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« Vous vous en mêlez trop des affaires irakiennes »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Washington réaffirme que les attaques contre les forces américaines ont augmenté de 400%. (Photo d'archives)

C’est le choc puissance 10 dans le camp Anglo-Saxon! Personne n’aurait cru qu’autant de pétrodollars émiratis dépensés, des centaines d’heures de cogitation et de planification faites par l’ambassade US et britannique aboutissent à une défaite si colossale des Anglo-Saxons. Car ce trucage de résultats des élections parlementaires, il y a des semaines visait à faire à vrai dire à limiter la méga casse qu’est l’intenable situation dans laquelle se trouve l’armée US assaillie qu’elle est par les Résistants irakiens et les Britanniques avaient la mission de transformer la défaite militaire US en Irak en victoire diplomatique US/GB. À deux reprises ces deux dernières semaines le Parlement irakien a boycotté grâce à la Résistance le trio Premier ministre-Président-Président du Parlement proposé par le courant pro british…, et ce dimanche c’est cette victoire que Hadi al-Ameri à jeté à la figure de l’ambassadeur britannique à Bagdad.

Washington réaffirme que les attaques contre les forces américaines ont augmenté de 400 % après l’assassinat du général Soleimani et le blacklisting du Corps des gardiens de la Révolution islamique.

S’exprimant lors d’un point de presse jeudi 31 mars, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré qu’entre 2019 et 2020, le nombre d’attaques menées par ce qu’il a appelé « des groupes soutenus par l’Iran » en Irak avait augmenté de 400 %.

« C’était au lendemain de la décision d’abandonner le JCPOA », a déclaré Price, en utilisant un acronyme pour le Plan d’action global conjoint (PGAC), ou l’accord avec l’Iran, que les États-Unis ont quitté en mai 2018.

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« C’était au lendemain de la décision de désigner le CGRI comme organisation terroriste étrangère. C’était au lendemain du meurtre de Soleimani (…) », a-t-il déclaré.

Selon Price, dans presque tout ce que la politique de l’ancienne administration américaine avait promis concernant l’Iran, « l’exact opposé s’est concrétisé ».

Concernant les négociations de Vienne pour la levée des sanctions, Ned Price a fait part des progrès accomplis pendant ces dernières semaines, ajoutant qu’il y avait un petit nombre de questions en suspens.

Il a souligné que les États-Unis estimaient désormais qu’un JCPOA relancé « apporterait des avantages (…) ».

L’Iran reconnaît que l’indécision de Washington est à blâmer pour la prolongation des pourparlers, car un certain nombre de questions clés restent non résolues, allant de la suppression de toutes les sanctions post-JCPOA à la fourniture de garanties par la partie américaine qu’elle ne quittera plus l’accord.

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Dans la foulée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l’un des principaux problèmes qui avaient empêché la finalisation de l’accord était le retrait du CGRI de la liste noire américaine. « Nous n’abonderons pas notre condition à propos du CGRI. Elle fait partie intégrante de nos négociations (…) », a réitéré M. Amir-Abdollahian.

L’Irak rejette toute ingérence de Londres dans ses affaires intérieures 

C'est dans un tel contexte que le chef de l’Alliance Fatah a accusé le Royaume-Uni d’intervenir dans les affaires politiques d’Irak.

« Les données que nous avons reçues des services de renseignement étranger mettent en évidence votre intervention ininterrompue dans les affaires politiques de l’Irak », s’est adressé Hadi al-Ameri à Mark Bryson-Richardson, lors d’un tête-à-tête à Bagdad.

« La stabilité de la région dépend de la stabilité de l’Irak », a-t-il souligné.

« Nous cherchons à trouver une entente chiite-chiite qui entraînera, pour sa part, une entente parmi les Kurdes et qui mettra fin à la discorde entre les Kurdes. »

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Hadi al-Ameri a souligné que les partis chiites irakiens essaieraient de former une faction qui pourrait défendre leur droit à contribuer dans le processus de la présentation d’un candidat pour le poste de Premier ministre.    

De son côté, l’ambassadeur britannique en poste à Bagdad a déclaré que son pays projetait de développer ses relations avec l’Irak.

Téhéran soutient l’unité, l’indépendance et la sécurité de l’Irak

Ce dimanche, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue irakien, le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré que la République islamique d’Iran soutenait l’unité, l’indépendance, la sécurité et la promotion du statut régional et international de l’Irak. « Le moindre état d’insécurité en Irak nuit à toute la région, car cela empêche le peuple irakien de bénéficier de leurs intérêts et prévient également la mise en place d’un gouvernement puissant », a souligné Ebrahim Raïssi.

Le président iranien s’est dit ensuite pour le déploiement de la sécurité et de la paix dans la région sans ingérence des étrangers. « Plus le temps passe, plus les propos du Leader suprême de la Révolution font preuve de leur véracité lorsqu’il a dit que les États-Unis n’étaient pas bienveillants pour les nations musulmanes de la région, notamment pour les Irakiens. Aujourd’hui, il n’est plus caché à personne que les étrangers ne se soucient que de leurs propres intérêts et de leur domination. »

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« Quiconque sous-estime les objectifs hégémoniques des États-Unis et d’Israël foulera aux pieds les intérêts de sa nation et sera haï par les nations musulmanes », a réaffirmé le président iranien.

De son côté, le président irakien, Barham Saleh, a déclaré que l’Irak comptait sur la République islamique d’Iran pour que la sécurité et la stabilité soient établies dans la région.

Il a confirmé les propos de son homologue iranien en disant que les crises de la région ne pourraient être réglées que par les pays de la région sans ingérence des étrangers.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV