Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a échangé par téléphone avec son nouvel homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian.
Il l’a invité à reprendre sans délai le cycle de discussions « afin de permettre un retour à la pleine mise en œuvre de l’accord nucléaire de Vienne de 2015 ». Le nouveau chef de la diplomatie iranienne a laissé entendre que ces discussions, ajournées le 20 juin, deux jours après la victoire d’Ebrahim Raïssi, risquaient de ne pas reprendre avant deux ou trois mois, le temps « nécessaire pour que le nouveau gouvernement se mette en place et prenne la moindre décision ».
Comment peut-on analyser la prise de position du nouveau ministre iranien des AE ? Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental s’exprime sur le sujet.