bruit ces derniers mois, pourraient se « remotiver » avec l'inflation record qui calque avec leurs revendications. Si le service constate « l’échec de mobilisations significatives des Gilets jaunes », celui-ci ne devrait pas « occulter la montée d'une grogne au sein des territoires, liée à une dégradation du pouvoir d’achat ».
Source: RT France
3- La première fusée britannique fut un échec
La toute première mission spatiale lancée depuis le sol britannique s'est soldée par un échec, lundi 9 janvier 2023, en raison d'une « anomalie ». La fusée de 21 mètres, qui a décollé de l’aéroport de Newquay dans le sud-ouest de l’Angleterre, prévoyait la mise en orbite de neuf satellites.
Le Boeing 747 de Virgin Orbit transportant la fusée de 21 mètres a décollé lundi 9 janvier à 23 h 02, heure de Paris, depuis le Spaceport des Cornouailles, un consortium qui comprend Virgin Orbit et l’Agence spatiale britannique, à l’aéroport de Newquay dans le sud-ouest de l’Angleterre. | HENRY NICHOLLS / REUTERSVoir en plein écran
Une tentative pour lancer la première fusée dans l’espace depuis le sol britannique s’est soldée par un échec dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 janvier 2023, une « anomalie » ayant empêché sa mise en orbite.
« Il semble que nous ayons une anomalie qui nous empêche d’atteindre l’orbite », a tweeté Virgin Orbit, l’entreprise organisatrice de cette mission qui devait catapulter le Royaume-Uni dans le club « exclusif » des pays capables d’envoyer des engins dans l’espace.
Le Boeing 747 de Virgin Orbit transportant la fusée de 21 mètres avait décollé lundi soir à 23 h 02, heure de Paris, depuis le Spaceport des Cornouailles, un consortium qui comprend Virgin Orbit et l’Agence spatiale britannique, à l’aéroport de Newquay dans le sud-ouest de l’Angleterre. Le but de la mission était de lancer dans l’espace neuf satellites, ce qui aurait été une grande première au Royaume-Uni.
La fusée s’est ensuite détachée de l’avion et ses moteurs se sont allumés à une hauteur de 35 000 pieds au-dessus de l’océan Atlantique, au sud de l’Irlande, vers 00 h 15. Mais l'« anomalie » de nature non précisée l’a empêché d’atteindre l’orbite voulue.
« Accès souverain à l’espace »
Des centaines de personnes avaient assisté au départ de la mission, baptisée « Start Me Up » en référence au tube des Rolling Stones, et assurée par la société Virgin Orbit du milliardaire britannique Richard Branson, spécialisée dans les lancements spatiaux pour petits satellites.
En cas de réussite, le Royaume-Uni serait devenu le neuvième pays du monde à être capable de mettre des satellites en orbite.
« Rejoindre ce club très exclusif de pays de lancements est tellement important, car cela nous donne notre propre accès à l’espace, cet accès souverain à l’espace que nous n’avons jamais eu auparavant au Royaume-Uni », avait souligné avant le lancement sur la BBC Melissa Thorpe, directrice du Spaceport Cornwall.
Elle avait rappelé que l’Europe avait perdu son accès au lanceur russe Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine, compromettant son accès à l’espace.
Lancée depuis un avion
La fusée de 21 mètres, baptisée LauncherOne, était fixée sous l’aile d’un Boeing 747 modifié appelé « Cosmic Girl ». Une fois l’altitude adéquate atteinte, l’avion a lâché la fusée qui a alors démarré son propre moteur pour se propulser. L’avion est ensuite retourné au Spaceport des Cornouailles.
Pensez-vous que Charles III arrivera à moderniser la monarchie ?
Lancer une fusée depuis un avion est plus simple qu’un décollage vertical, car théoriquement une simple piste d’aviation suffit, au lieu d’une coûteuse rampe de lancement spatiale.
Dans le passé, Virgin Orbit, qui offre un service de lancements spatiaux rapide et adaptable pour des satellites entre 300 et 500 kg, a déjà mis en orbite d’autres fusées lancées depuis des avions.
Fondée en 2017 par Richard Branson, la société avait réussi pour la première fois en janvier 2021 à mettre une fusée dans l’espace via cette méthode, depuis un Boeing 747 parti du désert californien.
Neuf satellites
Pour le lancement britannique, neuf satellites devaient être mis en orbite avec des objectifs variés, « de l’observation de la Terre à la surveillance de la pêche illégale en passant par la construction de satellites et de produits pour les fabriquer dans l’espace », avait expliqué Melissa Thorpe.
