Entre les deux tours de la présidentielle ce n’est pas seulement l’Ukraine ou encore le fait de la surarmer quitte à couper davantage de ponts avec la Russie qui occupait, suivant son agenda atlantiste le président sortant Macron. Au Moyen-Orient aussi la France travaillée a la satisfaction des désirs US même si cela va à rebours de ses intérêts. La France a annoncé, jeudi, l’ouverture d’une mission diplomatique dans la ville irakienne de Mossoul. L’objectif ? Officiellement par Souci pour les chrétiens d’Irak :
« La prochaine réouverture d’un consulat général de France à Mossoul est une étape importante de notre partenariat historique et stratégique avec l’Irak », a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
Difficile de croire pourtant le Quai d’Orsay du président sortant soucieux du sort des chrétiens d’Irak quand voit le sort que la France a réservé aux chrétiens du Liban dans la foulée de la double explosion du 4 août 2020. Alors qu’elle est la vraie mission du consulat ?
Le consulat facilitera l’assistance dans les domaines humanitaire, culturel, éducatif et de la recherche, tout en renforçant les liens avec la société civile dans le gouvernorat de Ninive, ajoute le communiqué en allusion à la visite du président Emmanuel Macron qui avait annoncé la réouverture du consulat et des écoles chrétiennes francophones de la région lors de sa visite à Mossoul, en août dernier.
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Or dès qu’il y a l’évocation des questions humanitaires on ne peut ne pas penser au sort de la Libye de l’Irak de l’Afrique soit des contrées où la France atlantiste a prodigué son assistance humanitaire non pas à la population, mais aux projets USA/OTAN. Or à Mossoul, Américains et otaniens au nombre desquels figurent les Turcs en suivent justement un : Dépité dans le nord de la Syrie par une guerre ukrainienne qui risque à tout moment de lui faire éclater à la figure la colère russe la Turquie d’Erdogan cherche depuis quelque temps à replacer son œuvre de conquête d’Idlib vers le nord de l’Irak et ce dans le strict objectif de sécuriser cette route terrestre de trafic du pétrole syrien que l’Amérique volé, mais de plus en plus difficilement pour cause des attaques aux missiles et roquettes de la Résistance. Après tout une bande frontalière étendue du nord de la Syrie au nord de l’Irak juste la où devrait transiter le pétrole volé syrien pour rejoindre celui d’Erbil puis de la partir à bord des pétroliers turcs en Israël ce n’est pas un objectif à laquelle Jupiter dirait non vu ses liens avec Israël et les amis kurdes de ce dernier. Mais que risque Paris à vouloir s’en mêler à la casse du siècle à savoir le détournement du pétrole syro-irakien ?
Des sources d’information irakiennes ont rapporté le mercredi 30 mars qu’une attaque à la roquette touchant une base de l’armée d’occupation turque à Mossoul, Zelikan. C’était la qualité des attaques du genre à s’être produites depuis quelques semaines.
La Turquie a mené plusieurs opérations militaires au cours de l’année écoulée sous le prétexte de combattre les groupes terroristes dans le nord de l’Irak et a récemment évoqué une possible attaque de la région de Sinjar, dans la province occidentale de Ninive.
L’attaque a été revendiqué par le groupe « Libérateur de Sinjar » pour qui toute partie participant aux projets US en Irak est occupant et passible d’attaque d’envergure. Jusqu’où ira la France à Mossoul ?