Le général de brigade Amir Reza Cheikh, porte-parole de l’exercice conjoint « Zolfaqar-1401 » a fait part du lancement de la manœuvre hybride le jeudi 29 décembre dans les régions du sud-est, la côte de Makran, entre l'est du détroit d'Hormuz près du port de Gwadar et de la mer d'Oman jusqu'à une orbite de 10 degrés dans le nord de l'océan Indien.
L'infanterie, les unités blindées, mécanisées, les systèmes de défense, les navires de mer et de surface qui sont présents dans la région générale de l'exercice depuis quelques jours, ont commencé jeudi soir la phase principale et opérationnelle de la manœuvre.
« Ces entraînements sont lancés conformément aux exercices annuels et calendaires et conformément au principe du renforcement de la formation et de la préparation de l’armée au combat, ainsi qu'à la mise en œuvre de certains plans opérationnels et d'information pour améliorer la sécurité de la région », a déclaré le général de brigade Cheikh.
Le responsable de l'exercice conjoint Zolfaqar-1401 de l'armée a par ailleurs affirmé que « dans le prolongement de la phase principale de l'exercice, les unités navales de l'armée ont mené des exercices de défense côtière durant la phase tactique de l'exercice. » Les forces de l'armée ont d’ailleurs utilisé des armes et des équipements optimisés lors de l’exercice militaire, et ils ont mis en œuvre de nouvelles tactiques et scénarios de défense dans le cadre d'une manœuvre nocturne.
Durant cette opération qui s'est poursuivie jusqu'au lever du soleil, les rangers de la marine ont réalisé une opération de défense côtière en utilisant les missiles Dehlawiyeh et Tow, de même que le lance-roquettes Misagh, a indiqué le porte-parole de l'exercice hybride Zolfaqar-1401.
Luc Michel, géopoliticien et Bernard Cornut, politologue s'expriment sur le sujet.