Le ministère du Renseignement iranien a fait part de l’identification du plus grand réseau de financement et de fourniture d’équipements pour les équipes opérationnelles du groupuscule terroriste « Mujahedin-e-Khalq » (OMK) [connue en Iran sous le nom des Monafeghines qui veut dire “les hypocrites”].
Selon le communiqué du ministère iranien du Renseignement cité par l’édition de lundi 2 janvier de l’agence de presse Fars, six des éléments principaux du réseau de financement et logiciel de l’OMK ont été arrêtés au cours d’opérations menées simultanément dans plusieurs provinces du pays, tandis que 10 autres ont été assignés à comparaître et plusieurs autres personnes liées à ce réseau sont recherchées.
Le ministère du Renseignement ajoute que la cellule avait l’habitude d’employer des méthodes compliquées de blanchiment d’argent pour transférer de l’argent depuis l’étranger vers l’Iran et fournissait aux équipes affiliées à l’OMK des munitions et divers types d’équipements à être utilisés dans les actes terroristes.
Le communiqué a noté que le chef de file de cette cellule, un dénommé Ali-Mohammad Dolati, est un membre important de l’OMK, et qui dispose des bureaux et des entreprises basés aux Émirats arabes unis (EAU) et aux Pays-Bas.
Cet homme a auparavant travaillé en Albanie, aux Émirats arabes unis et aux Pays-Bas ; sa mission consistait à faciliter les opérations envisagées par le groupe terroriste, c’est-à-dire, fournir l’argent, l’appui logistique et les couvertures et dissimulations nécessaires.
À l'intérieur de l'Iran, plusieurs bureaux, entreprises et agents liés à l’OMK recevaient de l’argent et du matériel d’individus basés à l'étranger et procédaient à un blanchiment d’argent à plusieurs niveaux en se souciant d’effacer toute éventuelle trace d’affiliation au groupe terroriste, ajoute le communiqué.
Ils avaient même engagé des vandales et voyous au cours de récentes émeutes qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, une iranienne de 22 ans qui s’est évanouie dans un poste de police et a été déclarée morte quelques jours plus tard dans un hôpital de Téhéran le 16 septembre.
Le ministère iranien du Renseignement précise que l’enquête sur les activités de la cellule démantelée et des éléments qui lui sont affiliés est toujours en cours, ajoutant que les membres basés à l’étranger de cette cellule seront poursuivis par Interpol pour « soutien du terrorisme » et « blanchiment d’argent organisé ».
Le ministère a également averti les pays accueillant des terroristes de l’OMK, à savoir l’Albanie, les Pays-Bas et les Émirats arabes unis, que leur présence là-bas ne porterait aucun fruit autre que d’attiser les activités illégales et terroristes compte tenu de leur casier judiciaire.
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