Samedi 7 mai, presque au moment où les Forces aérospatiales russes larguaient pour la première fois des missiles de croisière furtifs Kh-101, d’une portée de 4500 à 5500 km sur des aérodromes militaires dans l'oblast ukrainien d'Odessa, missiles dont une version nucléaire est déjà bien conçue, ce qui a fait de leur largage sur Odessa un second avertissement de taille depuis le 4 mai, date à laquelle un IL- 80 de l’armée de l’air de la Russie a fait son apparition dans le ciel moscovite moins, comme officiellement annoncée, en vue des répétitions pour le défilé de la journée de la Victoire ce 9 mai pour faire comprendre que Poutine est prêt à aller jusqu’au bout dans sa bataille contre « l’internationale sioniste », fût-ce au prix d’un conflit nucléaire de petite ou de grande échelle, les membres de la très haute délégation de la Résistance palestinienne Hamas en visite depuis plusieurs jours en Russie et ce, à l’invitation expresse de la diplomatie russe, rencontrait juste après des entretiens avec le grand Mufti de Russie, Cheikh Rawil Gaynetin, le chef d’état Tchéchène et commandant en chef de Kadyrovtsy, Ramadan Kadyrov, homme par qui est venu la chute de Marioupol, et l’encerclement d’AzovStal, cette redoutable usine d’acier au sous-sol riche en labo biologique et d'autres armes prohibées.
La presse sioniste qui rapporte cette information tout en soulignant que la tête-à-tête a lieu dans un contexte marqué par une crise sans précédent Moscou/Tel- Aviv avec en toile de fond ces tonitruants propos de Lavrov tenus il y a quelques jours où ce dernier a affirmé noir sur blanc que la IIIe Reich avait des ascendances juives et que la 2e Guerre mondiale d’où fut tirée aux forces Israël pour être imposé de force au peuple du Moyen-Orient était somme toute une affaire Sionistes contre Juifs ignore le contenu des échanges mais se dit vivement inquiet. Non sans raison.
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En effet que la Résistance palestinienne noue des liens d’amitié, de sympathie et peut-être même de coopération avec un Kadyrov qui s’adressant en 2019 aux Tchétchènes vivant la Jordanie avait déclaré « Israël comme étant principal ennemi de l’Islam » et ce alors même que Gaza est impliqué à fond dans une nouvelle étape de sa guerre hybride contre l’entité avec en toile de fond des opérations commandos anti-israéliennes de tout genre à n’en pas finir, n’augure rien de bon pour un Israël qui, depuis qu’elle a décidé de jouer en Ukraine, le visage découvert et de nourrir son rejeton Zelensky en Dôme de fer en Barak 4 ou encore en missiles tactiques « Lora », voire en missiles antinavires « Spear Bleue » d’une portée de 400 km rien que pour pulvériser les navires et les ports russes, craint la réaction russe
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Or cette riposte, Tel-Aviv n’aurait jamais cru qu’elle puisse avoir lieu ailleurs qu’en Syrie, Syrie où elle dit toujours liée par une « entente aérienne avec la Russie ». La Russie va-t-elle droit vers une « russification » de la « carte de Gaza » au grand dam d’un Israël qui pas plus tard que le 19 avril dernier, alors même qu’il avait envoyé ses F-16 bombarder Gaza, s’est trouvé nez à nez avec des portatifs « Strela 9K32 » de fabrication russe du Hamas qui ont poussé l’armée de l’air sioniste à déguerpir et à ne plus revenir ? Si ceci est le cas, alors les choses pourront s’empirer de jour en jour, Strela, Igla ou Kornet n’étant pas les seules armes que l’armée russe pourrait octroyer à la Résistance palestinienne.
En novembre dernier, le ministre sioniste de la Guerre s’inquiétait des « drones Shahed iraniens » qui partis de la base aérienne T4 à Homs en Syrie où sont effectivement stationnés les forces russes, tentaient de se diriger vers Gaza voire la Cisjordanie pour y livrer armes et munitions.
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A l’époque, Gantz avait prétendu que les F-35 Adir israéliens avaient coupé court à ce corridor aérien très singulier en faisant abattre des drones iraniens. Plus tard, soit le 8 mars 2022 une vidéo a même été publiée par l’armée sioniste qui a cru bon d’ illustrer ce ridicule contre- exploit que fut la bataille F-35 Adir, avion de 5e génération furtif d’une part et le drone inhabité « Shahad 191 » de l’autre. Imagions à présent que la Russie s’interpose dans un pareil processus afin de booster l’acheminement d’armes et de munition à destination de Gaza ou de la Cisjordanie, ce qui mène directe à la question suivante : le F-35 Adir saura-t-il alors s’imposer ?
Il suffirait que les radars nouvelle génération trans horizon russe « Container » bien déployés en Syrie se mettent en fonction et qu’ils combinent leur action avec le puissant système de guerre électronique russe Krasukha, une machine qui crée autour d'elle une bulle protectrice pouvant aller jusqu'à 300 kilomètres carrés en brouillant les radars et systèmes de détection en tous genres, notamment ceux de drones, et des avions furtifs pour que ce genre de face-à-face tourne au net désavantage de l’entité. Mais ceci n’est qu’un seul aspect d’une russification de la carte de Gaza et encore le moins nuisible.
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Au fait , jamais la participation russe à la guerre pour la libération de Qods n’aura été aussi cruciale qu’en ce mai 2022, soit un an, jour pour jour après cette historique bataille balistique qu’a été Épée de Qods. Et Comment ? Ce Kadyrov qui a des amis tchétchènes en Jordanie à qui ils s’adressaient il y a deux ans en appelant presque à l’insurrection contre Israël, que se passerait-il s’il leur demandait d’appuyaient plus étroitement Gaza ?
Il y a deux jours un ex-ambassadeur sioniste menaçait le roi de la Jordanie de coup d’Etat s’il continuait à fermer les yeux sur le trafic d’armes à destination de la Cisjordanie, armes qui ont fait que depuis le 22 mars, date du sommet du Néguev, l’entité a connu six opérations commando d’envergure avec en filigrane la liquidation de 19 Sionistes, tous des militaires ou officiers. Personne en Israël n’a évoqué comment ces armes automatiques israéliennes parvenaient à Jénine à Qalqiliyah ou encore à d’autres localités de la Cisjordanie. Mais à partir de ce mai 2022 où le Hamas a rencontré Kadyrov on pourrait miser sur la piste tchétchène.
Mais il y a pire car le commandant Kadyrov tout comme Poutine et Lavrov ont beaucoup de sympathisants au sein des colonies de peuplement, l’entité étant peuplée à plus de 60% par des colons d’origine slave. Jeudi dernier à Elad, une sixième opération anti-sioniste a eu lieu, opération qui s’est bien distinguée des précédentes par les capacités inouïes de ses auteurs qui courent toujours sans que des milliers de soldats sionistes mobilisés à cette fin puissent mettre les mains sur eux, à traverser le fameux mur de séparation, un redoutable ouvrage de huit mètres de haut, de plus 700 km de long et s’étendant le long de la frontière Israël/ Cisjordanie. Et bien cet ouvrage se constitue toute comme la DCA sioniste de plusieurs couches : une pile pyramidale de 6 bobines de fils barbelés et un fossé du côté cisjordanien, un grillage central muni de détecteurs électroniques, des fils barbelés du côté israélien, des routes pour les patrouilles militaires de chaque côté du grillage central, un chemin de sable qui doit permettre d'identifier les traces d'éventuelles incursions.
Or aucune de ces couches n’a réussi à arrêter l’opération d’Elad sur quoi les Sionistes apportent ce matin, pressés par la grogne des colons apeurés, de nouvelles révélations : « … les services de sécurité israéliens ont publié samedi soir de nouveaux détails sur l'opération, notamment que les auteurs ont franchi la Ligne verte par un trou dans le mur dans la région de Rantis et qu'ils étaient en contact, avant qu'ils ne franchissent le mur, avec l'un des morts de l'opération, Oren Ben Yiftach, un habitant de Lod, qui les a transportés à Elad, avant qu'ils ne le tuent… »
Evidemment au stade où en est l’appareil de sécurité en lambeaux d’Israël, la toute dernière partie du récit semble plutôt destinée à rassurer les colons.. Pour le reste, les yeux se tournent plutôt vers cette frange pro-Poutine au sein de l’entité qui après la guerre en Ukraine commence à réaliser l’ampleur de l’arnaque…D’ors et déjà, on parle d’une guerre ukrainophone-Russophone au sein de l’entité …
