Au sommaire :
1- L'Iran sort ses nouveaux sous-marins
Lors d’une cérémonie en présence du coordinateur adjoint de l’armée et du commandant de la marine iranienne, les dernières réalisations en matière d’équipements navals de la marine ont été dévoilées. Lors de cette cérémonie, le destroyer Alvand ainsi que 4 sous-marins de fabrication iranienne ont été livrés à la marine iranienne.
Le capitaine Pourkazazi, le commandant des chantiers navals de la marine iranienne, a déclaré que la marine iranienne possédait des équipements militaires de pointe pour endiguer toute action hostile de l’ennemi.
« Conformément aux ordres du commandant suprême des forces armées, dans le cadre du maintien de la stabilité, de la sécurité et de l’intégrité territoriale du pays, la marine iranienne a franchi sa deuxième étape en reconstruisant un autre destroyer naval lourd et a pu moderniser ses équipements militaires sans aucune dépendance aux fournisseurs étrangers », a fait part le capitaine Pourkazazi.
« Ayant une vitesse de 36 nœuds, le destroyer Alvand pèse 1300 tonnes et mesure 150 mètres de long. Le processus de la conception et la mise à niveau des systèmes de propulsion et des systèmes de défense du destroyer Alvand ont été achevés en 260 jours nécessitant 46 000 heures de travail et remplaçant 41 tonnes de tôles d’acier », a ajouté le capitaine Pourkazazi.
Concernant de la livraison de 4 sous-marins humide de type Sabehat-15, le capitaine Pourkazazi a indiqué : « D’une longueur de 8 mètres et d’un poids de 2,5 tonnes, le sous-marin Sabehat-15 est capable de rester en mer pendant 10 jours. Il a une mission de reconnaissance, de patrouille, de pénétration dans les quais de l’adversaire et de destruction de navires ennemis ».
La furtivité, la capacité d’effectuer des opérations nocturne, la petite taille et l’efficacité élevée constituent les caractéristiques principales du sous-marin Sabehat-15.
2- Macron sera-t-il réélu ?
Emmanuel Macron a fait diffuser par TF1 une émission interminable, dans sa bonne tradition, où il jouait son va-tout pour purger son image de tous les bouchons pas encore digérés par les Français (notamment l’affaire des Gilets jaunes). Comme par hasard, mais l’entourage présidentiel jure que c’est sans lien, l’émission était diffusée à l’heure où l’ancienne Young Leader sélectionnée par l’ambassade des États-Unis en 2002 pour recevoir la bonne parole de l’Oncle Sam devait s’exprimer devant les Français.
De l’avis quasi-unanime de la presse subventionnée, l’exercice était formellement réussi. Mais voici pourquoi, selon nous, il tient plus du chant du cygne que du branle-bas de combat pour le Président sortant.
Une audience en berne pour un président usé
Si l’objectif du président Macron était de remobiliser le pays (après une conférence de presse tenue six jours plus tôt qui n’a intéressé personne), il est plutôt manqué, selon la presse subventionnée (les révolutions dévorent toujours leurs propres enfants).
En effet, le président n’a « capté » que 3,8 millions de téléspectateurs, soit moins que la finale de Koh Lanta la veille… Certes, TF1 est arrivée en tête des audiences, mais avec seulement « 17,6 % des femmes responsables des achats de moins de 50 ans ».
Cette piètre performance ne s’invente pas ! Où était Brigitte à cette heure-là ?
En tout cas, le produit marketing Macron ne fait plus recette. Il est usé, discrédité, victime d’une réputation probablement entachée sans réparation possible.
La remontada promet d’être très compliquée !
Un président dans l’œil du cyclone
La conjonction astrale qui avait porté Macron au pouvoir en 2017 ne semble donc pas aussi bien alignée cette année, et les chances de voir Emmanuel Macron se succéder à lui-même semblent désormais beaucoup plus compromises que la macronie ne le pensait.
Nous avons déjà relevé l’étrange timing de l’interpellation et de la garde à vue de Alexandre Benalla. Le « chargé de mission » était interrogé (si l’on en croit la presse subventionnée, toujours prête à faire circuler les bonnes fake news) sur un éventuel abus de sa position à l’Élysée pour avoir accès à des oligarques russes proches de Poutine.
Alors, comme ça, quand on travaille à la présidence, on a accès à des proches de Poutine ? Ce genre d’affirmations fleure bon l’opération de déstabilisation téléguidée, telle que François Fillon l’a connue.
Dans le même temps, la rumeur court avec une vivacité étrange, affirmant que Brigitte Macron est en réalité un homme, ou un transgenre. Cette affirmation initialement parue dans Faits & Documents en octobre 2021 n’avait guère suscité de passion.
On se demande bien pourquoi, tout à coup, elle s’impose comme un scoop sur les réseaux sociaux.
Là encore, ça sent la boule puante de campagne. Et cette fois, elle vise un Président pris dans la nasse.
Salissez ! salissez ! il en restera toujours quelque chose ! diraient Rudy Reichstag ou Tristan Mendès-France, de Conspiracy Watch.
Les premières trahisons arrivent
Les premiers signaux d’un affaiblissement systémique du président de la République apparaissent. Les trahisons en sont toujours les signes avant-coureurs.
Dans ce chapitre, on versera les paroles perfides prononcées par Gérald Darmanin, évoquant le mari de Emmanuel Macron et expliquant que, compte tenu de la violence des attaques personnelles, le président n’était pas encore sûr de se présenter.
En matière de trahison, Darmanin s’y connaît et peut donner des leçons à beaucoup de monde.
Il n’en fallait pas plus pour que la rumeur court, selon laquelle Valérie Pécresse aurait déjà promis un poste à Darmanin dans son gouvernement.
Macron empêché de se présenter ?
Les semaines à venir nous en diront plus. Mais les prémices auxquelles nous assistons ne sont pas anodines : si l’on admet l’hypothèse que la caste mondialisée veut arrimer la France dans le libre échange et dans le multilatéralisme forcené de l’Union européenne, une concurrence forte entre Macron et Pécresse serait nuisible et ferait le jeu d’une candidature mal contrôlée. Or, Macron a déçu. Nous l’avons évoqué la semaine dernière : il n’est plus en capacité de « refonder l’Europe », et ses propositions d’hier montrent bien qu’il a seulement l’ambition d’être le Président des fonctionnaires.
On est loin des réformes systémiques, impopulaires, qu’il faudrait pour replacer la France dans le peloton des pays occidentaux leaders. Pécresse aurait probablement moins d’états d’âme.
Les dernières années montrent que la caste mondialisée a une hantise : celle du triomphe des « souverainistes », des « nationalistes », des « populistes », à la Trump, à la Nigel Farage, et même à la Sebastian Kurz, en Autriche, qui entravent l’expansion permanente du multilatéralisme.
De là à penser que Macron manquera singulièrement d’alliés pour se présenter, et que tout sera fait que seule Valérie Pécresse reste en lice, il n’y a qu’un pas.
Source : Le Courrier des Stratèges
3- Syrie : la Russie inaugure le chapitre « drone »
L'utilisation active par les terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Sham des systèmes antichars américains BGM-71 TOW a permis la destruction d’une grande quantité d’équipements militaires syriens.
Néanmoins, la situation a radicalement changé après que la Russie a commencé à utiliser ses munitions de vagabondage en Syrie - les rangs des terroristes ont considérablement diminué et aujourd'hui, ils se retrouvent pratiquement démunis face aux systèmes de missiles antichars lourds.
Des vidéos témoignent de l'utilisation de drones-kamikazes russes de type Lancet en Syrie. Il a été possible d'éliminer deux personnages clés.
Les drones-kamikazes russes Lancet ont reçu une très haute appréciation, car ses appareils, apparus dans l'armée russe relativement récemment, ont permis de mener des missions clés liées à l'élimination des terroristes, la destruction d'installations terroristes, des camps djihadistes, etc.
Source : Avia.pro
4- L'US Navy embauche la marine française !
En septembre, alors que l’ambassadeur de France aux États-Unis était rappelé à Paris suite à l’affaire des sous-marins australiens, la Marine nationale maintint sa participation aux commémorations du 240e anniversaire de la bataille – décisive – de Cheasapeake, dont l’issue fut acquise aux dépens de la Royal Navy par l’amiral de Grasse.
Ainsi, à l’époque, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Améthyste se trouvait en escale aux États-Unis… De même que la frégate multimissions [FREMM] Aquitaine. Et l’amiral Pierre Vandier, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM] assista, à Annapolis, à une cérémonie dédiée à la mémoire des marins français tombés lors de la bataille de Cheasapeake [« acte fondateur de l’amitié entre la France et les États-Unis », écrira-t-il plus tard via Twitter].
La tempête diplomatique provoquée par l’annonce de l’alliance AUKUS [Australie, Royaume-Uni, États-Unis] et l’annulation du contrat que Canberra avait attribué au français Naval Group pour la construction de douze sous-marins n’aura donc pas ébranlé les liens – forts – qui unissent la Marine nationale et l’US Navy. D’autant que, en particulier dans le domaine aéronaval, la première a besoin de la seconde… même si, cette année, le porte-avions Charles de Gaulle a pris la tête, pour la seconde fois depuis 2015, d’une « task force » américaine dans le golfe Persique.
Et ces liens vont encore être renforcés après la signature, le 17 décembre, d’un « plan stratégique d’interopérabilité » [Strategic Interoperability Framework – SIF] par le vice-amiral Christophe Lucas, autorité de coordination des relations internationales au sein de l’état-major de la Marine, et son homologue américain, le vice-amiral Bill Merz.
« Ce plan, fruit d’un travail initié il y a deux ans, fixe des objectifs précis destinés à améliorer continuellement, pendant les 20 prochaines années, l’interopérabilité entre les deux marines et comporte notamment un effort ciblé sur le haut du spectre opérationnel : maîtrise des espaces océaniques et projection de puissance. Il facilite les contacts entre les états-majors et prévoit l’établissement du cadre autorisant l’échange d’informations et de données classifiées », a brièvement expliqué la Marine nationale.
Et celle-ci d’ajouter : « Ce corpus marque donc une avancée très significative et l’aboutissement d’une volonté commune de renforcer la coopération entre les deux marines, en dépit des mers agitées que les deux pays ont récemment traversées ».
Source : Zone militaire
5- OTAN: les contre-mesures russes?
Moscou évoque des contre-mesures à prendre si l’OTAN refuse ses propositions de sécurité
Les moyens de renforcer la sécurité en Europe ont été évoqués par un vice-ministre russe des Affaires étrangères qui indique que l’OTAN, qui s’occupe aujourd’hui de « neutraliser » les avantages de la Russie, ne peut que « prendre au sérieux les propositions de Moscou" ou "avoir affaire à une alternative technico-militaire".
L'Occident n’a que deux options: examiner les propositions de la Russie sur les garanties de sécurité en Europe ou bien une alternative technico-militaire, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko.
Moscou se montre prêt à débattre des moyens de traduire le scénario militaire en processus politique qui renforcerait la sécurité militaire dans l'OSCE, l'Euro-Atlantique et l'Eurasie, a-t-il indiqué dans un entretien avec le journaliste Vladimir Soloviov pour sa chaîne YouTube. Sinon, la Russie a d’ores et déjà fait comprendre à l’OTAN qu’elle passerait aux contre-mesures.
"Mais alors il sera trop tard pour nous demander pourquoi nous avons pris de telles décisions, pourquoi nous avons déployé de tels systèmes", a-t-il noté.
La Russie possède suffisamment de capacités techniques pour garantir sa sécurité militaire, a poursuivi Alexandre Grouchko.
"Neutraliser nos avantages"
Il a rappelé dans ce contexte que lorsque les avertissements de Vladimir Poutine n’avaient pas été entendus, "un point presse a été donné sur les systèmes que nous avons conçus".
"Je pense qu'ils [les Occidentaux, ndlr] doivent comprendre qu'ils ont deux façons de procéder: la première est de prendre au sérieux ce que nous avons mis sur la table et la seconde avoir affaire à une alternative technico-militaire", a-t-il souligné.
"Que nous ayons suffisamment de capacités techniques pour garantir de manière fiable notre sécurité militaire par tous les moyens, c’est un fait reconnu par nos partenaires. Parce que ce qu'ils font actuellement à l'OTAN, c’est d’essayer de neutraliser nos avantages", a conclu Alexandre Grouchko.
La Russie vient de dévoiler deux textes de mesures visant à arrêter l’escalade des tensions: le Traité entre les États-Unis et la Russie sur les garanties de sécurité et l’Accord sur les mesures pour assurer la sécurité de la Russie et des États membres de l'OTAN.
Les documents prévoient notamment d’arrêter l’élargissement de l'OTAN à l'est, y compris vers les anciennes Républiques de l'Union soviétique, d’exclure l'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance, de ne pas déployer de militaires ni d'armements supplémentaires en dehors des pays dans lesquels ils se trouvaient en mai 1997, avant l'adhésion des pays d'Europe de l'Est à l'Alliance. Ils proposent en outre de ne pas installer de missiles de moyenne et courte portées dans le secteur d’atteinte réciproque ou encore de ne pas déployer d'armements ni de forces dans les zones où ils seront qualifiés par l'autre partie de menace pour la sécurité nationale.
Source : Sputnik