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E-Press du 17 octobre 2022

E-Press du 17 octobre 2022

Au sommaire :

1- L'Iran met en garde l'OTAN

Le général Mohammad Pakpour, commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé, lundi 17 octobre, le lancement de la phase principale du grand exercice de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique dans la zone d'Aras, située au nord des provinces d'Azerbaïdjan oriental et d'Ardabil.

Un exercice à grande échelle, conformément aux missions du CGRI, avec pour objectif l'amélioration de la préparation au combat des forces terrestres. 

Selon le commandant des forces terrestres du CGRI, des opérations héliportées menées par les unités parachutistes, des attaques nocturnes, des opérations de combat par hélicoptères, des opérations de combat par drones suicides, la construction d'un pont sur la rivière Aras, la saisie et le contrôle des voies de communication, font entre autres partie de cet exercice dont le message est « la paix et l'amitié pour les pays voisins et la consolidation d'une sécurité stable, et pour les ennemis, cet exercice annonce que les forces terrestres du CGRI et d'autres forces armées sont prêtes à défendre les frontières du pays et répondre de manière décisive à toute menace », a précisé ce haut responsable.  

Avec IRNA

 

2- Paris : des dizaines de milliers de personnes marchent « contre la vie chère et l'inaction climatique »

A Paris, le 16 octobre a lieu la « Marche contre la vie chère et l'inaction climatique », à l'appel notamment de La France insoumise (LFI), du Parti socialiste (PS) ou encore d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), et avec le soutien du Parti communiste, tous les quatre alliés dans la Nupes. 

Devant la presse, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que la marche était déjà un « indéniable succès ». « Nous allons avoir une semaine hors du commun qui commence aujourd’hui. Et la puissance de notre marche est un appui à la mobilisation des salariés notamment celle qui va avoir lieu en grève générale le 18 [octobre] », a-t-il déclaré.

Cette marche du 16 octobre s'effectue dans un contexte social tendu, marqué par une forte inflation. Des grèves s'étendent au-delà des raffineries et ont touché l'industrie nucléaire.

Source : RT France

 

3- La France a commencé à livrer du gaz à l'Allemagne à partir de ses réserves

La France a commencé à acheminer du gaz vers l'Allemagne, à partir de ses réserves acquises auprès de la Norvège et des Etats-Unis. En retour elle pourra compter sur l’électricité allemande pour compenser les défaillances de son parc nucléaire.

Ces premières livraisons concrétisent un accord formalisé le 5 septembre entre les dirigeants français et allemand, Emmanuel Macron et Olaf Scholz.

L’Allemagne est très dépendante du gaz pour faire fonctionner son économie, mais les livraisons en provenance de Russie qui étaient sa principale source d’approvisionnement se sont largement taries depuis le début de l’année. La France qui détient plus de gaz que son voisin grâce à des livraisons venues de Norvège et des Etats-Unis (sous forme de gaz naturel liquéfié ou GNL) est parvenue à remplir ses stocks hivernaux à 100%. En revanche, ses capacités de production d’électricité se sont effondrées en raison de la mise à l’arrêt d’une partie importante de son parc de réacteurs nucléaires affectés par des problèmes de corrosion.

Les deux dirigeants sont donc convenus que la France livrerait davantage de gaz à l'Allemagne, qui en retour lui fournirait de l'électricité en utilisant ses centrales thermiques.

GRTGaz précise que les premières commercialisations de gaz vers l'Allemagne ont commencé ce jour à 6h à hauteur de 31 gigawattheures/jour. L’opérateur ajoute que le niveau de cette capacité sera « évalué tous les jours en fonction des conditions de réseau », et pourra atteindre au maximum 100 GWh/jour. Cette limite haute correspond à la puissance de quatre tranches nucléaires ou l'équivalent de 10% de ce que la France reçoit chaque jour en GNL dans ses quatre terminaux méthaniers, selon GRTGaz, qui estime être en mesure de servir l'Allemagne tout l'hiver. 

Du côté allemand il a fallu prendre des dispositions réglementaires pour accepter le gaz français, qui a la particularité d'être « odorisé », c’est-à-dire traité avec des particules chimiques afin que les utilisateurs sentent immédiatement des éventuelles fuites.

Source : RT France

 

4- La Croatie envisage de se procurer des systèmes de DCA courte portée auprès de la France

Après l’affaire du drone de conception soviétique Tu-141 « Strizh » qui, en marge de la guerre en Ukraine, s’était écrasé sur un quartier de Zagreb alors qu’il portait une charge explosive, l’acquisition de capacités de défense aérienne est devenue l’un des dossiers prioritaires du ministère croate de la Défense.

