Au sommaire :
1-Raïssi rechigne à rencontrer Biden
Le président iranien Seyed Ebrahim Rayeesi a catégoriquement rejeté une rencontre avec le président américain Joe Biden et a déclaré qu’un accord avec les puissances mondiales dépendait du règlement des questions de garanties entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Lors d’une conférence de presse à Téhéran lundi, Rayeesi a répondu à une question sur sa prochaine visite à New York et s’il serait prêt à rencontrer Biden et s’il voyait une perspective d’amélioration des relations avec Washington.
Le président iranien a catégoriquement rejeté toute possibilité de rencontre avec son homologue américain, soulignant qu’« une telle rencontre n’aura aucun avantage pour l’Iran ».
Rayeesi a également souligné que tous les problèmes avec l’AIEA concernant les garanties nucléaires doivent être résolus avant tout accord pour la relance de l’accord de 2015.
« Sans régler ces problèmes, relancer l’accord de 2015 connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA) n’a aucun sens », a-t-il noté.
Ailleurs dans son propos, le président a déclaré que des négociations sont en cours dans le même cadre et axées sur la levée des sanctions.
« Nous insistons sur des mesures de vérification et de renforcement de la confiance au cours des négociations », a-t-il poursuivi.
Dénonçant les sanctions américaines comme illégales et brutales, le président Rayeesi a déclaré que l’équipe de négociation iranienne ne quitterait pas la table des négociations dans les pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire et la levée des interdictions.
Source : Fars News
2-Méga-exercice de l’armée russe !
La Russie prépare un exercice militaire avec plus de 50 000 soldats.
L’un des plus grands exercices militaires russes démarrera cette semaine. Des soldats issus d’anciennes républiques soviétiques, de Chine et d’Inde, y prendront notamment part.
Cette semaine, plus de 50 000 soldats prendront part à « Vostok 2022 », un exercice militaire par l’armée russe en Sibérie orientale et dans l’Extrême-Orient russe.
Les entraînements impliqueront également 5000 armes et équipements militaires ainsi que 140 avions et 60 navires de guerre, rapporte le ministère russe de la Défense. La manœuvre commencera jeudi et durera jusqu’à mercredi prochain, sur un site d’entraînement en Sibérie orientale, en Extrême-Orient et dans la mer du Japon.
Selon le ministère, l’exercice, qui se déroule environ six mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, vise à assurer la sécurité de la Russie et de ses alliés. Des soldats de Biélorussie, d’autres anciennes républiques soviétiques, de Chine et d’Inde sont déjà arrivés sur le site d’entraînement.
Source : Le Soir
3-Biden prend ses distances avec le régime de Kiev
En lisant et en relisant la déclaration du président américain Joe Biden lundi dernier à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Ukraine, on se souvient de la phrase immortelle du poète anglais John Keats, « les mélodies entendues sont douces, mais celles qui ne sont pas entendues sont encore plus douces ».
Trois choses sont frappantes :
Biden a invoqué à plusieurs reprises la nature durable des relations des États-Unis avec le peuple ukrainien. Mais dans toute la déclaration, il n’a jamais mentionné le gouvernement ukrainien ou la direction du président Volodymyr Zelensky. Une omission par inadvertance ?
Deuxièmement, Biden a minimisé au point d’ignorer l’intense partenariat américano-ukrainien au niveau d’État à État. Le régime de Kiev est impensable sans un solide soutien américain.
Troisièmement, le plus important, Biden est resté silencieux sur la guerre en tant que telle, qui se trouve actuellement à un stade décisif.
Pas plus tard que le 18 août, vingt éminents professionnels américains de la sécurité nationale ont exhorté l’administration Biden à « produire un récit stratégique satisfaisant qui permette aux gouvernements de maintenir le soutien public à l’engagement de l’OTAN sur le long terme… (et) d’agir plus rapidement et stratégiquement, pour répondre aux demandes ukrainiennes de systèmes d’armes. Mais Biden a soigneusement évité tout cela.
Même lorsqu’il a parlé de la dernière tranche d’armements pour l’Ukraine d’une valeur de 2,98 milliards de dollars, Biden a exprimé l’espoir que les systèmes d’armes puissent garantir que l’Ukraine “puisse continuer à se défendre sur le long terme”.
Les analystes américains estiment que le paquet d’armes de 2,98 milliards de dollars est radicalement différent dans son mécanisme de dispense. Ainsi, alors que l’aide militaire était jusqu’ici puisée dans les stocks préexistants d’armes et d’équipements américains, cette fois-ci, l’aide sera achetée ou commandée auprès d’entrepreneurs de la défense.
John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a admis auprès journalistes qu’une partie de l’aide du dernier paquet pourrait être distribuée plus lentement que d’autres parties du paquet en fonction des stocks actuels des sous-traitants de la défense. Il a dit vaguement : “Cela dépendra, très franchement, de l’élément dont nous parlons. Certaines choses auront probablement encore besoin de temps de production pour se développer”.
En effet, le complexe militaro-industriel pourrait avoir plus à célébrer dans l’annonce de Biden que Zelensky. L’administration Biden s’inquiète de l’épuisement des stocks actuels des États-Unis, comme le font également les alliés européens.
