Un « Switchblade 300 » US vraisemblablement équipé d’un anti-char genre de ceux qui se trouvent à profusion sur le champ de la bataille anti-russe de l’axe US/OTAN en Ukraine, Switchblade sur quoi l’Amérique a monté toute une campagne estivale de propagande le décrivant comme étant cette arme fatale portable qui saurait à elle seule raser des bataillons entiers de chars russes, lancé par les terroristes pro-US stationnés à al-Tanf, s’est abattu ce dimanche 28 août sur le QG du 134e bataillon blindé de l’armée syrienne à l’ouest de Tell Tavil à Homs, y provoquant la mort d’un soldat syrien tandis que deux autres s’en sont trouvés blessés. A quoi rime cette évolution?
Avant et surtout à ce que les Yankees, toujours sous le choc de la tournure « dronesque » que tend à prendre la stratégie « cuirassée» russe en Ukraine où « Kalibr » et « Iskandar » iront d’ici peu céder place aux drones « Shahed 129 » et 191 parce qu’à l’orée du 7ème mois du conflit, Poutine en est arrivé à l’intime conviction que l’Amérique ne lâchera pas prise et que la bataille anti-HIMARS, anti-AGM ou encore anti-HARM sera longue et que partant il faudra qu’elle soit la plus « rentable » la plus « précise » possible, tentent d’« ukrainiser » le conflit en Syrie-est et centre, y doubler sur le dos de l’armée syrienne, l’armée russe, en la chassant à coup de drones jusqu’à l’intérieur de ses unités blindées qu’on sait avoir été forgées dès les années 50 sur l’image des forces blindées russes.
Mais ce n’est pas tout : car ce soi-disant « succès » que revendique ce matin avec joie l’OSDH, vitrine médiatique du MI6 britannique, allant jusqu’à en "hyperboliser" les dimensions et parler même de tout un « détachement de l’armée syrienne rasé » sous l’effet d’un Switchblade 300, un peu à l’image d’Israël dont les médias continuent, ce 29 août, soit 4 jours de se féliciter de « l’anéantissement d’un millier de missiles made in Iran d’Assad » lors de la récente frappe contre Maysaf et ce sans réaliser qu’un millier de missiles explosés, cela revient à détruire non pas Masyaf et son centre de recherche militaire mais toute la province de Hamas ( !!), et bien ce « succès » hyperbolisé cache mal un échec. Lequel ?
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La disparition totale de l’US Air Force du ciel d’al-Tanf où cette dernière s’était taillée une zone « non-fly » anti-syrienne anti-russe de 55 km, disparition qui touche non seulement ses F-15 ou ses F-16 qu’il y a encore quelque temps osaient menacer les positions de la Résistance à Abou Kamal et à Mayadin mais encore ses MQ-4 et MQ-9 que les Yankee faisaient décoller pour un oui ou pour un non de leurs bases en Jordanie avant de les faire abattre sur les positions de la Résistance.
Signe de ce retrait aérien parfaitement significatif, Kataëb Hezbollah principale groupe de la Résistance irakienne présent en Syrie que les Américains osaient frapper encore en janvier 2021 à Abou Kamal vient de publier un communiqué apportant un démenti clair aux prétentions de frappes de l’US Air Force et affirmant qu’ « aucun accrochage n’a eu lieu ces derniers jours ni en Irak ni en Syrie entre ses combattants et les GI’s , « les Américains sachant parfaitement à quoi ils devront s’attendre si d’aventure ils se mettent à vouloir nous provoquer ». Leur porte-parole, Abou Ali Al-Asghari y affirme : « Ces coups de bluff US visent à masquer l’incapacité organique dans laquelle se trouve l’Amérique pour défendre son contingent ».
Vidéo: la soi-disant frappe américaine contre les bases de la Résistance en Syrie/twitter
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Alors, l’US Air Force, réduite en Syrie orientale au rang d’une grotesque « imagemaker » publiant des vidéos fake à l’effet de maquiller son statut de « proie facile » de la Résistance laquelle proie a été frappée entre le 15 et 26 août à dix reprises à al-Tanf, à al-Omar, à Connoco, à al-Shadadeh et ce, au point de pousser Biden, dixit « NY Time » de 27 août, à lancer via des canaux de communication anonymes un appel à la reddition à l’Iran ?! Visiblement. Au fait, c’est toute première fois depuis 2011 que le Pentagone se trouve pris dans son propre piège. Et comment ?