Jusqu’à présent, les satellites britanniques doivent être lancés dans l’espace depuis l’étranger, mais le pays cherche à soutenir son industrie aérospatiale après que son rôle au sein des projets européens a été remis en question par le Brexit.
Outre le Spaceport des Cornouailles, le Royaume-Uni souhaite ouvrir une base spatiale à Sutherland, dans le nord de l’Écosse, et une autre sur une île des Shetland. Selon un communiqué du gouvernement écossais début janvier, des lancements sont prévus depuis ces deux bases « dans les prochains mois ».
Source : Ouest-France avec AFP
4- Ukraine : trois combattants ukrainiens abattus
L'armée russe a réussi à abattre trois chasseurs ukrainiens Su-25 en une journée
L'armée russe a détruit trois avions d'attaque Su-25 de l'armée de l'air ukrainienne en une journée
Ces avions ont tenté d'attaquer les positions de l'armée russe, mais ont été rapidement détectés et abattus. Cette information nous a été officiellement annoncée par des représentants du ministère de la Défense de la Fédération de Russie via avia-pro
Les trois avions de combat ukrainiens ont été abattus sur le territoire de la République populaire de Donetsk. Cela peut indiquer que les forces armées ukrainiennes concentrent leurs frappes dans cette direction particulière. Cependant, des avions ennemis auraient été touchés avec succès.
"Des avions de combat des forces aérospatiales russes ont abattu trois avions Su-25 de l'armée de l'air ukrainienne dans les zones de peuplement de Yasenovoye, Pushkino et Maksimilyanovka de la République populaire de Donetsk", - rapporte le ministère de la Défense du pays.
Le nombre d'avions d'attaque Su-25 dont dispose l'Ukraine reste inconnu, cependant, selon les données reçues à la fin de 2021, l'armée de l'air ukrainienne en avait une quarantaine. Dans le même temps, les faits du transfert d'avions d'attaque Su-25 vers l'Ukraine depuis d'autres pays n'ont pas été enregistrés.
Au total, depuis le début du JMD, selon le ministère de la Défense RF, 370 avions et 200 hélicoptères ont été détruits en Ukraine
Source: avia-pro.net
5- Guerre de l'énergie : Alger prend sa revanche
Mise à contribution par l’Europe pour des livraisons de gaz supplémentaires, l’Algérie entend fixer ses conditions. Le pays est en position de force en cette période de crise énergétique.
Alors que l’Europe lui fait la danse du ventre pour obtenir des rallonges sur les livraisons de gaz, l’Algérie joue sa carte. Le pays des fennecs veut bien exporter plus, mais à des prix conformes à ceux du marché. La Sonatrach veut aussi que les Vingt-Sept s’engagent sur des contrats à long terme, comme l’a déclaré son président, Toufik Hakkar, au média Middle East Economic Survey.
« Si Sonatrach comprend que la sécurité et la diversification de l’approvisionnement sont des problèmes clés pour les pays européens, ceux-ci doivent également s’engager dans des accords d’achat à long terme afin de garantir la sécurité de la demande […] Comme vous le savez, l’industrie du gaz est très capitalistique », a développé le patron du géant gazier algérien.
Si l’Algérie souhaite augmenter ses exportations à 100 milliards de mètres cubes en 2023, soit le double des volumes actuels, le pays compte aussi sur des investissements étrangers pour l’aider à accroître sa production. En juin dernier, le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, avait ainsi invité les Européens à ne pas « changer de cap » sur cette question des investissements.
Champion de l’énergie
Sevrée des hydrocarbures russes, l’Europe s’est tournée vers l’Algérie pour tenter de compenser ses manques, notamment en gaz. Mi-juillet, l’Italie était ainsi parvenue à arracher une rallonge de 9 milliards de m3 supplémentaires, à livrer entre novembre 2022 et début 2024.
Mais Alger fait feu de tout bois et veut aussi s’imposer comme un fournisseur d’électricité. Le président Abdelmadjid Tebboune a même lancé l’idée d’un câble sous-marin pour relier l’Algérie à l’Europe et ainsi exporter ses surplus.
Le pays pourrait même reprendre la production de charbon, rapportait récemment La Nouvelle République. Un gisement va en effet être exploité, près de Béchar, dans l’ouest du pays. Une première depuis 1962.
Certains experts doutent cependant que l’Algérie puisse totalement remplacer la Russie en matière d’hydrocarbures, et particulièrement de gaz. « Personne n’a le potentiel pour remplacer les 170 milliards de mètres cubes russes », rappelait récemment à Sputnik Mourad Preure, ancien dirigeant de la Sonatrach.
Source: Spunik