Source : Réseau international
4-Royal Navy : nouveau déboire !
Après que son départ a été retardé de vingt-quatre heures pour un problème technique, le HMS Prince of Wales a appareillé de Portsmouth le 27 août. Seulement, il n’a depuis pas dépassé l’île de Wright en raison d’une nouvelle avarie.
Pour le moment, la traversée de l’Atlantique n’est officiellement pas remise en cause. “Après avoir quitté Portsmouth, le HMS Prince of Wales reste dans une zone d’exercice près de la côte sud. Nous nous attendons à ce qu’il poursuive son déploiement Westlant 22 dans les prochains jours, comme prévu”, a commenté la Royal Navy.
En réalité, tout dépendre du résultat des investigations menées sur le navire, de plongeurs l’ayant inspecté sous sa ligne de flottaison. Et, a priori, l’avarie qui affecte le HMS Prince of Wales pourrait être sérieuse, car selon la presse britannique, la ligne d’arbre tribord – qui relie les machines à l’hélice – serait endommagée. Selon l’ampleur des dégâts, il n’est pas impossible qu’un passage en cale sèche soit nécessaire.
Une telle avarie est arrivée au porte-avions Charles de Gaulle, alors qu’il était en phase de remontée en puissance après son premier arrêt technique majeur [ou IPER], en 2009. À l’époque, il avait été fait état de “problèmes de fabrication et de conception” sur une ligne d’arbre du navire. Deux ans plus tard, la frégate de défense aérienne [FDA] Forbin connut une mésaventure similaire lors de sa Remise à niveau opérationnel [RANO].
Déclaré opérationnel en octobre 2021, le HMS Prince of Wales n’a pas été épargné par les soucis techniques, comme en mai et en octobre 2020, des canalisations s’étant rompues à deux reprises, provoquant l’inondation de plusieurs compartiments, dont certains situés au niveau de la salle des machines.
Par ailleurs, le UK Defence Journal a récemment rapporté que la frégate de type 23 HMS Somerset, qui avait repris la mer en mars dernier après avoir été immobilisée durant quatre ans pour un lourd chantier de modernisation afin de prolonger sa carrière opérationnelle, venait de passer 58 jours au chantier naval de Rosyth [Écosse] après avoir subi une “défaillance majeure” au niveau de son gouvernail.
Source : opex3605
5-USA : les Riches frappés au porte-monnaie
À première vue, tout le monde s’attend à ce que les familles à revenu élevé s’en tirent relativement bien au cours de la prochaine période de difficultés économiques. Cependant, des études et des enquêtes sociologiques montrent qu’ils modifient aussi fortement leurs postes de dépenses, l’inflation fragilisant le pouvoir d’achat général de la population.
Selon le Bank of America Institute, les dépenses des ménages américains dont le revenu total dépasse 125 000 dollars par an ont considérablement diminué au cours des trois derniers mois.
Sachant que selon Khamin Mikhail l’auteur de l’article “Cette catégorie de personnes aux revenus supérieurs à la moyenne bénéficie de réductions COST notables dans un certain nombre de catégories.”
Les analystes qui ont mené la recherche ont examiné des postes de dépenses allant des voyages en avion à l’entretien de la maison.
Les chiffres des dépenses maximales en voyages aériens pour les citoyens américains, riches et à faible revenu, sont arrivés en mars de cette année. À ce stade, la crise ne se faisait pas encore sentir aussi fortement aux USA, d’ailleurs, à cette époque, les consommateurs étaient encore soucieux de planifier leurs vacances d’été.
Alors que le printemps 2022 est déjà terminé et que l’été tire à sa fin, une forte hausse des prix met à rude épreuve les Américains aisés contraints de réduire les voyages en avion et les rénovations.
Ainsi les dépenses globales, comme les dépenses de loisirs et les investissements coûteux ont été réduits au profit des travaux réalisés dans les maisons, comme la construction de piscines, l’aménagement paysager, etc. Du jamais vu depuis 2008.
Les perspectives économiques pour 2023 ont été révisées nettement à la hausse et se situent légèrement au-dessus de la moyenne depuis le deuxième trimestre 2022, tandis que les deux autres indicateurs de l’indice des attentes restent en deçà de leurs moyennes du deuxième trimestre.
Dans le même temps, les consommateurs à revenu élevé, qui représentent une part disproportionnée des dépenses, ont connu une baisse significative de leurs finances personnelles actuelles et des conditions d’achat de biens durables.
Dans ses résultats finaux publiés vendredi, l’Université du Michigan a noté que la consternation ressentie par les consommateurs à revenu élevé “dépasse désormais même celle des consommateurs à faible revenu.
Dans ce contexte, l’administration Biden n’a fait passer qu’une loi pour tenter de réduire l’inflation, bien que cette loi n’ait absolument rien à voir avec la baisse réelle des prix aux États-Unis.
Oui, des prix plus bas aux États-Unis C’est ce dont les Américains ordinaires peuvent toujours rêver.
Source : finobzor.ru