Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, et le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, se sont entretenus ce mardi 20 décembre à Amman en marge de la conférence Bagdad II.
Les pourparlers visant à sauver le Plan d’action global conjoint (PGAC) ont débuté dans la capitale autrichienne, Vienne, en avril dernier 2021 dans le but de faire la lumière sur le sérieux de Washington concernant sa volonté de rejoindre l’accord et de lever les sanctions anti-iraniennes.
Le négociateur en chef iranien dans les pourparlers sur la relance de PGAC, Ali Bagheri Kani, et le coordinateur de l’UE chargé de superviser les pourparlers sur le programme nucléaire iranien, Enrique Mora, étaient également présents à la réunion entre Amir-Abdollahian et Borrell, qui a eu lieu ce mardi 20 décembre avant la tenue du deuxième tour de la Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat dans la capitale jordanienne, Amman.
La Conférence de Bagdad II a lancé ses travaux ce mardi 20 décembre dans la capitale jordanienne, Amman. L’Iran, l’Irak, la Turquie, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la France ainsi que deux nouveaux invités, Bahreïn et Oman, participent à la conférence, dont le premier tour s’est tenu dans la capitale irakienne, Bagdad, en août 2021.
Ce sommet était axé sur la sécurité, la reconstruction, les investissements étrangers, le changement climatique et le soutien à un dialogue constructif dans la région, ainsi que sur les partenariats politiques, économiques et de sécurité en Irak.
La conférence Bagdad II se tient sur les rives de la mer Morte à l’initiative de l’Irak et du président français Emmanuel Macron. Ce dernier a déclaré : « L’objet d’une telle réunion est de mettre autour de la table des voisins, des partenaires de l’Irak pour essayer d’avancer en favorisant le dialogue ».
Pourtant, il convient de considérer que la situation dans la région reste toujours instable et tendue en raison de la présence des forces étrangères et l’ingérence dans les affaires des pays de la région : l’Irak a récemment trouvé une solution à une crise politique qui a duré plus d’un an. La Syrie, quant à elle, fait toujours face aux agresseurs en raison de la présence des forces d’occupation américaines et turques et de leur soutien aux terroristes. Le Liban est également plongé dans des crises politiques et économiques en raison du vide présidentiel et de l’intervention de certains pays régional et extrarégional, comme la France.
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