C'est extraordinaire la mauvaise foi des occidentaux depuis que leader Éthiopien a repris la main sur les régions que les rebelles avaient conquis à l'aide du soutien en arme et en effectif des occidentaux qui, sous les décors de l'aide humanitaire, était à l'origine d'un trafic d'arme sans précédent au Tigré.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Cameroun: le gouvernement accuse Médecins sans frontières d'aider des séparatistes:
Le gouvernement accuse l'ONG Médecins sans frontières d'avoir aidé des séparatistes au Cameroun anglophone, dans la province du Sud-Ouest. Des accusations rejetées par l'ONG, qui assure avoir suivi le même protocole que d'habitude.
Les autorités affirment qu'une ambulance de l'organisation a pris en charge un chef milicien sans les avertir. L’affaire débute dimanche matin lorsqu'un véhicule de Médecins sans frontières (MSF) est arrêté à un check-point dans la localité de Nguti avec à son bord, un leader séparatiste blessé.
Selon le communiqué du ministère de la Défense camerounais publié lundi, cet homme, connu sous le nom de guerre de « général Moving Star », avait en sa possession « une fausse fiche d'évacuation », montée « de toutes pièces », « avec la couverture des responsables locaux de MSF ». La preuve, pour le ministère, de « relations étroites avec les terroristes ».
Les autorités administratives n'auraient pas été notifiées de l'opération, contrairement aux protocoles opérationnels en vigueur dans la région.
Les pays d’Afrique connaissent le rôle réel des ONG dans leur pays. Ils connaissent les liens qu’elles entretiennent avec les groupes terroristes, les groupes rebelles de type séparatiste et de quelle manières ces groupes sont alimentés aussi bien en vivre qu’en armement. De nombreuses enquêtes de la part de plusieurs États africains sont arrivées à cette même conclusion.
Lors de la publication du dernier rapport de l’ONU concernant la Centrafrique et les pseudo exactions des militaires russes envers la population centrafricaine ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre. Bangui a ouvertement remis en question cette enquête en déclarant, par la voix de son porte-parole, Ange Maxime Kazagui, que le gouvernement n’était même pas au courant de cette enquête. Et l’ONU utilise souvent ce genre de procédé afin de constituer un dossier dans le but d’influencer la Communauté internationale et, entre autres, obtenir des voix notamment au Conseil de Sécurité.
C’est pour ça que de plus en plus de pays africains émettent de plus en plus de réserves quant à la présence de ces ONG, qui sont considérées comme dangereuses et néfastes pour la stabilité des pays d’Afrique.
Bref, les plans de l’Empire tombent à l’eau, et il tente maintenant de créer des scénarios comme l’assassinat des employés d’une ONG afin de passer à la vitesse supérieure et mettre encore plus de pression sur les États d’Afrique afin qu’il courbe l’échine devant l’Occident. Mais le soulèvement contre le néocolonialisme s’accroît en Afrique et en aucun cas, les pays occidentaux ne peuvent plus contrôler la situation. Et ce n’est qu’un début.
2. Éthiopie: l'axe US-OTAN remue ciel et terre:
C'est extraordinaire la mauvaise foi des occidentaux depuis que leader Éthiopien a repris la main sur les régions que les rebelles avaient conquis à l'aide du soutien en arme et en effectif des occidentaux qui, sous les décors de l'aide humanitaire était à l'origine d'un trafic d'arme sans précédent au Tigré.
Cette fois-ci et dans leur nouvelles tentatives, les "rebelles" en appelle à la solidarité internationale musulmane.
Pourquoi? Et bien il s'agit d'introduire le paramètre religieux dans cette guerre que l'occident a voulu ethnique et confessionnel sans y toutefois parvenir.
Évidemment les musulmans dont les rebelles parlent ne sont ni les Maghrébins ni les Sahéliens mais ceux- là même qui en Syrie n'ont jamais cessé de soutenir les terroristes et qui ont facilité la tâche à la fois aux puissances occidentales à l'effet de saper les fondements de l'État syrien, que pour l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Émirats, sans oublier le Soudan et l'Égypte. L'objectif étant de régionaliser le conflit mais l'Éthiopie à prouvé comment contourner ces obstacles.
En commençant par soutenir les Tigréens, qui sont particulièrement proches d’Israël pour cause de leur confession, l’axe US-Israël a tenté de pousser le PM Abiy Ahmed à s’aligner sur ses diktats. Or, grâce à l’intelligence du PM et à la vigilance du peuple éthiopien, la tentative a échoué.
C’est ensuite en accusant l’Éthiopie d’avoir lancé des attaques contre le Soudan et l’Érythrée voisin qu’on a tenté de mettre en place un conflit qui aurait pu impliquer plusieurs pays de l’Afrique de l’Est.
Étant donné que toutes ces tentatives ont échoué les unes après les autres, l’axe américano-israélien va cette fois-ci vers un nouveau prétexte: le facteur de la religion.
Jusqu’ici, ces pièges ont tous fini par échouer. L’axe israélo-américain est visiblement prêt à tout pour empêcher la Corne de l'Afrique de se développer et devenir un hub économique à l’échelle mondiale. D’autant plus que, outre la Chine ou la Russie, certains pays de l’axe de la Résistance comme l’Iran tendent la main pour aider les pays d’Afrique à sortir de la spirale impérialiste qui les a enfermés. Il va de soi que ces pays ne refusent pas les aides qui leur permettent de se développer au niveau mondial.
Ce qui montre l’intérêt particulier de l’axe israélo-américain de déstabiliser à tout prix la région pour empêcher les autorités des pays de la Corne de se tourner vers d'autres partenaires qui leur apporteraient sans aucun doute des profits plus importants. Pourtant, les pays d’Afrique sont bien décidés à mettre en échec ces plans néocoloniaux et de s’unir pour mettre une bonne fois pour toutes un terme à la présence occidentale néfaste sur le continent.
3. RDC: l'armée face à une nouvelle rébellion dans le Sud-Kivu ?
Selon RFI, la situation sécuritaire dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, dans la province du Sud-Kivu est préoccupante. Après des jours de combat, l’armée dit avoir récupéré des mains d’une coalition des milices la cité de Kamombo. Mais ces hommes armés occupent encore d’autres localités aux alentours.
Luc Michel, géopoliticien nous ne dit plus.