Le site web israélien NZIV prétend dans un rapport que la présence d'unités iraniennes a considérablement augmenté en Syrie ces derniers jours, que l’armée iranienne a commencé à déployer de nouvelles installations dans la province syrienne de Deir ez-Zor, qui constituent une "menace pour Israël", ce qui laisse entendre que l'entité, après avoir raté son coup de l'aéroport de Damas, entendaient mettre définitivement hors service, planifie de lancer de nouvelles frappes contre le territoire syrien.
Au fait juste après la frappe du 11 juin contre un aéroport de Damas qui est désormais rouvert et reçoit à plein régime vols civils et militaires iraniens et autres, certaine presse de la région avaient publié des articles comme quoi l'entité pourrait cette fois frapper le palais présidentiel de Damas. "Israël a averti le président syrien Bachar al-Assad qu'un de ses palais serait sa prochaine cible s'il continuait à autoriser les transferts d'armes iraniennes à travers son pays", a rapporté le journal saoudien Elaph le 13 juin.
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Et de poursuivre : "Un haut responsable israélien a déclaré qu'Israël se préparait à des opérations au plus profond de la Syrie, sans en informer la Russie. Cela survient quelques jours après la fermeture forcée de l’aéroport de Damas après qu'une piste a été gravement endommagée par les bombardements israéliens, qui auraient visé la livraison d'un système d'armement iranien." Puis à la même époque, le journal israélien Israel Hayom avait prétendu que l'attaque contre l'aéroport visait à faire pression sur Assad pour qu'il adopte une position plus ferme contre l'utilisation par l'Iran de l'infrastructure syrienne pour faire passer en contrebande des armes avancées au Hezbollah au Liban.
L'attaque israélienne contre l'aéroport a été effectivement condamnée par la Russie, qui a convoqué l'ambassadeur sioniste et a même rédigé une première l'avant-texte d'une résolution contre Israël à proposer devant le conseil de sécurité, texte que d'aucuns ont qualifié de casus belli russe à l'entité. La Russie s’en est surtout prise à Israël, utilisant une littérature parfaitement nouvelle truffée de termes tels "la pratique odieuse" des frappes israéliennes contre des infrastructures civiles – des attaques qui, a-t-elle ajouté, sont "des provocations" qui constituent "une violation des règles de base du droit international".
Malgré de lourds dégâts, l'aéroport a repris ses activités il y a quelques jours .
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Mais que se passera-t-il si Israël frappe cette fois Damas ou encore le palais de la présidence?
Y aura-t-il une riposte terrestre ou aérienne?
Depuis quelques jours, la presse sioniste est hantée par le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, qui aurait établi "plus d'une dizaine de nouveaux postes d'observation le long de la frontière nord d'Israël ces dernières semaines".
L'armée israélienne accuse ces-jours ci et pour la enième fois le Hezbollah de mener des activités clandestines le long de la frontière entre la Palestine occupée et le Liban sous couvert d'activités d'un groupe environnemental connu sous le nom de "Vert sans frontières", et a publié des informations concernant un nouveau site d'observation au début du mois.
Le correspondant de la Chaîne 12 a ainsi rapporté qu'au moins 15 sites, occupés par des membres du Hezbollah 24 heures sur 24, ont été construits ces dernières semaines. Ils comprennent chacun un poste ou une tour d'observation et deux ou trois bâtiments résidentiels et logistiques. Et si ces bases qui font preuve selon Israël d'un regain d'activité était un prélude à une infiltration au cas où Israël larguerait des bombes sur Damas?
Mais il y a plus : depuis quelques heures une terrifiante vidéo pour l'armée de l'air sioniste fait le tour de la toile, vidéo que Avia.pro commente ainsi :
"Les avions de combat israéliens F-35 ont raté leurs cibles à deux reprises devant Naftali Bennet et les commandants de Tsahal. Il s'est avéré que deux chasseurs F-35 de l'armée de l'air israélienne étaient censés toucher une cible au sol sous la forme d'un canon d'artillerie remorqué et d'un tracteur militaire, mais aucun des deux avions n'a pu frapper avec succès. À en juger par les lieux d'impact, ni le canon ni le camion n'ont subi de dommages critiques, bien que ce dernier, dans le cas d'une utilisation réelle, aurait bien pu être endommagé par des éclats d'obus. Sur la séquence vidéo présentée, vous pouvez voir le moment des frappes d'entraînement des avions de combat israéliens. Le Premier ministre israélien Naftali Bennet et la -soi-disant- direction des Forces de défense israéliennes (FDI) ont personnellement observé les frappes, cependant, ces dernières n'ont dû être surprises que de manière négative - le premier avion a raté sa cible d'environ 5 à 6 mètres, tandis que les munitions, tirées par le deuxième chasseur F-35, ne sont même pas entrées dans le cadre de l'opérateur qui tirait - un échec, selon diverses estimations, pourrait atteindre 8 à 10 mètres".
Et Avia d'ajouter: "L'armée israélienne, malgré les demandes des médias locaux, a refusé de commenter un si faible niveau de ferrage pour les pilotes israéliens, cependant, la situation indique que l'armée de l'air israélienne n'est absolument pas préparée à travailler même sur des cibles fixes, sans parler du fait que dans dans le cas d'une utilisation réelle au combat, les chasseurs auraient été simplement détruits par les systèmes de défense aérienne. Cette terrible contre-performance arrive alors qu’Israël menace de frapper Damas et que parallèlement les pro-Iraniens continuent de le menacer par des missiles tactiques qui eux sont d'une folle précision."
Alors si Israël frappe le palais d'Assad..., que va-t-il se passer?