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Sanctions US contre 13 entreprises liées à la vente de produits pétroliers iraniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drapeau iranien flotte au-dessus d'une raffinerie à Bandar Abbas dans le sud de l'Iran. ©Getty Images

Le département du Trésor des États-Unis a annoncé jeudi avoir inclus dans sa liste de sanctions plusieurs sociétés pétrolières et gazières liées à l’Iran.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor des États-Unis a sanctionné, jeudi 17 novembre, 13 entreprises dans plusieurs juridictions facilitant la vente de centaines de millions de dollars de produits pétrochimiques et pétroliers iraniens à des acheteurs en Asie de l’Est au nom de sociétés pétrochimiques iraniennes sanctionnées à savoir, Persian Gulf Petrochemical Industry Commercial et Triliance Petrochemical, ainsi que de la National Iranian Oil Company et de sa branche marketing, Naftiran Intertrade Company.

Les entreprises sanctionnées sont situées aux Émirats arabes unis, à Hong Kong, aux Îles Marshall et en Chine.

Les sanctions qui s’inscrivent dans le cadre du cinquième train de sanctions ciblant le commerce de pétrole et de produits pétrochimiques de l’Iran depuis juin 2022, démontrent, selon les mots du département du Trésor, la détermination des États-Unis à cibler les efforts de contournement des sanctions.

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« L’action d’aujourd’hui démontre une fois de plus les méthodes complexes de contournement des sanctions que l’Iran emploie pour vendre du pétrole et des produits pétrochimiques », a déclaré le sous-secrétaire du département du Trésor, Brian E. Nelson. « Les États-Unis continueront d’appliquer des sanctions contre les acteurs facilitant ces ventes », a-t-il ajouté.

En même temps que les troubles en Iran, les États-Unis ont intensifié ces derniers jours les sanctions contre les parties et les entreprises liées à la République islamique dans le cadre de leur guerre hybride contre le pays. À cet égard, le département du Trésor américain a également placé les noms de 6 militants des médias iraniens sur sa liste es sanctions : Mohsen Barmahani, Peyman Jebelli, Ahmad Nowrozi, Youssof Pouranvari, Ameneh Sadat Zabihpour et Ali Rezvani.

Un jour plus tôt, l’administration américaine a inscrit plusieurs entreprises et individus iraniens et russes, dont « Shahid Air Industries Research Company », sur sa liste des sanctions. De plus, les sociétés émiraties « Success Aviation Services » et « iJet Global DMCC » ont été visées mardi par les sanctions américaines, pour avoir produit et facilité le transfert de drones iraniens.

Plutôt en septembre, le Trésor américain a annoncé des sanctions contre le groupe russe « Wagner » de même que la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et Qods Aviation Industry Company ont été soumis aux sanctions dans le cadre du décret exécutif n° 14024.

Ces sanctions ont été annoncées dans une situation où Washington se montre motivé pour revenir à l’accord sur le nucléaire iranien par le biais des négociations de Vienne qui sont pourtant au point mort depuis plusieurs mois en raison de l’absence d’une volonté américaine de mettre en œuvre les engagements de Washington dans le cadre de l’accord.

Sanctions contre l’Iran

Conformément à ses objectifs hostiles contre la République islamique et à l’avancement de la guerre économique contre l’Iran, l’administration Biden a imposé des sanctions sous divers prétextes, obligeant les entreprises américaines et celles basées dans des pays tiers à s’y adapter.

Créé en 2004 comme l’une des institutions du département du Trésor américain, le Bureau de la lutte antiterrorisme et du renseignement financier TFI (Office of Terrorism and Financial Intelligence) est considéré comme le centre de conception de la guerre économique contre tout pays qui s’oppose aux politiques de Washington. L’institution prétend s’être fixé pour mission de mettre en œuvre et développer les stratégies du gouvernement américain pour lutter contre le financement du terrorisme au niveau national et international.

Guerre économique passée sous silence

L’un des objectifs essentiels du TFI est de mener la guerre économique contre l’Iran, d’attaquer les groupes de l’axe de la Résistance et de faire du système financier américain un levier de pression contre l’économie de pays qui ne sont pas alignés sur les politiques de la Maison-Blanche.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV