Ces 30 missiles et roquettes que la Résistance palestinienne avait tirés dans la nuit de 17 à 18 avril en direction de la Méditerranée et qui ont survolé la bande côtières de l’entité sans qu’aucune batterie de missiles sioniste que ce soit le fameux passoire « Iron Dôme » ou son nouveau annexe à laser « Iron Beam » puissent les intercepter, ces 30 missiles auxquels il conviendrait d’ajouter ce double engin s’abattant la même nuit sur Nahl Oz, situé à 5 km de la bande de Gaza auraient dû bien avertir les Sionistes de ce qu’il y aurait dans toute nouvelle bataille balistique à venir, aussi limitée soit- elle, de redoutables surprises à découvrir, bien plus redoutable qu’ils pourraient se l’imaginer : en effet ces deux roquettes « bêtes » que Gaza a lancées cette nuit de 19 avril, soit 24 heures plus tard, alors même que tout Israël se trouvait en état d’alerte maximal, l’une sur Kissoufim, l’autre sur Ashdod, soit deux colonies situées de 10 à 15 km de la bande de Gaza, engins que l’entité prétend avoir interceptées et abattues sans pour autant pouvoir le prouver, n’avaient nullement pour vocation de faire saigner Israël comme cela fut le cas en mai 2021.
Vidéo: la DCA de Gaza tire et repousse les F-16 israélien/twitter
Certes, ces deux roquettes ont servi à tirer les colons, au bout de « sept merveilleux mois où Gaza nous avaient laissés tranquilles », ainsi que le souligne Ynet dans son édition de ce matin « de la torpeur », les poussant à « s’enterrer encore dans des abris sous terrains », mais leur mission à elles, consistait surtout à tendre un méga piège à l’Armée de l’air israélienne. Un piège dans lequel celle-ci est bien tombée dans la foulée de cet ordre de tir paniqué et entièrement dénué de vision stratégique qu’ont décrété le gourou Bennett et son chef d’état-major et qui a consisté à frapper un site appartenant aux brigades Qassam au sud de Khan Youness après évidemment avoir contacté les Égyptiens pour qu’ils disent au Hamas de l’évacuer puisqu’Israël ne peut à aucun prix, tiraillé qu’il est depuis un mois entre la perspective de nouvelle opération commando en plein territoire occupé d’une part et l’embrasement de la Palestine historique de l’autre, se permettre « une Épée de Qods 2 ». Mais n’est-ce pas que le pire tombe toujours là où on l’attend le moins ?
Mardi alors que les pilotes des F-16 sionistes venaient à s’infiltrer dans le ciel de Gaza, croyant être partis en promenade de santé comme ces 70 dernières années, il se sont trouvés soudain nez à nez avec une DCA gazaouite largement opérationnelle et tirant depuis plusieurs sites dans leur direction ! Cette DCA qu’en mai 2021 l’armée de l’air sioniste n’en avait vu que vaguement les couleurs a eu ce matin une constance de tir si copieux que les F-16 ont été forcés de renoncer à lancer la première vague de frappes et à se replier dans le sud des territoire occupés.
Que compte cette DCA -surprise qui à lire les articles publiés ces dernières heures par la presse israélienne a plus fait que de donner la sueur froide à l’entité ? 9K32 Strela-2, dit cette presse. Mais ce matin en Israël en est-on sûr qu’il s’agisse de ce système portatif sol-air de conception soviétique ? Pas du tout!
car à en juger la puissance de feu il semblerait que ce qu’ont vu les pilotes sionistes fulminer à Gaza s’inspire d’une technologie nettement plus améliorée que ces Stella qui en leur temps faisaient le malheur des ennemis avec leur charge hautement explosive. Sur des images, le « missile intercepteur gazaouite » n’a rien moins que des Tamer israéliens en appui de quoi Bennett a inventé « Iron beam » qu’il a dévoilé cette semaine avec fracas. S’agit-il d’une Sterla iranien, « Misagh-3 » ? Possible.
Vidéo: la fuite des F-16 israéliens et le tir des missiles standoff en lieu et place des bombes contre Gaza/Twitter
Après tout, cette vidéo du premier face à face en mars 2021, « F-35 Adir israélien/Shahed-191 iranien » que Gantz a fait publier ce 8 mars pour prétendre avoir démantelé un corridor d’acheminement d’armes iraniens fait de drones, et qui partirait depuis la base aérienne T4 à Homs en Syrie vers Gaza ou la Cisjordanie, pourrait avoir raté des épisodes entiers de ce qui se passe en ce moment dans le ciel du proche orient, d’ailleurs les sources proches de la Résistance affirment que ce corridor aérien s’est bien élargi depuis mars 2021 et que les radars sionistes en ont largement raté l’extension, ce qui fait qu’on peut aisément voir à travers la DCA gazaouite qui vient de faire sa première démonstration de force, le Misagh 3 iranien, un redoutable portatif doté d’un fusible-choc de type laser. Comment cela fonctionne ? Après avoir lancé le missile vers la cible, un missile de 1.5 mètres de long et d’une portée de 500 à 5000 mètres pour une altitude d’engagement de 900 mètre par second , une source de rayonnement laser à l'intérieur du missile diffuse le lumière autour de 360 degrés ; Et dès qu'il s'approche de la cible et réfléchit le laser, l'ogive du missile s’activée et explose.
C’est le "Iron beam "de Gaza en plus efficace évidemment parce que « Iron beam », déployé sur le front sud a raté la nuit de 17 avril à la fois la salve de 30 missiles et roquettes de Gaza tout comme le double tir de roquette contre Nahl Oz tandis que le « Misagh-3 » palestinien a fait fuir les F-16 Israélienne dans une logique de dissuasion qui s’étend du sud Liban à Gaza. Mais ce piège à « Misagh-3 », une DCA portatif qui peut être monté et où a échoué la tête en premier l’armée de l’air sioniste n’a pas été la seule surprise d’hier soir.
Photo: Misagh-3 moté sur un camion/twitter
Photo : des drones Ababil-5
Au fait la guerre hybride de la Résistance contre Israël qui bat son plein est entrée dans une phase si délicate que n’importe quel agissement israélien, à quel que niveau qu’elle se place, se retourne immédiatement contre Israël : dans le ciel de Gaza, dans l’enceinte de la Mosquée d’al-Aqssa ou dans les rues de Haïfa. Cela s’appel le « Grand Reset » version la Résistance.
Vidéo: Haifa divisé en deux camps Sionistes et Palestiniens, 17 avril/twitter
La queue du drone est de la même forme connue H de la série Ababil-3 et Atlas, mais son avant est d’une conception plus sophistiquée que les drones de la famille Mohajer-6.
Les images témoignent de l’élargissement de l’envergure des ailes et de l’augmentation du volume de munitions transportées par le drone. Une autre caractéristique importante de ce nouveau drone est que son train d’atterrissage peut être replié à l’intérieur du fuselage, tout comme un avion, ce qui lui apporte plus de vitesse. Rien d’officiel n’a été encore divulgué sur les caractéristiques du drone Ababil-5 mais sa taille plus grande et sa puissance renforcée de port de munitions, disent qu’il dépassera le Mohajer-6, du point de vue de l’endurance, de l’altitude de et évidemment le port de munitions. Ou ce qui revient au même Gaza n’a pas que la DCA plus fort que le Dome de fer et Iron beam. Il aurait aussi ses « F-16 »...