Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rencontré son homologue russe à Moscou.
Il s’agit de sa première visite officielle dans le pays depuis sa nomination à la tête de la diplomatie iranienne effectuée à l’invitation de Sergueï Lavrov.
Les liens entre Téhéran et Moscou, la question de l’Afghanistan, l’accord sur le nucléaire de 2015 et les évolutions dans le Caucase du Sud étaient à l’ordre du jour de la rencontre entre les parties.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a exprimé l’espoir que Téhéran et Moscou utiliseraient leurs potentiels pour préserver la stabilité dans la région.
Dans le contexte de récentes évolutions dans le Caucase du Sud comment expliquez-vous les objectifs de cette visite ?
Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, s’exprime sur le sujet.
Mikhail Gamandiy-Egorov:
« La visite du chef de la diplomatie iranienne à Moscou et la rencontre avec son homologue russe sont très importantes à beaucoup d’égards, car déjà à chaque rencontre de tel niveau, l’importance des relations bilatérales est confirmée.
En ce qui concerne le Caucase du Sud l’Iran et la Russie ont un rôle très important à jouer parce qu’il s’agit d’une région à laquelle les deux pays sont liés et il est tout à fait évident que pour préserver la stabilité et la paix dans cette région Téhéran et Moscou ont de rôles importants à jouer face aux tentatives d’interférer dans les affaires du Caucase du Sud... »