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« Les Émiratis refusent d'investir en Israël » (Presse sioniste)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'échec de l'accord de normalisation des relations entre Israël et les Émirats arabes unis. (Photo d'archives)

Que se passe-t-il lorsqu’un pays ou un régime aux poches vides tente de se faire une place parmi les puissances économiques en signant des centaines d’accords ? Dans un rapport publié dans le journal israélien Israel Hayom sur les résultats de la normalisation des relations entre Tel-Aviv et Abou Dhabi conclue il y a 2 ans, l’écrivain israélien Ariel Kahana l’a passé au crible le qualifiant d’« amers » pour la partie israélienne qui maintenant admet le fait qu’elle a fait l’objet de saccage par la partie émiratie, dont le portefeuille a été relativement fermé pour Israéliens.

Il y avait beaucoup d’excitation et toutes les parties concernées étaient ravies que les liens aient été forgés. Mais maintenant, deux ans plus tard, tout le monde redescend sur terre, a-t-il noté se moquant du niveau actuel des relations de Tel-Aviv et d’Abou Dhabi qui ressemblent aujourd’hui à un couple, dont la lune de miel est bel et bien terminée.

Il a ajouté que le geste apparemment satisfaisant des deux côtés a été corrompu de l’intérieur et teinté de nombreuses complexités dont le rêve initial perdu consistant au flux de coopération israélo-émiratie dans les domaines de la haute technologie, de la sécurité, de l’énergie verte, d’Internet, de l’espace et une grande variété d’autres domaines.

Le commerce entre les deux parties augmente chaque mois, mais ce, en échange de plus de 60 % des capitaux circulant de Tel-Aviv vers Abou Dhabi, et non l’inverse. Les chiffres sont bons, mais ils sont loin des milliards qui étaient attendus en Israël depuis le début, a estimé le journal.

Selon le journal le bilan d’échange entre les deux parties montre le chiffre d’un milliard de dollars dont la majorité est liée au commerce du diamant dont Israël n’est responsable que de son traitement et pas de sa production.

Évoquant la signature de 100 projets conjoints entre Israéliens et Émirats, le journal a écrit qu’aucun des projets ne sera mis en œuvre tant que le partenaire émirati ne montra pas sa volonté d’investir.

Le rapport du journal israélien se fait alors que le mois dernier la Chambre de commerce internationale des Émirats arabes unis a annoncé son intention d’ouvrir un bureau de représentation à Tel-Aviv pour faciliter les échanges et les investissements entre les groupes économiques de Dubaï et les hommes d’affaires sionistes.

Le conseil d’administration de la Chambre de commerce des Émirats a récemment approuvé une nouvelle stratégie visant à renforcer la position de Dubaï en tant que centre d’affaires international et marché privilégié pour les entreprises internationales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV