Moins de 24 heures après le début de la méga-riposte de Gaza contre les crimes commis par Israël, Jénine a lancé une première opération commando contre la colonie d’Ariel...Est-ce le début d’une cascade d’opérations qui frappera l’entité ? À n’en pas douter, surtout que Gaza est entouré de ce qui est appelé Enveloppe ou Gaine de Gaza.
Dans toute guerre menée par les forces d'occupation israéliennes contre la Résistance palestinienne, les zones situées dans l’enveloppe de la bande de Gaza sont une cible militaire pour les missiles et les roquettes de la Résistance palestinienne. Mais quelles sont les colonies et les villes israéliennes les plus importantes qui y sont établies, et en quoi l’enveloppe de Gaza représente-t-elle une importance stratégique ?
L'occupation israélienne a étendu son contrôle total sur la bande de Gaza depuis 1967, jusqu'en 1994, lorsque l'Autorité palestinienne a commencé à y entrer dans le cadre des accords d'Oslo et à mettre en œuvre l'autonomie palestinienne à Gaza et à Jéricho.
Le 1er juillet 1994, Yasser Arafat, l'ancien chef de l'Autorité palestinienne est entré dans la bande de Gaza et les Palestiniens ont progressivement commencé à y prendre le contrôle des zones où ils vivaient sans toucher aux colonies sionistes qui y étaient établies.
Après environ 10 ans, le Premier ministre israélien de l'époque, Ariel Sharon, a présenté le plan de retrait de la bande de Gaza le 2 février 2004, qui comprend l'évacuation des colonies et le retrait complet de la bande de Gaza. Un plus tard, la Knesset a approuvé et mis en œuvre le plan en vertu duquel, les forces d'occupation ont quitté la bande de Gaza et toutes les 25 colonies, comptant 8 500 colons, ont été évacuées et le régime sioniste a annoncé en septembre 2005 la fin du régime militaire dans la bande de Gaza.
L’enveloppe de Gaza est constituée de trois conseils régionaux, dont le premier est le Conseil Eshkol, couvrant une superficie de 380 kilomètres carrés et habitée par plus de 13 000 colons vivant dans 32 colonies. Le second est le Conseil Ashkelon qui est situé sur une zone de 175 kilomètres carrés, où vivent 17 000 Israéliens dans quatre colonies. Le troisième est le Conseil Sha'ar Hanegev qui s'étend sur une superficie de 180 kilomètres carrés, où il y a 11 colonies abritant plus de 7 000 colons.
Les plus importantes de ces colonies sont Kissufim, Zikim, Nahal Oz, Kiryat Malachi et Kiryat Gat, en plus des villes de Dimona, Ashkelon, Ashdod et Sderot, qui sont parmi les zones les plus ciblées par les roquettes et missiles palestiniens lancés depuis la Bande de Gaza.
Le régime israélien construit un mur de béton multicouche sous terre le long de la frontière avec la bande de Gaza pour tenter d'empêcher les tunnels de résistance d'atteindre les villes et les camps israéliens adjacente à la bande de Gaza.
Selon les analystes, Israël s'efforce généralement de fournir de grandes concessions aux habitants des colonies de l'enveloppe de Gaza afin de les inciter à y vivre et à résister comme une barrière géographique et démographique entre la bande de Gaza et la Cisjordanie, tout cela dans le but d’empêcher l'établissement futur d'un État palestinien, d'encercler la bande de Gaza et de limiter la liberté d'action des groupes de résistance palestiniens.
Traités de racistes, la plupart des résidents de ces colonies sont des Juifs orientaux qui y sont transférés par le régime sioniste qui les utilisent pour éviter des problèmes de société. En revanche, aux yeux de la Résistance palestinienne, ces colonies constituent une cible facile pour leurs missiles.
Mais que font en ce moment d'autres composantes de l'axe de la Résistance ? En Irak où une seconde Résistances s'est érigées comme une super cyber-puissance, les réactions s'enchaînent. Condamnant les attaques à la roquette du régime sioniste sur la bande de Gaza et le martyre de l'un des commandants du mouvement du Jihad islamique palestinien, le groupe de résistance irakienne, al-Nujaba a qualifié cette action de « violation » du pacte conclu par la médiation de l’Egypte.
« Le régime d'occupation israélienne non seulement ne tient pas sa promesse, mais trahit également les [pays] médiateurs de manière humiliante », a déclaré le secrétaire général du mouvement al-Nujaba, Akram al-Kaabi, estimant comme probable la complicité des régimes compromettants arabes dans cette médiation perfide et agressive.
Aux dernières nouvelles, suite aux tirs de roquettes de la Résistance palestinienne sur les positions du régime sioniste en riposte aux frappes israélienne contre la bande de Gaza, la chaîne de télévision israélienne Kan a fait état d’une cyber-attaque contre le site Web du commandement du front intérieur du régime sioniste, ce qui l’a rendu totalement hors service.