Lundi soir, un décompte, basé sur les premiers résultats annoncés d'un certain nombre de provinces irakiennes ainsi que de la capitale Bagdad, a montré que le parti de Sadr, connu sous le nom de Mouvement sadriste, avait réussi à se consacrer plus de 70 des 329 sièges du Parlement.
Un porte-parole du Mouvement a également déclaré que le nombre était de 73 sièges.
Le parti de Sadr, cependant, est loin de pouvoir former seul un gouvernement et il doit former une coalition avec d'autres partis.
Quelles sont les perspectives pour le futur gouvernement irakien ?
Nous avons interrogé Arnaud Develay, juriste international s'exprime sur le sujet.
Arnaud Develay:
« Le moindre, qu’on puisse dire, c'est que cette élection au lieu de résoudre la situation en Irak d’une manière qui permette à l’observateur d’y voir plus clair rend la situation plus compliquée.
Le premier problème, c’est le taux d’abstention avec 41 pourcent des voteurs éligibles et on s’aperçoit qu’après plusieurs tergiversations le parti qui semble émerger comme victorieux avait annoncé qu’il ne participerait pas aux élections et puis il est revenu sur sa décision... »
