Le navire Shahid Bagheri, dont la construction sera bientôt achevée peut transporter des hélicoptères et il sera équipé de drones et de missiles.
« 60 drones peuvent voler depuis le navire de Shahid Bagheri et atterrir sur sa piste », a déclaré le commandant de la marine du CGRI.
Le général Tangsiri, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a déclaré, au sujet des mesures et démarches entreprises par ce Corps pour assurer la sécurité du pays : « Il nous faut utiliser de nouveaux équipements, y compris les armements destinés aux attaques à distance avec une plus grande précision, une vitesse accrue et une plus grande furtivité. »
« Nous avons installé des missiles navals sur les navires que nous avons construits après [la guerre imposée par l’Irak à l’Iran], le navire Zolfaghar entre autres, et avons augmenté leur vitesse de 102 Km/h à environ 140 km/h, puis à 167 km/h. Ce, alors que la vitesse des navires de guerre américains les plus rapides de cette classe est de près 65 km/h. »
« Le navire Shahid Bagheri, dont la construction sera bientôt achevée […], possède une piste d'où nos drones pourront décoller et atterrir », a-t-il précisé.
Le navire Shahid Bagheri fait 240 mètres de long, 21 mètres de hauteur. Il est équipé d'hélicoptères, de missiles et de drones. Une piste de décollage pouvant accueillir 60 drones y est en cours de construction.
Le commandant de la marine du CGRI a rappelé que la principale mission de la marine du CGRI se déroule dans les eaux du golfe Persique. Elle opère également en coordination avec les forces navales de l’armée de la RII pour la sécurisation de circulation maritime.
Le coordinateur adjoint de la marine de l'armée a souligné l'importance de la sécurité dans l'océan Indien.
Me contre-amiral Baloutch l'a indiqué, lors de la 3e réunion du Symposium naval de l'océan Indien (IONS) : « L'accès direct aux eaux libres pour les pays côtiers est un grand progrès, dont l'exploitation correcte conduira à une augmentation de la richesse et de la prospérité de ces pays. »
« Aujourd'hui, la sécurité économique est l'une des priorités des gouvernements, ce qui augmente la tendance à la coopération multilatérale pour la sécurité maritime : le symposium naval de l'océan Indien (Indian Ocean Naval Symposium – IONS) en est un exemple », a-t-il affirmé avant d'ajouter : « Ce qui est indéniable, c’est la place importante de l'océan Indien, de ses détroits et de ses voies navigables pour la croissance de toutes les nations de la région. Sa stabilité et sa sécurité son incontestables. »
Outre ses membres, le Pakistan, l'Inde, la Thaïlande, le Bangladesh et Oman étaient également présents à la réunion de l'IONS qui s'est déroulée à Téhéran, vendredi 21 octobre.
