Le 24 février, après que la Russie a lancé une "opération militaire spéciale " en Ukraine, des pays occidentaux, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni, ont entrepris de faire parvenir des armes aux Ukrainiens et d'imposer de lourdes sanctions à la Russie afin d'isoler ce pays. En revanche, comme le rapporte le journal britannique The Guardian, les relations entre Moscou, Téhéran et Pyongyang se sont nettement renforcées, et ce, malgré les tentatives occidentales de vouloir isoler la Fédération de Russie.
Selon un expert interrogé par The Guardian, la Russie pourrait chercher à stabiliser sa production et son ravitaillement en obus d'artillerie essentiels au cours de l'hiver prochain en recherchant des munitions en Corée du Nord et ailleurs, afin de permettre à ses usines de rattraper leur retard de production.
Les services de renseignement américains ont publié, mercredi 2 novembre, leur évaluation sur les tentatives russes d’acheter des munitions à la Corée du Nord, suggérant que Pyongyang pourrait dissimuler des livraisons d’armes à la Russie via des pays du Moyen-Orient et d’ailleurs.
Dans ce droit fil, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby a déclaré : « Nos informations indiquent que la Corée du Nord fournit secrètement des obus d’artillerie à la Russie dans la guerre en Ukraine, tout en masquant la véritable destination des livraisons d’armes en essayant de donner l’impression qu’elles sont envoyées vers des pays du Moyen-Orient, ou l’Afrique du Nord. »
Selon le journal d’information britannique, la Corée du Nord est particulièrement attrayante pour la Russie en tant que fournisseur de roquette et d’obus, car elle produit des armes avec du même calibre pour les variantes nord-coréennes des systèmes de l'ère soviétique et détient d'importants stocks.
Le chercheur associé à l’Institut international d’études stratégiques (IIES), Joseph Dempsey, a expliqué plus tôt cette année que la Corée du Nord pourrait représenter la plus grande source de munitions d'artillerie compatibles en dehors de la Russie, y compris des installations de production nationales pour compléter l'approvisionnement.
Citant des rapports des think tanks américains, The Guardian a ajouté que la Corée du Nord pourrait rechercher des technologies et des matériaux pour développer ses programmes de missiles balistiques qui sont soumis aux sanctions.
En dépit des tentatives des Occidentaux pour isoler la Russie dans la communauté internationale, le président russe, Vladimir Poutine, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, ont déclaré à plusieurs reprises avoir l’intention de renforcer des relations bilatérales globales et constructives.
Dans ce contexte, le ministre iranien des Affaires étrangères, qui a souligné que les relations irano-russes étaient fondées sur une politique de bon voisinage et sur des intérêts communs, a déclaré aux journalistes, samedi 5 novembre, que les allégations de certains pays occidentaux selon lesquelles l'Iran aurait fourni à la Russie des missiles et des drones destinés à être utilisés dans la guerre en Ukraine, pour ce qui est des missiles, ces allégations sont totalement fausses, et concernant les drones, la République islamique d'Iran en a fourni une petite quantité à la Russie bien des mois avant la guerre en Ukraine.
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