Le mouvement de la Résistance libanaise, Hezbollah, a dénoncé dans un communiqué l’acte hideux de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo.
Le Hezbollah libanais a regretté qu'une fois de plus, le journal satirique français Charlie Hebdo, qui a déjà publié des caricatures blasphématoires du Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sa descendance) et du vénéré Jésus-Christ (béni soit-il), ait insulté les valeurs sacrées des religions divines.
« Avec des caricatures satiriques, le journal français a insulté la plus haute autorité islamique et religieuse dans le monde d'aujourd'hui. L'imam Khamenei n'est pas seulement le Leader d'un grand pays, mais c'est l'imam d'une oumma, l'autorité religieuse de dizaines de millions de croyants et une référence en humanité, liberté, dignité, résistance, rejet de l'oppression... Il est le symbole et le soleil brillant de l'islam. L'Ayatollah Khamenei dénonce la tyrannie du monde et les arrogants », affirme-t-il.
« Nous appelons également le gouvernement français à prendre des mesures efficaces pour punir les personnes impliquées dans cet acte qui est une insulte aux valeurs sacrés et à la dignité d'une nation »,indique encore le communiqué.
Selon le Hezbollah libanais, se cacher derrière la liberté d'opinion, d'expression et des médias n'est plus crédible ni efficace: « Nous avons tous vu comment l'Occident traite les opinions, les positions ou les médias qui sont en conflit avec ses intérêts politiques ».
Le communiqué note également que le gouvernement français devait faire la distinction entre son conflit politique avec la République islamique d’Iran et la permission aux revues indécentes telles que Charlie Hebdo d'insulter les valeurs sacrées, la dignité humaine, les lieux et les symboles religieux.
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L'ambassadeur de France, Nicolas Roche, a été convoqué mercredi 4 janvier au ministère iranien des Affaires étrangères.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie Hossein Amir-Abdollahian a annoncé, jeudi 5 janvier, dans un communiqué qu'il mettrait fin aux activités de l’Institut français de recherche en Iran, IFRI, en guise de première riposte. « Nous ne permettrons pas à la France d’outrepasser les limites », a-t-il tweeté.
