Sur fond de la propagande médiatique des sionistes concernant l’échec des négociations indirectes à parvenir à un accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés, le chef du service d’espionnage du Mossad met en garde contre une éventuelle attaque du Hezbollah libanais.
Channel 12 de la télévision israélienne, citant le chef du Mossad David Barnea, a rapporté que le Hezbollah lancerait probablement une attaque limitée contre les installations israéliennes dans le champ gazier de Karish.
Selon le haut responsable israélien, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a ouvertement annoncé que si un accord n'était pas conclu, il ne permettrait pas au régime sioniste d'extraire du gaz du champ gazier de Karish.
« On craint qu'il ne doive montrer qu'il s’en tient à ce qu’il dit et qu’il ne lance une attaque symbolique », a-t-il averti.
Dans ce droit fil, le ministre israélien des Affaires militaires Benny Gantz a ordonné, jeudi 6 octobre, à l’armée israélienne de se mettre en état d’alerte dans les zones frontalières avec le Liban, alors que les efforts pour parvenir à un accord sur la frontière maritime avec le Liban semblent fragilisés.
L’agence de presse Axios, citant trois responsables israéliens, a fait savoir que le changement le plus important dans le projet d'accord exigé par le Liban concernait la reconnaissance de la « ligne de bouées » comme frontière internationale.
Notons que la ligne de bouées flottantes d’environ 4 800 kilomètres qui s'étend de la côte de Rosh Hanikra à la Méditerranée a été installée par Israël après son retrait du Liban en 2000.
Selon Axios, les responsables israéliens ont déclaré que l'ancrage le long de la « ligne de bouées » était très important pour des raisons de sécurité.
En octobre 2020, des négociations indirectes ont commencé entre Beyrouth et Tel-Aviv dans le but de délimiter les frontières, sous l'égide des Etats-Unis.
Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban et Luc Michel, géopoliticien nous en disent plus.