À peine 72 heures après qu’un ballon-espion de type SKYSTAR 330 eut été mystérieusement abattu au-dessus du passage d’Erez dans le nord-est de Gaza, un ballon survolant à 1500 pieds le Gaza et faisant partie de ce que l’entité qualifiée de son mur de fer, espèce d’ouvrage sous terrain qui étendu sur quel que 65 km de longueur, a pour fonction d’empêcher les infiltrations sous terrain des combattants de la Résistance en territoires occupés de la Palestine, ces infiltrations qui n’en déplaise à l’entité n’ont fait que gagner en nombre depuis l’historique opération Épée de Qods pendant laquelle les militaires sionistes avaient l’impression d’être pris pour cible pas tant depuis Gaza qu’à l’intérieur même des bases à l’intérieur d’Israël, infiltration qui dès mois d’avril de cette année ont pris toute autre forme puisqu’en partance de Jénine elles ont visé droit, la Palestine historique, Tel-Aviv, Néguev, Gush Dan, Haïfa entre autres et ce à travers des opérations commandos dont le modus operandi continue à être entouré du plus grand flou quatre mois plus tard, et bien le Jihad islamique de la Palestine s’est livré lui aussi à une redoutable démonstration de force.
Peu de sources proches de la Résistance en ont parlé, mais alors même qu’Ashkelon et Ashdod se trouvaient toujours en état de choc par le retentissement la veille et pendant 50 longues minutes des sirènes d’alarme et partant la poussé des milliers de colons dans leurs abris, des dizaines de missiles anti navire de JIP ont percé les côtes israéliennes pour aller échoir sans relâche en Méditerranée l’histoire de faire rappeler à Tel-Aviv que ceux qui arrivent à pirater ses sirènes d’alarme électroniques et ceci de façon simultanée à ce que la moitié d’Israël se plonge dans la crainte d’une frappe balistique majeur, et bien son ceux-là même qui se jouent à frapper les côtes israéliennes sans qu’aucun radar ni système d’interception israéliens soit à même de les contrer.
C’est donc très clair, Gaza déplace les combats du sol vers le ciel dans une bipolarisation parfaitement singulière. Ce n’est pas sans raison si le général Brick, l’un des sionistes les plus clairvoyants qui soit signe un récent article dans Haaretz où il parle de l’effet conjugué air-sol des missiles de la Résistance avertissant qu’Israël est entouré de plus de 200 000 missiles, dont des milliers de missiles de précision, comme ceux qui ont frappé les installations pétrolières saoudiennes.
Dans ce contexte, le porte-parole des forces armées iraniennes a affirmé que les mesures militaires conjointes prises par Israël en coopération avec un certain nombre de pays arabes de la région sont dues au désespoir de ce régime.
Elie Hatem, juriste international, et Pierre Dortiguier, politologue, s’expriment sur le sujet.