Au sommaire :
1-L’Iran sort son nouveau drone
« L’armée de l’air iranienne fabrique une nouvelle génération d’avions sans pilote de classe Kaman parfaitement adaptés à une opération spéciale », a déclaré un haut commandant.
Dans des commentaires samedi, le commandant de l’armée de l’air, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, a déclaré que ses forces développaient un véhicule aérien sans pilote Kaman-19 (bow-19) pour une opération spéciale.
Il a déclaré qu’une version précédente du drone, Kaman-12, avait déjà été utilisée dans un certain nombre d’exercices militaires, tandis que Kaman-22 était également en phase finale de production.
Soulignant l’endurance de vol remarquable et la grande portée du Kaman-22, le général Nasirzadeh a déclaré que le drone local avait des caractéristiques spéciales en termes de transport de fret de combat et de missions de patrouille et de reconnaissance.
Il a expliqué que Kaman-19 bénéficiera d’un plafond de service plus élevé et sera équipé d’un moteur spécial plus adapté à la reconnaissance. Selon le commandant, l’armée de l’air iranienne est à la pointe de la technologie et de l’industrie des drones dans le monde.
Connu comme le premier drone de combat à fuselage large d’Iran, Kaman-22 est équipé de divers systèmes de combat, de guerre optique et électronique, a une autonomie de vol de plus de 24 heures et une portée de 3 000 kilomètres.
En janvier, l’armée iranienne a organisé un jeu de guerre et a fait voler de nouveaux drones-suicides militaires qui peuvent effectuer des sorties sans escale pour atteindre des cibles à une distance de 4 000 km.
Ces dernières années, les experts et techniciens militaires iraniens ont fait de grands progrès dans la fabrication d’une large gamme d’équipements indigènes, rendant les forces armées autosuffisantes dans le domaine des armes. »
Source : Tasnim
2-Manif anti dictature s’inscrit dans la durée
À deux semaines de la rentrée, le mouvement anti-pass en France est loin de s’estomper, à l’aveu de beaucoup, il suffit de se promener un petit peu dans les rues de Paris et de toute la France pour voir que les Français ont tous le moral dans les chaussettes. Entre autres sont critiquées les mesures mises en place par la Macronie profitant de la crise sanitaire générée par un je-ne-sais-quoi avec un je-ne-sais-qui dans un Je-ne-sais-où !
Des mesures en plus en plus restrictives qui poursuivent évidemment d’autres objectifs que d’assurer la seule santé de la société française. Pour vous raconter la suite des événements, on passe le relais à Spoutnik avec une petite touche personnelle à laquelle E-Press s’est autorisé.
À deux semaines de la rentrée, le mouvement Antipas sanitaire ne faiblit pas avec plus de 200 manifestations attendues partout en France et quatre parcours prévus dans la capitale : deux organisés à l’appel des Gilets jaunes, un par Florian Philip pot et un par le Collectif Paris pour la Liberté.
Le mouvement Antipas sanitaire a connu ce 21 août, à l’approche de la rentrée, son sixième week-end de mobilisation.
Plus de 200 manifestations étaient prévues dans de nombreuses villes. Ainsi, entre 170 000 et 200 000 personnes sont descendues dans les rues, selon les estimations d’une source policière citée par l’AFP.
Quatre rassemblements ont outre réuni entre 12 000 et 20 000 manifestants comme annoncés à Paris, indique la même source.
• Un cortège des Gilets jaunes s’est élancé à 13h00 en direction de Bercy
• Le départ du second cortège de Gilets jaunes était prévu à 15h00 depuis la place de la Bourse pour rejoindre la place Edmond Rostand, dans le VIe arrondissement
• La manifestation à l’appel de Florian Philip pot, fondateur des Patriotes et candidat à la présidentielle 2022 est partie à 14h00 de la place Denfert-Rochereau
• Un cortège du Collectif Paris pour la Liberté, était au rendez-vous pour partir à 14h00 depuis la place du Châtelet en direction du Sénat
• Selon les autorités gouvernementales, la mobilisation a subi une légère baisse, mais les Français se méfient des chiffres avancés par le ministère de l’Intérieur
Selon le ministère de l’Intérieur, ce samedi les manifestations ont rassemblé un total de 175 503 personnes à travers la France. Ainsi selon la source officielle, il s’agit d’une baisse par rapport aux marches des week-ends précédents. Mais en revanche, Le Nombre jaune en publié sa première estimation des participants aux manifestations en France, a affirmé qu’au minimum, 357 100 personnes ont marché contre le passeport sanitaire ce 21 août.
Toujours selon le ministère, 214 845 manifestants ont marché en France le week-end dernier, le collectif Le Nombre jaune avait décompté 388 843 participants, ce qui représente aussi une légère baisse par rapport aux 415 000 qu’il avait dénombrés le samedi précédent.
Toujours est-il qu’au cours de leur marche dans les rues de Paris, les manifestants ont été souvent confrontés à des barrages policiers. Arrivant à un barrage de voitures des forces de l’ordre près du jardin du Luxembourg, un cortège des manifestants à Paris marchant vers le Sénat, a dû faire demi-tour.
Plusieurs étaient encore sur place, quand certains sont partis à contresens, et d’autres ont commencé à quitter les lieux. Des effectifs de police ont été vus nombreux dans les rues, tous étant restés sur le qui-vive.
Plus de 3 000 manifestants à Bordeaux. Selon la préfecture de la ville portuaire de l’ouest de France, environ 3 400 manifestants anti-pass sanitaires étaient descendus dans les rues à travers la France ce samedi, ce qui représente une baisse par rapport à la semaine précédente.
Mais les manifestants ont d’une seule voix crié « On est là ! »
Source : AFP via Sputnik
3-1ere manœuvre anti Russie au Maghreb
Moscou a réagi au refus de l’Espagne d’autoriser l’entrée de bâtiments russes dans le port de Ceuta.
La Russie s’est déclarée étonnée du refus de l’Espagne d’autoriser l’entrée de ses bâtiments dans le port de Ceuta, une décision contraire à la Déclaration de partenariat des deux pays, selon le ministère des Affaires étrangères.
« C’est avec perplexité que nous avons appris la nouvelle du refus des autorités compétentes espagnoles de délivrer un permis d’entrée de navires de la flotte russe du Nord (du grand navire anti-sous-marin Vice-amiral Koulakov et du remorqueur Altay) dans le port de Ceuta. La situation semble pour le moins étrange, surtout sur fond de l’actuelle pratique positive de collaboration en matière d’arrivée de bâtiments de guerre russes dans les ports espagnols », indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un commentaire publié sur son site.
En outre, les autorités espagnoles ont permis la fuite de cette information dans les médias du pays, « cherchant apparemment à manifester leur fidélité à l’aile russophobe de l’OTAN dans le cadre des préparatifs du sommet de l’Alliance prévu à Madrid pour 2022 », a souligné la porte-parole du ministère russe, Maria Zakharova.
« Cette démarche est évidemment contraire à l’esprit de la Déclaration de partenariat stratégique signée entre les deux pays en 2009, ainsi qu’à la coopération russo-espagnole qui se développait de manière constructive ces dernières années », a-t-elle constaté.
Mais quant aux Explications des deux parties, l’ambassade de Russie en Espagne a évoqué la possibilité pour les deux navires russes de jeter l’ancre dans le port de Ceuta.
Et le ministère espagnol des Affaires étrangères a demandé des données concernant l’itinéraire qu’ils suivront après avoir quitté Ceuta.
« Les informations nécessaires ont été rapidement fournies », écrit l’ambassade sur son compte Twitter. Entre-temps, des sources officielles au ministère espagnol ont affirmé avoir demandé aux interlocuteurs russes plus d’informations, qui n’ont pas été fournies, indique El Confidencial qui a fait état de l’incident dès le 18 août.
Le journal fait remarquer qu’un remorqueur avait déjà été mobilisé pour rendre ses services, le conducteur du port de Ceuta était prêt et les drapeaux russes étaient sur le point d’être hissés sur les mâts en signe de bienvenue aux deux bâtiments.
El Pais a expliqué que la Russie avait demandé une autorisation du 18 au 20 août pour le grand navire anti-sous-marin Vice-amiral Koulakov et le remorqueur Altay. Le ministère espagnol de la Défense n’y voyait aucun problème. Toutefois, son approbation ne suffit pas, car les navires de guerre étrangers exigent que le permis soit délivré par voie diplomatique. C’est le ministère espagnol des Affaires étrangères qui a pratiquement opposé son veto.
Source : Sputnik
4-Pakistan : le piège US pour la Chine ?
L’intensification des attentats visant des Chinois au Pakistan mènera-t-elle à une intervention militaire ?
Les attaques terroristes contre les Chinois semblent s’intensifier au Pakistan. Après l’explosion d’un bus qui a fait le 14 juillet 12 morts, dont neuf Chinois, un attentat suicide ciblant des véhicules en transportant a été commis le 20 août. Deux enfants sont morts et trois personnes ont été blessées.
Des véhicules transportant des ressortissants chinois ont fait l’objet d’un attentat suicide le 20 août dans la ville pakistanaise de Gwadar, située au sud-ouest du pays, rapporte Reuters.
Comme le précise Al Jazeera, les travailleurs chinois étaient à bord de trois véhicules et étaient escortés par les forces de sécurité. L’homme a fait exploser son engin lorsque les agents ont tenté de l’interpeller.
Au total, deux enfants ont été tués, un ressortissant chinois et deux Pakistanais ont été blessés.
Quelques heures après, l’Armée de libération du Baloutchistan (un groupe d’insurgés nationalistes qui dit lutter contre une exploitation inéquitable des ressources naturelles de la région) a revendiqué la responsabilité de l’attentat dans cette province disposant d’abondantes réserves de gaz naturel et de minerais, ajoute Reuters.
Les Chinois y travaillent sur des projets liés au Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) de 60 milliards de dollars, lequel fait partie de l’initiative « la Ceinture et la Route ». Les projets comprennent la construction de routes, de centrales électriques et le développement de l’agriculture.
En réaction, l’ambassade de Chine au Pakistan a condamné fermement cet « acte de terrorisme », exprimant « ses sincères condoléances aux blessés des deux pays et ses profondes condoléances aux victimes innocentes au Pakistan ».
En outre, la représentation diplomatique a indiqué avoir immédiatement lancé le plan d’urgence, appelant le Pakistan à traiter correctement les blessés, à mener une enquête approfondie sur l’attentat et à punir sévèrement les auteurs.
Dans la foule Un autre attentat a eu lieu
L’attaque est survenue après celle d’un bus dans la province voisine du Khyber Pakhtunkhwa, dans le nord-ouest du pays, qui a causé la mort de 13 personnes, dont neuf travailleurs chinois et deux soldats pakistanais.
Le Quotidien du peuple, un journal chinois dirigé par le Parti communiste au pouvoir, a qualifié l’explosion d’attaque la plus grave contre des ressortissants chinois commise ces dernières années.
Le rédacteur en chef du Global Times, Hu Xijin, a assuré que la Chine pourrait frapper ou envoyer des forces spéciales au Pakistan, avec l’accord de ce dernier. Une déclaration qui ne reflète pas la politique étrangère de Pékin, et qui n’a d’ailleurs été confirmée par aucune source officielle.
Le Pakistan connaît actuellement une montée des activités terroristes, surtout après que les États-Unis ont retiré leurs troupes d’Afghanistan. Un geste qui n’a pas été apprécié par Pékin, qui craignait que cela ne permette aux talibans* de se développer dans les pays d’Asie du Sud.
Source : Sputnik
5-US Navy : Queen Elizabeth tire!
Le porte-avions HMS Queen Elizabeth s’essaie aux « opérations maritimes distribuées » avec l’US Navy
Selon un communiqué du Pentagone, la mission réalisée le 20 août par deux avions de combat F-35B du Marine Fighter Attack Squadron 211 [VMA 211] embarqués à bord du porte-avions britannique Queen Elizabeth serait une « première ». Nous en avons été informés par la belle plume de Laurent Lagneau ce 21 août 2021 qui nous a tout relaté de A à Z dans son article publié sur le site interne Opex 360.
Laurent Lagneau : En effet, dans le cadre des manœuvres LSGE [Large Scale Global Exercice] auxquelles participe le groupe aéronaval britannique [Carrier Strike Group 21/CSG 21] à l’occasion de son déploiement dans la région Indopacifique, les deux F-35B ont décollé du HMS Queen Elizabeth pour apponter sur le navire d’assaut amphibie USS America, pour y être ravitaillés et réarmés. Puis ils ont ensuite poursuivi leur mission, en mer des Philippines.
