Au sommaire :
1- Lavrov avertit l’Iran
L’Occident cherche à utiliser la situation actuelle autour de l’accord nucléaire iranien pour imposer davantage d’engagements à Téhéran, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Nos partenaires occidentaux tentent par tous les moyens possibles de modifier rétroactivement le PGAC (Plan d’action global conjoint sur le programme nucléaire iranien) et d’imposer davantage d’engagements à l’Iran et non seulement [les engagements] dans le cadre du PGAC, mais aussi sur des questions qui n’ont rien à voir avec l’accord », a souligné le ministre russe avant de rappeler qu’avant la sortie de Washington de l’accord, Téhéran s’était pleinement engagé à respecter ses obligations. « Même après le retrait [des États-Unis] l’Iran a continué à remplir ses obligations et n’a commencé à réduire temporairement certaines d’entre elles que quelque temps plus tard », a expliqué Lavrov. « L’Iran a également déclaré que dès que l’accord serait rétabli dans son format initial et complet, il reprendrait ses engagements en vertu de ce document immédiatement et conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. »
Avec Tasnim
2- Sale temps pour le « droit-de-l’hommisme » canadien !
Les statues des reines Victoria et Elizabeth II ont été renversées et endommagées au Canada le 1er juillet, jour de fête nationale. Ces actes ont été déclenchés par une nouvelle découverte de centaines de tombes d’enfants autochtones non identifiés.
Suite à la découverte sinistre de centaines de tombes d’enfants autochtones au Canada, des manifestants ont renversé puis défiguré ce jeudi des statues des reines Victoria et Elizabeth II, informe la chaîne télévisée CBC. Cette action devant l’Assemblée législative du Manitoba a eu lieu le jour de la fête du Canada, célébrant sa confédération le 1er juillet 1867.
Vêtus de T-shirts orange en hommage à ces enfants, les manifestants ont fait basculer les monuments. Ils ont ensuite recouvert la représentation de la reine Victoria d’un drapeau du Canada, sur lequel ils avaient inscrit en anglais : « Nous étions des enfants autrefois. Ramenez-les à la maison ».
Sur la vidéo, les manifestants, qui ont attaché des cordes à la statue, la font tomber de son socle en scandant « Pas de fierté dans le génocide ! ». Quand elle se retrouve à terre, la foule éclate en applaudissements.
Un homme a été arrêté lors de cette manifestation, selon CBC News. Le média précise que la police a observé, mais n’est pas intervenue, sauf qu’à un moment ils ont immobilisé un homme. Lors de cette interpellation, quelques projectiles ont été lancés en direction des policiers. Toutefois, la chaîne de télévision explique manquer de détails pour clarifier le motif de cette arrestation.
Le chef de la police Danny Smyth a dit lors de la conférence de presse tenue ce vendredi 2 juillet qu’une enquête concernant ce renversement était en cours. Il a ajouté qu’un homme de 51 ans avait été interpellé en marge de la manifestation pour avoir endommagé un véhicule et agressé un policier. Il n’a pas précisé s’il s’agissait d’une seule et même personne.
Toute cette agitation intervient suite à une réaction intense des communautés des Premières Nations à la découverte de centaines de restes d’enfants dans d’anciens pensionnats.
Après les découvertes de Kamloops en Colombie-Britannique, et de Marieval dans la Saskatchewan, un troisième endroit avec des dépouilles d’enfants autochtones a été mis au jour. Pas moins de 182 tombes non identifiées ont été découvertes près d’un ancien pensionnat pour enfants autochtones à Cranbrook, en Colombie-Britannique (Ouest canadien), avait annoncé la Première Nation de Lower Kootenay.
Le système des pensionnats autochtones a été créé dans les années 1880 par l’Église catholique et le gouvernement fédéral, qui les ont fait perdurer pendant plus d’un siècle.
Durant cette période, 150 000 enfants autochtones ont été placés de force dans 139 pensionnats à travers le Canada, où ils ont été coupés de leur famille et de leur culture.
En 2015, une commission nationale d’enquête a qualifié ce système de « génocide culturel ».
« Je pense que c’est une approche très honnête pour restaurer pleinement tout ce qui a été signé et approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU », a-t-il souligné.
Source : Sputnik
3- Le F-18 en Ukraine pour frapper la Russie ?
L’Ukraine a entamé des négociations avec les États-Unis concernant la fourniture de chasseurs américains F/A-18 super Hornet.
Initialement, il était supposé qu’il s’agirait de chasseurs F-16. Cependant, apparemment, Kiev pensait que les F/A-18 étaient plus prometteurs et adaptés aux besoins de l’armée de l’air ukrainienne.
À l’heure actuelle, le 18 juin dernier, l’Ukraine a approuvé une nouvelle stratégie de défense, qui ouvre la voie au renouvellement de son armée de l’air. Les États-Unis sont également intéressés par la vente de leurs chasseurs F/A-18 à l’Ukraine, et bien qu’il n’y ait aucune information sur la conclusion d’accord, on estime qu’il pourrait s’agir de l’acquisition de six F/A-18 par l’armée de l’air ukrainienne, mais avant 2025.
L’armée de l’air ukrainienne connaît un grave déclin - les tentatives de restauration et de modernisation des avions de l’ère soviétique sont confrontées à un manque banal de fonds et d’expérience.
Néanmoins, la probabilité d’une transition à grande échelle de l’armée de l’air ukrainienne vers des chasseurs F/A-18 est évaluée comme extrêmement faible, car Kiev n’a tout simplement pas les fonds pour le réarmement et la formation des pilotes.
Source : Avia.pro
4- Le coup russe contre Bayraktar turc !
Les drones de combat russes Orion vont bientôt concurrencer ceux de fabricants plus importants comme la Turquie, les États-Unis, Israël et la Chine. La Russie a annoncé leur lancement à l’exportation pour 2022. Selon une source, ils deviendront ainsi l’une des meilleures offres sur le marché international en termes de qualité-prix.
La Russie va fabriquer dès 2022 des dizaines de drones de combat Orion par an pour l’exportation. Le but est de concurrencer notamment la Turquie qui est devenue en moins d’une décennie l’un des fabricants de drones les plus importants, aux côtés des États-Unis, d’Israël et de la Chine.
En effet, les drones turcs conçus par l’entreprise privée Baykar dont le directeur technique est le gendre de Recep Tayyip Erdogan sont de plus en plus demandés après des succès très médiatisés en Syrie, en Libye et dans le Haut-Karabakh.
Après le Qatar, l’Azerbaïdjan et l’Ukraine, la Turquie a annoncé le 24 mai avoir signé pour la première fois un contrat pour livrer des drones à un pays membre de l’OTAN : la Pologne. En outre, la Lettonie fait preuve d’un intérêt pour ces drones de combat.
« Notre industrie de la défense donne naturellement la priorité à nos propres besoins, mais sa viabilité passe par l’exportation », a indiqué le 19 mars à l’AFP Ismaïl Demir, président de la Direction des industries turques de la défense.
« De nombreux pays d’Asie de l’Est et du Sud, du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, et même d’Europe, sont intéressés par nos systèmes et nos drones. Leurs représentants sont venus en Turquie et certains d’entre eux sont en train d’examiner nos offres », ajoute-t-il.
Mais la Russie ne compte pas y céder. Le pays a commencé à promouvoir ses drones de combat sur le marché international de l’armement et a déjà reçu un certain nombre de demandes d’acheteurs étrangers.
Selon une source de Sputnik, l’usine qui doit commencer à produire en novembre « assurera dans un premier temps la production annuelle de plusieurs dizaines de drones Orion en versions reconnaissance et combat ».
« Le groupe Kronstadt a déjà commencé à recruter du personnel pour le nouveau site. Au total, environ 1500 personnes devront être recrutées, dont 500 doivent être engagées dans les prochains mois », a précisé une autre source à Sputnik.
Selon d’autres sources de l’agence, en termes de qualité-prix, les drones Orion-E destinés aux exportations deviendront l’une des meilleures offres sur le marché international.
Le drone Orion est fabriqué par des ingénieurs militaires russes depuis 2011. Il s’agit d’un aéronef sans pilote de moyenne altitude et à longue durée de vol.
L’engin est capable de se maintenir en vol pendant 24 heures. Son poids maximal au décollage est de 1 100 kilogrammes, tandis que sa charge de combat peut atteindre 250 kilogrammes. Il est à même de larguer des bombes et de lancer des missiles guidés de petite taille contre des cibles au sol.
Source : Sputnik
5- Les F-16 ont du plomb dans l’aile
Un F-16 belge impliqué dans un incident sur la base néerlandaise de Leeuwarden
L’incident qui s’est produit ce 1er juillet sur la base aérienne de Leeuwarden, aux Pays-Bas, n’est pas banal. En effet, alors qu’il était au roulage, peu avant de décoller, un F-16 de la composante « Air » de la Défense belge s’est, semble-t-il, « emballé » pour ensuite aller s’encastrer dans « des bâtiments préfabriqués ».
Heureusement, le pilote de ce F-16, appartenant au 2e Wing tactique, habituellement basé à Florennes, a eu le temps de s’éjecter avant le choc. Hospitalisé, il souffre d’une fracture à une jambe. Un mécanicien « avion » a également été admis en observation. Il a depuis rejoint le détachement belge actuellement affecté à Leeuwarden dans le cadre du « Weapons Instructor Course » [WIC].
D’une durée de six mois, ce cours vise à « former des instructeurs spécialisés en armement et en tactique ». Le détachement belge présent à Leeuwarden compte cinq F-16, quatre stagiaires pilotes, quatre instructeurs et du personnel de soutien.
Le chef d’état-major des forces aériennes belges, le général Thierry Dupont, a confié son soulagement à l’agence Belga. « Je suis très content de voir que l’aspect humain est limité », a-t-il dit. Quant à l’incident, il a expliqué que, après le démarrage du F-16, le réacteur est « passé à pleine puissance pour une raison que l’enquête en cours devra déterminer ». Voyant qu’il ne pouvait pas arrêter son avion qui prenait de la vitesse, le pilote a pris la décision de s’éjecter.
Source : Opex.360