Peu d'analystes politiques ont relevé la concomitance particulièrement curieuse entre la visite ultra stratégique du président Maduro à Téhéran, visite qui s'est soldée par la signature d'un pacte stratégique de 20 ans, permettant à l'Iran d'étendre sa présence aux Caraïbes au-delà des échanges commerciaux ou des coopération pétrolières d'une part et ce feu vert très inattendu du Nicaragua à ce que l'armée russe puisse déployer ses avions et ses navires dans le pays de l'autre. Et pourtant de l'un à l'autre cas on ne peut s'empêcher de voir un continuum qui consiste à mettre l'Iran et la Russie tout comme le Venezuela et le Nicaragua dans le même camp, celui des Anti US. surtout que des pacte de 20 personne ne croit, transgénérationnelle qu'ils sont, personne ne croit qu'ils restent confiné au seul domaine de coopération scientifique ou économique et qu'ils n'aillent pas toucher la chose militaire. L'Iran et la Russie sont-ils sur le point de se payer un méga levier de pression anti-US aux dimensions militaires aux Caraïbes?
Côté russe il est vrai que le gouvernement Otrega n'a cessé depuis 1979 datez du renversement de la dictature Somoza d'être l'allié indéfectible de la Russie mais de là à les faire venir et installer à quelques km des côtes américaines et ce sous prétexte d'aide humanitaire, c'est un coup qu'aucun analyste ne peut juger neutre surtout en ces de guerre ukrainienne où l’Amérique a établi pas une mais des bases militaires aux portes de la Russie et où elle continue à semer la guerre bien que son agent Zelensky ait reconnu tout à l'heure avoir perdu presque la bataille à Severdonestk. En effet au Nicaragua, ce sont désormais avec les missiles russes que les Yankee devront composer ce qui a tout pour être un méga succès pour Poutine à qui le Venezuela avait refusé une base tout autant que Cuba, ce dernier ayant préféré de s'en tenir à sa base station radar russe.
Avia.pro, website militaire proche de la Défense russe écrit : " Les missiles de croisière russes stationnés au Nicaragua sont capables de détruire la moitié du territoire américain. Dans le contexte du fait que le président du Nicaragua a annoncé que les troupes, les navires et les avions des forces armées de la Fédération de Russie pourraient entrer pour participer à des entraînements et à des exercices, on a appris qu'en cas de déploiement de navires et de sous-marins dans cette région, l'armée russe est capable de mener avec succès des frappes sur l'État de Floride, en utilisant des missiles de croisière Calibre, et dans le cas du déploiement de l'aviation stratégique, des frappes peuvent être menées sur 70% du territoire américain, à condition que des missiles de croisière KH-55 X- 101 missiles de croisière soient utilisés".
Jolie coïncidence que ces missiles KH-55 pouvant bientôt faire leur apparition aux Caraïbes quand on sait qu'au Moyen, l'Iran les a iranisés , et donc renforcé à merveille pour en faire des anti navire Soumar et en donner au Hezbollah qui les affûte à l'heure qu'il est, en prévision à une bataille navale destinées à faire libérer les ressources gazières offshore libanaises des griffes des sionistes. Mais le KH 55 est loin d'être l'unique point qui permet de conclure à une certaine synergie d'acte et de geste entre l'Iran et la Russie dans la région ultra stratégique de l'Atlantique. En effet, le Venezuela à qui les Américains viennent de voler par Argentine interposée, un avion de ligne sous prétexte et l'appareil appartient à l'Iranienne Mhan Air alors même que la compagnie iranienne bête noire des USA pour ses liens avec le CGRI a vendu il y a un an le Boeing au Venezuela, ce même CGRI a construit déjà une usine à drone. Ce dimanche alors même que le président vénézuléine quittait Téhéran , le département d'Etat lancé une tweet mettant à prix de 15 millions de dollar " toute partie qui puisse donner une quelconque information sur les réseaux financiers du CGRI à travers le monde" .
Beaucoup y ont vu une Amerique aux abois qui au bout de quatre décennies de sanction en est encore à quémander des données sur le compte du CGRI. D'autres sont allé plus loin croyant y avoir décelé l'écho de la crainte qu'alimente l’Amérique à l'endroit d'un pacte Iran-Venezuela qui durera vingt ans. Pourquoi? car 20 ans de présence du CGRI aux Caraïbes cela veut dire une conversion totale du non seulement secteur énergétique du pays et cette conversion en est déjà au stade bien avancée avec en amont un dollar supprimé, un troc petrole lourd iranien VS pétrole raffinée au Venezuela ... mais encore du secteur des armements. Par où les choses pourraient commencer? Par cette usine vénézuélienne qui fabrique des Ababil-3. Il y a une quinzaine de jour l'Iran dévoilait en effet une base de drone souterraine abritant quelques 100 drones tactiques ayant des missions définie et étant de six différents modèles différents. Or et pour la première fois dans le monde, l'Iran y a dévoilé des drones uni-moteur et donc ultra léger mais capable de lancer des missiles de croisière!
Rappelons que les missiles croisière se sont mis à l’ordre du jour des pays de haute technologie du monde, depuis l’opération de la « Tempête du désert » en 1991 bien connue des pays des Caraïbes largement soumis aux campagnes d'agression US. En fait, les capacités du vol en basse altitude, la furtivité et la possibilité de porter un coup rapide aux installations stratégiques dans les profondeurs des pays ennemi, ont rendu les missiles de croisière un choix idéal pour n'importe quel combat naval. Or aux Caraïbes c'est navalement qu'il faut cibler les territoires américains ainsi que le laisse entendre le déploiement de KH-55 russe au Nicaragua.
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En effet ces deux types de drones son les seuls modèles de drones uni moteur au monde à pouvoir tirer des missiles de croisière! Et dire que la portée maximale de 200 km place l'engin hors de portée de toute DCA embarqué accordant aux missiles Heydar 1 la capacité de frapper en mode standoff les cibles! N'est-ce pas que ceci dispensera le Venezuela d'équiper ses avions de chasse de missiles standoff au cours de toute bataille anti-côte US à venir? Décidément une alliance quatripatrite répartie deux à deux entre Iran-Venezuela d'une part et Russie-Nicaragua de l'autre est bien trop redoutable pour que les USA ne mettent pas à prix n'importe quelle donnée concernant le réseau de financement du CGRI!
