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Au bout de six ans de guerre Riyad/US/GB capitule... par crainte des "cités balistiques d'Ansarallah"

Les cités balistiques d'Ansarallah(Twitter)

Ce mercredi, le porte-parole des forces armées yéménites, Yahya Saree, a fait état de l'interception et  la destruction du dixième drone chinois de type CH4, équivalent de MC-9 US depuis le début de l'année à Maarib sans aller toutefois jusqu'à en expliquer le modus operandi. Or on le sait, Ansarallah dispose désormais non seulement une force de frappe balistique, composé de missile balistique, de croisière et de drone mais encore une défense anti aérienne avec notamment des missiles  358 qu'il a dévoilé et testé avec succès dans le ciel de Maarib qui ne sont pas de vrais missile intercepteur, mais des """drone kamikaze"" équipés """d’un explosif généralement classé comme munition vagabonde"(Loteiring munition). 

À l’aide d’un moteur à réaction et de multiples ailes de contrôle,  d’une ogive munie d’un grand nombre de fusées adjacentes, cette arme  patrouille longtemps le ciel de la zone de combat en attendant que l'avion ennemi arrive et et qu'il le détruise par le biais du système de guidage au sol. Et si on considère qu'en matière des systèmes de communication électronique, les drones de classe CH-4 avec leur portée de 5000 km et leur endurance de 40 heures devront perdre leur lien de communication pour être abattu, alors on en conclut qu' Ansarallah dispose donc désormais une capacité de guerre électronique, de suppression avérée. Or ce coup, Ansarallah, depuis un mois bien moins actif que d'habitude, ne l'a pas fait de façon anodine. Des rumeurs persistantes font état du fait que Riyad aurait fini par se soumettre aux conditions d'Ansarallah.

Selon Rai al-Youm, l'Arabie saoudite est désormais sur le point d'accepter les conditions d'Ansarallah pour mettre fin à cette guerre, à tout prix. Après des années de résistance, il contrôle la plupart des régions clés du Yémen. « l'Arabie saoudite a accepté de tenir un dialogue formel avec Ansarallah à Oman pour mettre fin à la guerre au Yémen. Ansarallah a appelé l'Arabie saoudite à quitter le Yémen et à ouvrir l’aéroport de Sanaa et le port de Hudaydah, à reconstruire le pays en ruine et à payer les dommages causés par la guerre. Ce sont des questions auxquelles Riyad s'est opposé jusqu'à présent. Mais après sa cuisante défaite au Yémen, ses dirigeants sont désormais sur le point d'accepter ces conditions et veulent à tout prix mettre fin à la guerre. Auparavant, l'Arabie saoudite demandait à Ansarallah de rompre ses liens avec l'Iran, mais maintenant Riyad elle-même cherche à renforcer ses liens de toutes les manières possibles avec l'Iran qui négocie avec Riyad certes mais à qui ce dernier demande sa médiation auprès d'Ansarallah. C'est paradoxale mais c'est comme cela. On parle désormais d"éliminer Hadi de la scène par Riyad lui-même Car il n'a pas beaucoup d'options.

Il devra accepter les conditions d'Ansarallah car elle ne pourra plus exercer sa pression par le biais de forces pro-Hadi. Tout porte à croire que le dialogue d'Ansarallah avec l'Arabie saoudite se fait au détriment du gouvernement de Mansour Hadi et au profit de la Résistance yéménite. Ansarallah, qui a fait preuve de résistance au cours des dernières années, en récoltera les fruits. Une fois la guerre terminée, Ansarallah prendrait des mesures politiques pour créer une ouverture et amener à la réconciliation au Yémen. Il deviendra une puissance dominante dans le nord du Yémen." affirme Rai al-Youm qui n'écarte même pas un retrait au moins partiel des forces US/OTAN du Yémen. Et est-ce possible? 

Rai al Youm répond:" En effet Riyad fuirait le guêpier yéménite en laissant derrière lui une Résistance transformée en une armée nationale. La machine de guerre saoudienne repose principalement sur des frappes aériennes, des bombardements et des destructions à l'aide de missiles à longue portée et d'avions de guerre. Or L'armée yéménite a opté pour une solution assymetrique très peu abordée ces dernières années par les analystes : « des cités  militaire fortifiées dans les montagne";

Et le journal de poursuivre : L'armée yéménite a investi les grottes et créé des villes en montagne afin de parachever le processus d'industrialisation militaire, notamment celles liées à la fabrication et au développement de missiles, où le processus est mené de A à Z par des spécialistes yéménites, dont le nombre serait d'environ 1 700, tous  ingénieurs et experts issus des universités yéménites. Malgré l'effort de renseignement, la couverture aérienne dense et les capacités énormes, les forces de la coalition n'ont pas été en mesure de découvrir et de détruire ces cités et usines de fabrication. Même ceux qui ont été bombardés, ils n'ont pas été détruits. En est sorti le missile "Badr" d'une portée de 350 km. ou encore ce missile anti navire  A, issu de la transformation des missiles balistiques (sol-sol). Peut on tenir tête à une pareille puissance? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV