Au sommaire :
1-Déception israélienne après la visite de Biden
Depuis la tournée du président américain Joe Biden au Moyen-Orient et sa visite de trois jours en « Israël », les médias israéliens se font l’écho d’une déception dans les milieux politiques et militaires israéliens quant à ses résultats sur le dossier iranien en particulier. Biden ayant opposé une fin de non-recevoir aux exigences israéliennes. Selon les médias israéliens, le gouvernement israélien voulait obtenir un engagement en vue d’une menace militaire réelle de l’Iran.
« Nous sommes venus et nous avons demandé de formuler une menace militaire réelle, lors de la visite de Biden. Nous voulions que le point de départ soit une menace militaire réelle, mais nous ne sommes pas entendus avec les Américains sur ce point », a admis le Premier ministre Yaïr Lapid, rapportent les médias israéliens.
L’institution militaire israélienne semble partager la déception du gouvernement israélien. Son chef d’état-major, Aviv Kochavi, défendant la thèse selon laquelle « la préparation du choix militaire contre l’Iran relève d’un devoir moral et constitue une question primordiale pour la sécurité nationale ».
Concernant les discussions entre Lapid et Biden, la télévision israélienne Channel13 rapporte que lorsque le Premier ministre israélien a évoqué la nécessité d’un choix militaire réel pour affronter la menace iranienne, Biden lui a répondu : « nous sommes attachés aux moyens diplomatiques ». Et lorsqu’il a été interrogé : « éternellement ? », il a répliqué : « j’ai foi en la diplomatie » »
« La chaleur des rencontres n’a pas caché les divergences entre Israël et les États-Unis d’Amérique quant à la politique adoptée vis-à-vis de l’Iran », constate Channel13.
« Les Américains n’ont pas bougé d’un iota de leurs positions, et ils s’en tiennent toujours à l’accord sur le nucléaire de 2015, ils veulent y revenir, et la balle est dans le camp de l’Iran » conclut-elle.
On rapporte aussi que Biden insistait pendant les discussions sur « les moyens d’insertion d’Israël dans la région », tandis que Lapid lui objectait qu’il fallait former une alliance dans la région pour affronter l’Iran et affichait son opposition au retour de Washington à l’accord nucléaire, insistant sur la nécessité de renforcer les pressions sur lui pour qu’il revienne à la table des négociations et discuter un accord alternatif », selon ses termes.
Et qu’il lui avait dit : « nous avons appris de la confrontation entre la Russie et l’Ukraine qu’il faut parfois avoir recours à la force… Les Iraniens veulent détruire le seul État existant pour les juifs dans le monde et nous ne le permettrons pas ».
Selon la chaîne de télévision israélienne KAN, « Israël et les États-Unis avaient des objectifs opposés ».
« Le gouvernement israélien voulait que Washington réalise trois choses : la première, une déclaration sur l’inutilité du retour à l’accord nucléaire, les États-Unis auraient dû en conséquence passer à une autre stratégie avec l’Iran. Deuxièmement, vu que la première chose n’a pas été réalisée, il fallait à minima que Washington détermine un délai temporel pour annoncer l’échec de la perspective diplomatique avec l’Iran. Troisièmement, et c’est le plus important, une menace militaire américaine à l’Iran, vu qu’il continue d’avancer vers la bombe nucléaire », précise la télévision. Rapportant qu’il n’y a eu aucune déclaration sur le renoncement à un accord diplomatique avec l’Iran.2-Erdogan menace à nouveau l’OTAN.
2-OTAN : Erdogan menace de nouveau de « geler » l’adhésion de la Suède et de la Finlande
Le président turc a rappelé la Suède et la Finlande à leurs engagements sur leur coopération concernant les membres de mouvements kurdes classés par Ankara comme terroristes. Seule condition à la levée du veto de son pays pour leur adhésion à l’OTAN. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de nouveau menacé de « geler » l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN ce 18 juillet, à la veille d’un sommet tripartite avec la Russie et l’Iran à Téhéran.
Nous constatons particulièrement que la Suède ne renvoie pas une bonne image à ce sujet lors du sommet de l’OTAN fin juin à Madrid, Recep Erdogan avait sommé les deux pays nordiques de « prendre leur part » dans la lutte contre le terrorisme, dont il accuse les organisations kurdes dans le nord de la Syrie, sous peine de revenir sur l’accord d’élargissement de l’Alliance atlantique. Lire aussi Erdogan menace de nouveau de bloquer l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN « Nous avons adopté une attitude extrêmement claire pour la poursuite de l’élargissement de l’OTAN [...] Je veux rappeler une nouvelle fois que nous gèlerons le processus si ces pays ne prennent pas les mesures nécessaires pour remplir nos conditions », a déclaré le président turc devant la presse à l’issue d’une réunion de son gouvernement.
« Nous constatons particulièrement que la Suède ne renvoie pas une bonne image à ce sujet », a-t-il accusé. La Turquie a levé son veto à l’adhésion des deux pays nordiques en échange de leur coopération concernant les membres de mouvements kurdes classés comme terroristes par Ankara. Recep Tayyip Erdogan avait notamment évoqué une « promesse faite par la Suède » concernant l’extradition de « 73 terroristes ». Stockholm avait entretenu le flou sur cette question, en rappelant que ses décisions en matière d’extradition étaient soumises à une justice « indépendante ».
Le président turc doit embarquer dans la soirée du 18 juillet pour Téhéran où il s’entretiendra avec les présidents russe Vladimir Poutine et iranien Ebrahim Raïssi. La Russie, la Turquie et l’Iran sont trois acteurs majeurs dans le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011. Ils ont lancé en 2017 le processus dit d’Astana, qui visait officiellement à ramener la paix dans ce pays. Outre la Syrie, la rencontre bilatérale entre Vladimir Poutine et son homologue turc devrait être dominée par des discussions sur l’opération militaire russe en Ukraine.
Source : RT France
3-La ruée vers l’or noir russe !
Les propriétaires de pétroliers en Europe expédient autant de brut russe que possible avant que les sanctions énergétiques contre Moscou n’entrent en vigueur en décembre.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, les pays occidentaux se sont engagés à se sevrer du brut de Moscou et les sanctions imminentes ont fait craindre aux transformateurs et armateurs européens d’être mis sur liste noire pour avoir manipulé le carburant.
Les expéditions vers l’Asie, quant à elles, ont explosé. La Chine a presque doublé sa consommation de brut russe à une moyenne de 1,13 million de barils par jour en juin, contre 670 000 barils par jour en février, selon le fournisseur de données énergétiques Vortexa. L’Inde a importé environ un million de barils par jour le mois dernier, contre pratiquement zéro au cours des deux premiers mois de cette année.
« Sur la base de cette tendance, il semble possible que la Russie puisse exporter tout le brut disponible sans acheteurs américains ou européens », a déclaré David Wech, économiste en chef de Vortexa.
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Les propriétaires de pétroliers grecs, qui contrôlent près d’un tiers de la flotte mondiale, ont transporté environ la moitié des volumes de brut russe en mai et juin, selon des courtiers. Lloyd’s List Intelligence estime qu’au cours de ces deux mois, les navires exploités par la Grèce ont effectué 151 escales dans les ports russes de la mer Noire et de la mer Baltique, contre 89 escales l’année précédente.
Les pétroliers grecs naviguent également jusqu’en Sibérie, domaine traditionnel des armateurs chinois et russes. Le Kriti Legend, qui appartient et est exploité par Avin International, est arrivé le 12 juillet au port de Laizhou en Chine après avoir transporté du brut de Kozmino en Sibérie russe, selon le fournisseur de données maritimes MarineTraffic. Avin n’a pas renvoyé de demande de commentaire.
Les sanctions de l’UE entreront en vigueur le 5 décembre et appellent à l’interdiction des expéditions de pétrole russe vers l’Europe. Les expéditions en dehors du continent par les opérateurs de pétroliers ne seront pas interdites, mais les navires ne pourront pas obtenir de couverture d’assurance, rendant toute navigation illégale en vertu du droit maritime international.
La longue piste avant l’interdiction d’expédition est censée donner suffisamment de temps aux gouvernements pour passer à des sources d’énergie alternatives en dehors de la Russie, selon des responsables de l’UE.
Source : wsj.com
4-La Russie accélère la cadence !