Pourtant, la Croatie n’a pas rejoint l’initiative allemande « European Sky Shield » [« bouclier anti-aérien européen »] qui, lancée le 13 octobre dans le cadre de l’OTAN, vise à mutualiser l’achat de différents systèmes de défense aérienne, dont l’IRIS T SLM [de Diehl Defence], le Patriot PAC-3 américain et l’Arrow-3 israélien [voire le THAAD de Lockheed-Martin]. L’explication en a été donnée par Mario Banožić, le ministre croate de la Défense.

« Après la chute d’un drone à Zagreb en mars de cette année, nous avons fait de la défense anti-aérienne une priorité, en particulier les systèmes à courte portée. Et grâce à des discussions bilatérales avec la France, nous avons déjà sécurisé des ressources matérielles pour équiper un bataillon, et notre objectif est de pouvoir en compter cinq d’ici peu de temps », a déclaré M. Banožić, sans préciser le type d’équipement en question.

Il est possible qu’il s’agisse de systèmes Crotale [portée de 13 km], voire de missiles Mistral 3, pouvant intercepter une cible à 6 km de distance.

Pour autant, Zagreb ne ferme pas la porte à éventuelle adhésion au bouclier anti-aérien européen proposé par l’Allemagne. Tout dépendra, a expliqué M. Banožić, de la compatibilité des systèmes retenus avec ceux qui seront acquis auprès de la France.

Source : RT France

 

5- Le XXe congrès du PCC se tient jusqu’au 22 octobre

Par Chaabane Bensaci

Xi Jinping est en passe de devenir le nouveau grand timonier. À 69 ans, il va présenter au Parti communiste chinois le bilan du quinquennat écoulé, puis la feuille de route des cinq prochaines années.

Ouvert, aujourd’hui, à Pékin par le président Xi Jinping, le XXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC) durera jusqu’au 22 octobre, selon une déclaration, hier, du porte-parole, Sun Yeli. C’est l’événement majeur du pays au plan politique et c’est surtout le cadre quinquennal au sein duquel se déroule la répartition des tâches entre les dirigeants, anciens et nouveaux, à l’heure des grands bouleversements qui affectent la scène géostratégique mondiale et, plus particulièrement, certaines parties de l’Asie. Plus encore, c’est le moment privilégié qui doit permettre au PCC de valider un exceptionnel troisième mandat de Xi Jinping à la tête du parti-État.

Il serait surprenant que la clôture d’un tel événement puisse se faire avec des bouleversements spectaculaires, même s’il est attendu que le nouveau Comité permanent du Bureau politique du Parti – un groupe de 7 à 9 personnalités au faîte du pouvoir avec le secrétaire général – puisse connaître quelques aménagements destinés à renforcer l’autorité de Xi Jinping. Celui-ci a déjà réussi le pari d’imprimer sa marque aux textes fondateurs du PCC et il serait étonnant qu’il en soit autrement.

Sa doctrine comme sa stratégie constituent depuis presque deux décennies le socle fondateur de la politique de la Chine sur tous les plans économique, politique et militaire. Même dans le domaine spatial, Pékin n’a pas hésité à entreprendre la construction de sa propre station internationale, pour cause de méfiance des États-Unis.

Ce sont 2300 délégués, venus de tous les coins de la Chine après avoir été élus par les différentes assemblées locales, puis régionales du Parti, qui vont participer à cette grande messe dont l’ouverture se fera ce matin même, lors d’une grandiose cérémonie au Palais du peuple, sous la présidence de Xi Jinping. Le dirigeant, en passe de devenir le nouveau grand timonier de la Chine, à 69 ans, va présenter le bilan du quinquennat écoulé puis la feuille de route pour les cinq années prochaines. Son discours sera suivi à la télévision nationale par plus d’un milliard de Chinoises et de Chinois comme aussi par des centaines de millions de personnes à travers le monde, concernées par les enjeux que porte la presque déjà première puissance mondiale économique.

Fait remarquable, la Chine continue d’appliquer même dans ce genre d’événement majeur des mesures anti-Covid extrêmement strictes, en témoigne le confinement préalable de la presse chargée de couvrir le Congrès. C’est, depuis quelques mois, la politique du « zéro Covid » et les journalistes, installés dans un hôtel à l’ouest de la capitale, doivent subir toute une batterie de tests de dépistage. Les arguments contraires et les protestations sont balayés d’un revers de main par Sun Yeli qui affirme que « l’épidémie est toujours là, c’est une réalité à laquelle il faut faire face ».

Un siècle et un an sont passés depuis la création du PCC dont le 1er Congrès s’était déroulé dans une salle de classe d’une école anonyme aux environs de Shanghai, en 1921, et le 20e rendez-vous va se dérouler sous les feux d’un bras de fer sino-américain autour de Taïwan et de l’Asie du Sud-Est, voire au-delà. Un contexte qui implique une recomposition des principales structures de l’État, surtout qu’une règle non écrite veut que certains membres du cénacle du PCC doivent céder la place pour cause de retraite méritée…

Source : L’Expression Internationale

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV