Le ministère iranien des Affaires étrangères de la République islamique a décidé mercredi de sanctionner des responsables et institutions britanniques en réaction à leur soutien flagrant aux récentes émeutes en Iran qui ont secoué le pays.
Cette mesure intervient en réponse à la décision de l’Union européenne qui envisage de prendre des mesures contre Téhéran. L’Union européenne sanctionne onze personnalités iraniennes et 4 entités accusées de violations de droits de l’Homme et impliquées dans la mort de l’Iranienne Mahsa Amini, décédée à l’hôpital quelques jours après s’être effondrée dans un poste de police de la capitale, Téhéran.
De plus, l’Union européenne a révélé mercredi qu’elle prévoyait d’imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran, sur fond de « collecte de preuves selon lesquelles l’Iran aurait fourni des drones à la Russie » pour être utilisés dans le conflit en Ukraine.
Comment peut-on analyser cette situation ?
Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, s’exprime sur le sujet.