Alors que le flanc sud de l’OTAN que la Turquie animait sans relâche et depuis le premier jour de la guerre dans le nord de la Syrie s’effondre et que les toutes dernières informations en provenance d’Ankara fait état d’un ordre direct du « Sultan» à ses chefs de guerre terroristes de quitter dans les plus brefs délais Idlib et autres localités occupées et à se chercher un exile soit en Arabie ou en Jordanie, la Turquie suppliant désormais le pardon d’Assad, al-Tanf, elle, tend à devenir le purgatoire d’un US Army, qui s’y est implantée il y a dix ans dans le strict objectif de se préserver un coin dans le ciel syrien où préserver sa capacité de frappe via Israël mais qui, à présent, en est devenu l’otage. Et c’est là que risque de s’avérer une erreur encore plus fatale que cette tendance tâtonnante US à « droniser » les combats.
Syrian Air Defense missile misfires during Israeli airstrikes in Masyaf. pic.twitter.com/wFEVARGaMo
— Doge (@IntelDoge) August 25, 2022
Car aussi bien la Résistance que la Russie de Poutine dont les officiers viennent de clore 15 jours de formation militaire intensive à la base de drone iranienne à Kashan, formation assortie de deux jours de méga-exercice où l’armée iranienne a dévoilé à l’intention des Russes quelques-uns de ces concepts qui feront le malheur de l’OTAN à Khersson, en Crimée, à Kertch voire en mer Noire, meurent d’envie de transformer la rive est de l’Euphrate en un vrai champ de bataille à drone où s’affrontera deux méthodes, deux savoir-faire militaires. Ce sera un peu un « Yémen bis » qui rappelons-le a débouché sur la totale défaire de la DCA américaine, défaite dont les USA ne s’en remettront pas tant qu’ils n’auront trouvé un remplaçant fiable aux Patriot et THAAD ?
Que risque de se produire d’ici les jours à venir en Syrie orientale ? Bien plus que le cauchemar qu’ont déjà vécu les soldats US jusqu’ici : A en juger les étapes du récent exercice de drone 1401 tenu entre 23 et 24 août à l’échelle de tout le territoire iranien (1.68 millions de km2) en présence des officiers de la Résistance et des Russes et pro-Russes, que les Yankees prennent garde : L’un des épisodes les plus innovants de cet exercice aura été le bombardement massif des cibles terrestres statiques ou cinétiques par un essaim de drones « Karrar », drone d’une vitesse de 900 km/h, d’une portée de 1000 km pour un plafond de vol de 7500 à 40 000 pieds avec la capacité de port de 500 livres de charge laquelle charge pourrait inclure des missiles air-sol, des missiles anti-blindés ou encore des bombes intelligente Raad 301 et des missiles anti-navires.
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Mais al-Tanf bourrée de dortoirs de soldats, d’entrepôts d’armes, de batteries de HIMARS, de Patriot, d’Avenger … ne contient pas que des cibles terrestres. Il y aurait aussi des Swichtblade et autres drones de fabrication US/Israël à contrer et à jamais faire disparaître. Or le Karrar vient de le faire lors d’une opération particulière complexe où il a brouillé la connexion des UAV ennemis avec leur C2 terrestre et ce aux côtes du drone Ababil qui lui s’occupait à leur couper leur lien GPS.
Vidéo: Shahed-129 à Deir ez-Zor, 28 août/twitter
Et quid de la DCA ennemie qui pourrait à tout moment interrompre l’opération ? Un essaim de Karrar/Ababil compterait aussi en son sein des drones anti-radar à reproduire très exactement dans le ciel les fonctionnements d’une DCA terrestre, identifier, intercepter et engager les cibles tout en gérant le champ de la guerre.
Mais ce n’est pas le plus sensationnel dans cette histoire, le plus sensationnel étant ce choc Karrar/avion habité qui aurait littéralement dominé les deux jours de l’exercice, un essaim de drones ayant réussi à engager un combat aérien avec des chasseurs. Au fait, la vitesse folle, et l’altitude de vol de Karrar, un UAV géant avec une envergure de 3.1 mètre à combustible JP 4 et un corps en aluminium prêtaient à ce que ce coup soit tenté… Il a été tenté et selon des sources, les missiles air-air Azarakhsh tirés par Karrar ont atteint drone inhabité et avion habité en plein vol… et ce, pour le grand malheur des 900 soldats US en permanence à al-Tanf…
Washington Examiner de ce lundi écrit : "Cette riposte que l'armée américaine dit avoir infligé aux Pro-iraniens en Syrie orientale, contribue-t-elle à créer une dissuasion? Bien sûr que non et savez-vous pourquoi? car ces groupes qui tirent sur nos forces, ils n'en ont non seulement peur mais encore ils en tirent la fierté. ce qui nous en fait les vrais perdants de cette bataille.
