Selon le service international de l’agence de presse Fars, le journal israélien Haaretz a rapporté jeudi que la délégation russe aux Nations unies a réagi par des représailles contre cette prise de position officielle de Tel-Aviv envers la crise ukrainienne.
« La Russie ne reconnaît pas non plus la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan », a déclaré la délégation russe après la décision d’hier de Tel-Aviv, selon le rapport.
« Le Golan fait partie intégrante de la Syrie. Nous sommes préoccupés par les projets d’expansion de colonies menés par Israël dans les territoires occupés », insiste la partie russe.
Haaretz a écrit que la déclaration avait été lue après le soutien affiché hier par Israël à l’Ukraine et quelques heures avant le déclenchement de la guerre.
Selon le rapport, les remarques ont été faites par Dmitry Polyansky, représentant adjoint de la Russie auprès des Nations unies, lors d’une réunion du Conseil de sécurité. Le compte rendu officiel de la délégation russe sur cette position a été immédiatement publié sur Twitter.
Dans sa première déclaration publique sur la crise actuelle entre Kiev et Moscou, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré hier après-midi par la voix de son porte-parole que le régime de Tel-Aviv « soutient l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine ».
Il a également exprimé des inquiétudes israéliennes face à la décision de la Russie de reconnaître l’indépendance des deux régions de Lougansk et de Donetsk dans l’est de l’Ukraine.
La crise en Ukraine puise ses racines dans les provocations de l’OTAN (Téhéran)
Il s’agit là peut-être d’un radical rapprochement de la Russie vis-à-vis de la Résistance qui ne fait pas de mystère sur sa volonté de récupérer le Golan par voie militaire. Ce rapprochement a trouvé aussitôt écho coté de la Résistance, le ministre iranien des Affaires étrangères ayant condamné pour la première fois en termes clairs l’OTAN pour avoir provoqué la guerre.
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, déclarant que la crise ukrainienne puise ses racines dans les « actions provocatrices » de l’OTAN, a précisé : « Nous ne considérons pas le recours à la guerre comme une solution ».
Il est à signaler qu’en réponse à une demande d’assistance militaire des dirigeants de la région pro-russe de l’est de l’Ukraine, le Président russe Vladimir Poutine a ordonné une intervention militaire spéciale dans la région de Donbass.
Selon l'agence de presse Fars, le très haut diplomate iranien, Hossein Amir-Abdollahian s’attardant sur les récentes évolutions ukrainiennes, lors d’une conférence de presse conjointe aux côtés de son homologue omanais mercredi a indiqué : « Nous ne sommes pas satisfaits de ce qui s’est passé en Ukraine. Malheureusement, le comportement provocateur de l’OTAN et des États-Unis a alimenté la crise et suscité beaucoup d’inquiétude près des frontières septentrionales et autour de l’Iran. »
« Nous exhortons toutes les parties à mettre fin à cette crise par des voies diplomatiques et pacifiques », a insisté le Chef de la diplomatie iranienne.
« La position claire et sans équivoque de l’Iran est que l’intervention des États-Unis et de l’OTAN n’aidera point au règlement de la crise; par contre il s’agit là d’une action provocatrice. La guerre n’est pas la solution à la crise » a encore insisté Amir-Abdollahian avant de plaider pour le dialogue et l’adoption de solutions pacifiques. »
Il a émis l'espoir que la crise pourra être maîtrisée et qu’elle ne sera plus compliquée.
Il convient de mentionner que Hossein Amir-Abdollahian lors d’un appel téléphonique ce jeudi 24 février avec l’ambassadeur d’Iran à Kiev a été informé de la situation des Iraniens résidant en Ukraine. Donnant des recommandations nécessaires il a réitéré sur la fourniture de services par l’ambassade aux Iraniens vivant en Ukraine 24 heures sur 24.
