Une provocation permanente US par Taïwan interposé que les USA veulent inscrire dans le temps, tout en accusant la Chine d'ingérence voire de conquête territoriale en Afghanistan ?
Les forces aériennes chinoises ont fait une nouvelle démonstration de force samedi près de l’espace aérien de Taïwan.
Un nombre record d’avions militaires chinois, 39 au total, ont pénétré dans la zone d’identification de défense aérienne de Taïwan samedi 2 octobre battant le record de 38 incursions de la veille, 1er octobre.
Dans ce droit fil, le Premier ministre taïwanais a accusé Pékin de faire monter la pression et de vouloir nuire à la paix dans la région.
Vendredi 1er octobre, la sous-secrétaire américaine à la Défense Kathleen Hicks a déclaré que le Pentagone surveillait de près la situation dans le détroit de Taïwan.
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Lors d’un événement en ligne, organisé par le Centre pour les études stratégiques et internationales, Hicks a déclaré qu’une invasion chinoise de Taïwan était quelque chose que le département de la Défense surveillait « de très près », ajoutant que les États-Unis étaient en mesure de bloquer une telle initiative de Pékin avec sa grande force militaire déjà déployée dans la région.
Hicks a également mentionné que les États-Unis entretenaient de bonnes relations avec Taïwan et maintenaient des engagements envers la nation d’Asie de l’Est depuis les années 1970, notamment en lui fournissant des capacités de défense suffisantes.
La présence dans sa zone d’identification de défense aérienne de 22 avions de chasse, deux bombardiers et un avion de lutte anti-sous-marine a conduit les forces militaires taïwanaises à faire décoller leurs propres aéronefs pour leur intimer l’ordre de partir, a indiqué le ministère de la Défense.
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Dans la nuit de vendredi à samedi, un deuxième groupe de 13 avions a pénétré dans cette zone, ce qui porte le nombre total d’appareils total à 38, selon le ministère.
Pékin considère Taïwan comme faisant partie intégrante du territoire chinois et voit en la vente d’armes américaines à Taïwan, une violation flagrante de sa souveraineté et une mesure contredisant la politique de la Chine unie.
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Or, les États-Unis continuent d’envoyer des navires au détroit de Taïwan et de fournir à celui-ci des aides militaires.
Cela alors que les pays membres des Nations unies, y compris les États-Unis, ne reconnaissent pas Taïwan en tant que pays indépendant.
Une provocation permanente US par Taïwan interposé que les USA veulent inscrire dans le temps tout en accusant la Chine d’ingérence, voire de conquête territoriale en Afghanistan ?
En Afghanistan, le porte-parole adjoint des talibans a démenti la présence des forces chinoises sur la base militaire de Bagram. « Aucun soldat étranger, y compris chinois, n’est autorisé à entrer en Afghanistan », a-t-il souligné.
Balal Karimi a balayé d’un revers de main toutes les rumeurs portant sur le déploiement des forces chinoises sur la base de Bagram, les qualifiant d’« infondées ».
« Les soldats d’aucun pays, dont la Chine, ne sont autorisés à entrer en Afghanistan », a déclaré Balal Karimi.
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Hier soir, les lampes de la base de Bagram ont été allumées pour la première fois après le départ des soldats américains, selon certains rapports.
À noter que Bagram est doté d’un courant d’électricité indépendant ; cela veut dire que la base ne fonctionne pas par l’électricité importée depuis l’Ouzbékistan.
Des habitants ont confié à certaines sources qu’ils avaient vu des étrangers qui ressemblaient aux soldats chinois devant la base de Bagram.
Les talibans ont rejeté ces témoignages alors que Pékin n’y a pas réagi.
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Des médias étrangers avaient auparavant rapporté que la base militaire de Bagram serait confiée aux Chinois après le départ des Américains ; chose rejetée catégoriquement par les talibans.