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Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Le scénario US contre le Burkina ?
Ce ton catastrophiste qu’adoptent les médias mainstream au sujet des attaques menées contre les civils au Burkina et au Niger, sans pour autant faire la moindre allusion sur les victoires et les avancées des forces armées de ces pays, notamment celles du Burkina Faso, qui appuyées par les forces de défense populaires, ne cessent ces derniers temps de prendre d’assaut les foyers terroristes, n’a rien d’être justifié.
« Au Burkina Faso, une trentaine de civils et quatorze gendarmes tués dans une attaque d’un convoi. Des populations qui ont quitté la ville de Dori et se rendaient à Arbinda à une centaine de kilomètres ont été la cible de cette nouvelle attaque. Les forces de défense et les volontaires ont réussi à neutraliser 58 terroristes, selon une source sécuritaire. Le président Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72 heures pour compter de ce jeudi », lit-on sur RFI.
Les médias mainstream dont RFI préfèrent s’attarder sur les attaques des terroristes contre les convois militaires burkinabés et les civils, chose qui n’est sûrement pas sans importance, mais le point dans tout ceci est le fait que ces massacres consécutifs sont planifiés pour discréditer les forces populaires et remettre en cause leur contribution effective au processus de sécurisation des villages du nord du Burkina.
Dans son dernier article au sujet de la région des trois frontières, TV5monde, média propagandiste occidental, s’attarde sur la situation de cette région en la qualifiant de « repaire djihadiste, riposte militaire, civils visés, la défaillance de l’État, etc. » Bref, on peut retrouver dans ces termes le résumé de la stratégie de l’axe US-OTAN dans cette région.
La région des trois frontières étant une zone ultra-stratégique pour cet axe aussi bien du point de vue militaire qu’économique, on tente depuis des années de la vider à coup d’attaques contre civils, bombardement à coup de Mirage 2000, etc., mais les armées nationales des pays concernés étant souverainistes et soutenues par leur population n’ont jamais permis que cela arrive, d’où cette nouvelle stratégie de l’axe US-OTAN qui consiste depuis l’entrée de l’US Army au Sahel de mener des attaques simultanées contre ces trois pays du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger.
On peut également ajouter à cette nouvelle stratégie, l’adhésion d’Israël au sein de l’UA, très contestée, qui n’a qu’un seul objectif : désunifier cette organisation et empêcher la création de toute alliance interafricaine, sachant que c’est à travers ces coalitions interafricaines que les pays de ce continent pourront contrer les attaques et les complots de la puissance colonialiste.
Au Sahel comme dans la Corne de l’Afrique, l’Afrique de l’Ouest ou encore l’Afrique centrale, les populations sont les seules à pouvoir mettre un terme à ce projet de déstabilisation, tout comme au Burkina Faso dont la population a décidé de prendre également les armes afin d’épauler les forces armées burkinabées.
2. Mali : Afghanistan-bis ?
C’est tout de même extraordinaire de voir comment les médias mainstream cherchent à défigurer la réalité et à l’exploiter à des fins d’occupation ou mieux dire de maintenir leur occupation militaire en Afrique.
Cette débandade historique des troupes d’occupation US en Afghanistan où elles n’ont fait que de tuer, organiser la violence terroriste, piller les minerais comme l’uranium et le lithium, cultiver des pavots et de s’en mettre plein les poches en se connectant aux mafias nord-américaines, et tout ceci sur fond de prétendus efforts à l’effet de démocratiser la société afghane à savoir y dépraver les mœurs, y atomiser les familles, pousser à l’exode des mains-d’œuvre qualifiées et des intellectuels, à quoi s’ajouterait cette pseudo armée afghane, une réelle mascarade avec ses 300 000 effectifs-mercenaires qui n’ont pas été capables de tenir plus de 24 heures face aux talibans, et bien cette débandade sert à plein, en ce moment même, cette cause perfide.
Voici en effet comment en parle RFI dans son tout dernier article consacré au Mali, foyer de l’occupation du Sahel à l’occasion du premier anniversaire du coup d’État made in France qui a écarté IBK du pouvoir, l’homme lige certes, mais qui a pêché en disant non à une réactivation de l’accord d’Alger, à un référendum constitutionnel avec en toile de fond la régionalisation du Mali. Tout en essayant de réhabiliter le général Goita, signe que la mayonnaise n’a pas pris et que les Maliens n’ont pas adhéré ce putschiste éduqué dans les écoles américaines.
Le site écrit : Le Mali va-t-il suivre la trajectoire afghane ? : « Contrairement aux États-Unis en Afghanistan, la France n’est pas près de se désengager du Sahel. Le 10 juin dernier, Emmanuel Macron a certes annoncé la fin de la mission Barkhane en tant qu’opération extérieure, mais une “transformation profonde” de la présence militaire française au Sahel va s’amorcer, a précisé le président français. Le début du retrait, fin 2021, sera progressif. S’il doit concerner, à une échéance encore indéterminée, au moins 40 % des effectifs, quelque 2 500 à 3 000 soldats devraient rester sur le terrain, dans le cadre d’une lutte antiterroriste internationalisée. »
À quoi joue RFI ?
À la légitimation de l’occupation militaire du pays qui dure depuis sept ans, occupation dont ne veut le peuple malien comme il l’a crié d’abord via des manifs, mais de plus en plus sous forme de résistance armée. En faisant éloge d’un retrait progressif de Barkhane bien différent de la débandade US, c’est en faveur du maintien de l’occupation que RFI plaide. Lisons la suite :
« Toutefois, reconnaît Le Monde Afrique, la fermeture des bases militaires françaises au nord du Mali (Tombouctou, Kidal et Tessalit) d’ici 2022, inquiète. »
Mais inquiète qui ? Les populations qui se sentent bien protégés depuis que l’armée nationale est là, à Kidal, à Gao... ou la force d’occupation Barkhane qui, poussé par la résistance armée à prendre la poudre d’escampette et qui partant se voit dans une totale impasse bien que ses agents takfiristes continuent à mener la vie dure à la population et à ses soldats en multipliant des attaques perfides ?
Et RFI de poursuivre : « Au début de la guerre en 2012, les soldats maliens avaient été contraints d’abandonner certaines de leurs positions à l’ennemi, une coalition composée de groupes djihadistes et indépendantistes rebelles. Dix ans plus tard, ces villes seront-elles reprises par les djihadistes, une fois les bases françaises closes ? »
Le média français n’a pas honte de comparer la libération des provinces entières afghanes de la présence des troupes d’occupations US avec une réoccupation et plaider de façon parfaitement sournoise en faveur d’un retour de la force d’occupation Barkhane dans le Nord.
Car pour être des salafistes, les talibans sont des Afghans, un peu comme ces soi-disant « djihadistes » maliens qui sont revenus au peuple malien dans le cadre d’un processus de réconciliation réussie et qui a sécurisé des villages et des régions entières, rendant nulle et non avenue une présence militaire étrangère.
Et bien ce qui fait peur à RFI dans cette histoire afghane c’est que les Maliens en tirent leçon et en fassent une raison pour poursuivre leur lutte jusqu’à la libération totale du sahel des mains des occupants occidentaux. Voici comment RFI crache son venin sur une Famas qui a réussi des mois après le retrait de Barkhane à maintenir les provinces du nord dans le giron national en dépit de deux coups d’État, du débarquement des forces de l’OTAN et des USA au Sahel, de la deuxième guerre de la Libye et de ces campagnes aériennes à coup de drones et de Mirage 2000 qui tuent les populations et les soldats sans vergogne : « La question taraude les observateurs, car l’armée malienne, malgré neuf années passées sous perfusion occidentale (formations, armements, financements), semble toujours incapable de rivaliser avec un ennemi qui ne cesse de répandre son influence vers le sud. »
Eh bien non et non, ce genre de campagne de désinformation ne marche plus RFI ! Les Maliens savent quel exemple suivre et leur lecture des événements de Kaboul est bien différente de la vôtre.
Vivement le jour où Bamako sera libérée de la même façon, sur fond de débandade de Barkhane, de l’OTAN et de l’US Army !
3. Guinée : le bioterrorisme frappe le pays ?
Triple attaque de nature bioterrorisme contre la Guinée, ce pays de l’Afrique de l’Ouest réputé pour ses réserves naturelles et ressources minières dont les principales sont la bauxite, le diamant, le fer, le pétrole, l’uranium, etc.
En effet, la Guinée est la cible de cette nouvelle stratégie occidentale qui consiste à paralyser les pays visés par l’intrusion de virus. En Guinée, on y retrouve toutes sortes de ce bioterrorisme dont l’Ebola, le Coronavirus et le Marburg.
À quoi sert ce bioterrorisme ? Eh bien tout d’abord à paralyser le pays économiquement puisque plus la situation sanitaire se dégrade, plus le secteur économique est touché. Mais ce n’est pas tout : c’est une façon entre autres de contrôler les pays puisque dès qu’une nouvelle flambée de chacun de ces virus est annoncée, les pays son poussés à fermer leurs frontières notamment avec les pays voisins, et qui dit frontières fermées, dites commerce arrêté, occasion pour l’axe US-OTAN de s’introduire davantage dans ces pays, mais également l’occasion pour cet axe de mener davantage ses plans de déstabilisations et d’affaiblissement des armées nationales, puisqu’une fois les frontières fermées, les coalitions interafricaines peuvent être facilement interrompues.
Dans ce plan, ce n’est pas seulement la Guinée qui est visée, mais c’est également la Côte d’Ivoire :
« À peine éradiqué en Guinée, Ebola se retrouve en Côte d’Ivoire ! Les autorités de ce pays s’activent pour éviter une épidémie à travers une stratégie d’actions au premier rang desquelles, la vaccination. Suite à l’arrivée sur son sol d’une ressortissante guinéenne qui a été confirmée positive à la maladie à virus Ebola (MVE), le samedi 14 août dernier, les autorités ivoiriennes, au-delà du dispositif de surveillance et de suivi mis en place pour circonscrire la maladie afin d’éviter une épidémie, ont décidé de fermer leurs frontières terrestres avec la Guinée. »
L’Afrique a toujours servi de laboratoires d’expérimentation humaine pour les Occidentaux, qui sous prétexte de lutter contre la propagation des virus ne se sont jamais empêchés d’expérimenter leurs vaccins sur la population africaine. Pour eux, le taux de la natalité étant beaucoup trop élevé, si quelques centaines de personnes servaient d’essais cliniques sans pour autant assurer leur santé, il ne se passerait rien !
De plus, cette population élevée est elle-même un risque pour la puissance d’occupation puisqu’elle est une potentielle résistance populaire qui pourrait s’agrandir au fil des années et mettre en péril tous les plans de déstabilisations.
En accumulant les échecs sur le plan militaire partout en Afrique, il est clair que la France et les États-Unis cherchent à tout prix à trouver une nouvelle solution afin de renforcer la sphère d’influence occidentale qui planait sur ces pays.