Le ministre de la Défense russe demande d’accélérer l’offensive
Le 16 juillet, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgu, est venu en Ukraine pour inspecter les militaires russes déployés dans le pays voisin. Le chef du département militaire russe a donné les instructions nécessaires pour accroître encore les actions des militaires russes dans tous les domaines opérationnels afin d’exclure la possibilité pour le régime de Kiev d’infliger des frappes massives de missiles et d’artillerie sur les infrastructures civiles et les habitants des localités du Donbass et d’autres régions.
Au poste de commandement, le général d’armée Sergueï Shoigu a entendu les rapports du général d’armée Sergueï Surovikin, commandant du groupe Sud, du colonel général Alexander Lapin, commandant du groupe Centre, et d’autres commandants sur la situation actuelle, la nature des actions ennemies et le déroulement des missions de combat des forces armées russes.
L’ordre du ministre russe de la Défense pourrait marquer le début d’une offensive majeure des forces dirigées par la Russie dans la région de la ville de Donetsk. Il s’agit de l’une des zones les plus lourdement fortifiées, où l’avancée russe a été presque stoppée. Les forces armées ukrainiennes déployées près de la ville de Donetsk bombardent quotidiennement les civils vivant dans la région, ce qui augmente le nombre de victimes.
Moscou avait précédemment prévenu que la partie russe ne se battait pas encore « en force », mais qu’elle menait une opération spéciale avec des moyens et des forces limités. Dans le même temps, le Kremlin a souligné qu’il était prêt à négocier depuis le tout début de l’intervention russe.
« Aujourd’hui, nous entendons dire qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Eh bien, que puis-je dire ici qu’ils essaient », a déclaré le président Poutine le 7 juillet. Le président a ajouté que « nous n’avons pas encore vraiment commencé quoi que ce soit ».
Poutine a déclaré que Moscou n’abandonnait pas les pourparlers de paix, « mais ceux qui refusent doivent savoir que plus ça va, plus il sera difficile de négocier avec nous », a déclaré le chef de l’État.
Dans le même temps, Poutine a assuré que l’armée russe ne va pas mobiliser de forces supplémentaires. La Russie n’a pas déclaré la guerre à l’Ukraine. Si les groupes russes stationnés dans le Donbass et dans d’autres régions d’Ukraine ne sont pas renforcés par des forces supplémentaires, on ne voit pas comment l’armée russe pourrait exécuter l’ordre de Choïgou.
Source : South Front
5-Zelensky sera-t-il éliminé ?
Ukraine : Zelensky ne fait plus confiance à son entourage et procède à un balayage.
Alors que le président ukrainien Vladimir Zelenski semble ne plus avoir confiance en certains de ses collaborateurs, il a procédé au limogeage de deux hauts responsables du pays et à l’arrestation d’un autre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a démis de ses fonctions la procureure générale du pays, Irina Venediktova et suspendu le chef du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU), Ivan Bakanov. Les deux décrets ont été publiés ce dimanche sur le site de la présidence.
Dans la foulée, Zelensky avait ordonné plus tôt, l’arrestation de l’ancien chef du Service de sécurité de l’Ukraine (SBU), Oleg Koulinitch, qui a été interpellé le 16 juillet, en Crimée et est soupçonné de haute trahison. Le dirigeant du pays a annoncé la nouvelle sur sa chaîne Telegram, rappelant qu’il l’avait limogé dès le début de l’opération spéciale de la Russie. « Nous constatons que cette décision était absolument justifiée. »
Il a affirmé que les preuves étaient suffisantes pour l’accuser de haute trahison. « Tous ceux qui, avec lui, faisaient partie du groupe criminel déployant des activités dans l’intérêt de la Russie assumeront également leurs responsabilités », a-t-il ajouté. Il a affirmé qu’il s’agissait de la remise à la Russie d’informations secrètes et d’autres faits de coopération avec les services secrets russes.
Selon l’agence RBC-Ukraine, l’ancien chef du SBU en Crimée, Oleg Koulinitch, travaillait au sein des services au moment de son interpellation. Il était l’adjoint du patron du SBU, Ivan Bakanov, qui a été limogé par Volodymyr Zelensky.
Source : Actu Cameroun