Après le succès du Hezbollah dans le règlement de la crise de carburant du Liban, ce mouvement pourrait également passer à l’acte pour résoudre le problème du forage des richesses pétrolières du Liban, selon un article, publié par el-Nashra.
Le Hezbollah a fait arriver au Liban des navires et des convois pétroliers iraniens, via mer et terre, sous les yeux des Américains et de l’ennemi israélien, une affaire que le mouvement de résistance considère comme équivalente à la victoire du mai 2000 et du juillet 2006 face à l’ennemi israélien et à celle de 2017 contre les takfiristes. Par conséquent, le succès du Hezbollah à s’imposer comme une force militaire puissante dans la région l’a rendu plus capable de se transformer en une force économique capable de rééquilibrer l’économie du Liban.
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Avant de se lancer dans le règlement de la crise de carburant du Liban, le Hezbollah avait connu un succès sans précédent dans la gestion de ses institutions financières, sanitaires et sociales.
Cette supériorité du Hezbollah l’a incité à ne pas garder le silence sur le fait que l’ennemi israélien met la main sur les richesses pétrolières du Liban, au contraire de la « politique de l’autruche » qu’a adoptée l’État libanais à ce propos.
Cela dit, aucune partie libanaise, régionale ou internationale ne devrait être surprise si le Hezbollah décide de commencer le forage de la richesse pétrolière dans la zone contestée avec Israël.
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Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, s’est dit prêt à sécuriser les sociétés iraniennes qui acceptent d’explorer le pétrole libanais dans les eaux régionales au cas où des sociétés étrangères ne seraient pas disponibles, ou pour mieux dire n’avaient pas assez de courage pour défier l’ennemi israélien.
Dans la foulée, des sources concordantes ont révélé, pour la première fois, des informations sur l’existence d’un dossier intégré chez le Hezbollah sur les entreprises qui font du forage dans les blocs litigieux en cas d’inaction persistante de l’État libanais.
Aujourd’hui, la Résistance attend la réponse officielle de l’État libanais à la violation israélienne pour pouvoir décider d’une réaction convenable.
Des sources concordantes estiment que face à la violation par Israël de l’accord-cadre, l’État libanais devrait s’en retirer officiellement et annuler tous les contrats déjà signés avec les sociétés Total, Novatek et ENI ». En effet, si ces sociétés continuent de tergiverser et de reporter les opérations de forage, l’État libanais ferait mieux d’ouvrir la voie à d’autres sociétés et de leur permettre à se lancer dans les opérations du forage des richesses pétrolières du Liban.