Pour rappel, au départ de Portsmouth, en avril, le HMS Queen Elizabeth a accueilli un groupe aérien embarqué composé de 18 F-35B, dont 8 de la Royal Air Force et 10 du VMA-211, ainsi que 14 hélicoptères, dont 4 Wildcat [lutte antinavire], 7 Merlin Mk2 [lutte anti-sous-marine] et 3 Merlin Mk4.
Pour le colonel Simon Doran, officier de liaison américain au sein du CSG 21, la mission effectuée par les deux F-35B de l’US Marine Corps [USMC] souligne « nos efforts continus pour passer des aérodromes statiques aux opérations maritimes distribuées [DMO] ».
En effet, celles-ci consistent, en quelque sorte, à « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ».
En clair, il s’agit d’éviter les concentrations de moyens en les disséminant dans une zone afin d’être plus difficilement repérable par l’adversaire, puis de les réunir au moment de passer à l’action afin de disposer de la puissance de feu nécessaire pour l’emporter.
Cette mission a mis « en évidence l’interopérabilité du F-35B et l’importance stratégique de l’intégration conjointe entre un groupe aéronaval britannique et un “Amphibious Ready Group/Marine Expeditionary Unit” [ARG/MEU] de l’US Navy et de l’US Marine Corps.
Cela étant, ce n’est pas la première fois que des avions américains vont d’un porte-avions étranger à un autre mis en œuvre par l’US Navy [et vice-versa].
Cela s’est même produit à plusieurs reprises… avec la Marine nationale, des F/A-18 Super Hornet ayant apponté sur le Charles de Gaulle pendant que des Rafale M en faisant autant sur un navire américain. Cela a ainsi été le cas en mars 2020, en Méditerranée. Cependant, les appareils de l’US Navy n’avaient pas été réarmés durant leur séjour à bord du bâtiment français.
Quoi qu’il en soit, pour le contre-amiral Chris Engdahl, de tels exercices comme LSGE 21, “permettent de travailler avec un réseau inégalé de partenaires et d’alliés dans un environnement complexe, afin de soutenir l’objectif commun d’une région Indopacifique libre et ouverte”.
5 internautes ont réagi à l’actualité du 21 août
1-Maître Luke : L’interopérabilité et la mise en réseau croissantes des plates-formes ainsi que des vecteurs constituent sans nul doute la clé des opérations militaires de demain. Souplesse d’emploi, agilité, mais aussi combat et veille à distance de sécurité nous seront bien utiles pour affronter les menaces asymétriques et étatiques de demain.
2-LEONARD : Tiens, histoire de porter la poisse aux bris. Ça a l’air de se passer sans problèmes cette petite croisière inaugurale !!
3-Penandreff : Les UK ont deux porte-avions, mais très peu d’avions F35B et n’aurons pas assez d’argent pour en acheter d’autres avant longtemps, les F35B des US embarquent donc sur les porte-avions UK et cela des leurs mises en opération. Pour les UK c’est le moyen de se rapprocher encore plus des US, certains politiciens anglais voient le UK comme un futur état des USA. Pour les USA, c’est le moyen d’avoir des portes-avions en Atlantique/Méditerranée à pas chère et de pouvoir basculer leur flotte ou une grosse partie dans la zone pacifique océan Indien. Il va de soi que les USA sont maîtres des opérations et que les UK sont à leurs ordres.
4.PicNicDouille Cémoi Landouille : “D’une région Indo-Pacifique libre et ouverte” je crois lire le droit d’auteur d’un logiciel libre avec sources ouvertes…
5-Thierry : Napoléon le disait déjà, tout est question de se rassembler où se disperser. À la bataille de Midway les Américains ont séparé à distance suffisante leurs trois porte-avions en deux groupes (USS Enterprise et Hornet d’un côté et Yorktown de l’autre), alors que les Japonais avaient concentré leurs quatre porte-avions en une seule flotte. Toutefois, si les deux flottes américaines n’étaient pas en vue l’une de l’autre elles restaient assez près pour coordonner leurs attaques. Cela leur conféra un avantage puisque seul le Yorktown fût repéré (et coulé) par les Japonais, alors que les Japonais perdirent leurs quatre porte-avions quand leur flotte fût découverte par les Américains. À la guerre, il faut savoir concentrer et diluer selon les circonstances, et à l’ère nucléaire ça reste encore plus vrai qu’avant, afin de ne pas tout perdre à la première attaque.
Source : Opex 360