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L'Italie accuserait Moscou d'avoir prétexté le coranavirus pour l'espionner

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des militaires russes, spécialistes des épidémies, s'apprêtent à embarquer pour Rome, le 22 mars 2020. ©AFP

Alors que les USA ont fait de l'Iralie, une base à F-35 en Europe, une station des bombes nucléaires tactiques anti Russie, et que Biden fait tout pour se retrancher derrière les pays de l'OTAN et faire sa guerre anti Russie dans l'ombre, l'Italie vient d'accuser  l'armée russe d'espionnage sous prétexte d'aide à lutter contre le coronavirus. Or en 2019 la Russie a volé au secours de Rome alors même que ses voisins européens lui refusaient des masques et que les Américains lui en volaient. Bio campagne de bioguerre conte Moscou qui s'ajoutera bientôt à d'autres motifs pour pousser l'Europe à faire la guerre contre la Russie? 

Le quotidien italien La República, a affirmé récemment que l'assistance de l'armée russe dans la lutte contre le coronavirus s'était avérée être une mission de renseignement.

« L'Italie a annoncé que l'assistance fournie par l'armée russe l'année dernière dans la lutte contre l'infection à coronavirus n'était rien de plus qu'une mission de renseignement du ministère russe de la Défense », ajoute le journal

« L'armée russe est arrivée en Italie dans un seul but – collecter des données sur les installations militaires, car à ce moment-là, la moindre attention était accordée à assurer leur sécurité en raison de la situation critique liée au coronavirus », lit-on dans les colonnes du quotidien italien. Et de poursuivre : « L'armée russe s'est retrouvée de manière imprévue sur un territoire où se trouvent au moins deux des bases de l'OTAN en Italie. Brescia abrite une base de chasseurs, des abris anti-bombes pour l'aéronautique italienne et un site de déploiement d'armes nucléaires américaines. Lorsque les Russes sont arrivés, nos services étaient principalement consacrés à sécuriser des bases de l'OTAN. Personne ne pensait qu'à ce moment-là, l'information la plus importante pour le renseignement étranger était les données sur le coronavirus, en tant qu'arme la plus importante et la plus demandée. »

Lire plus : L’Italie a trahi la Russie

Eb 2019 Le Figaro a commenté l'assistance russe en ces termes : 

"Avec la Chine, la Russie a été la première à répondre aux appels à l’aide de l’Italie, touché de plein fouet par la pandémie de coronavirus. Non sans arrière-pensée. Les symboles comptent parfois plus que les faits. Sur les camions militaires qui, en colonnes, ont relié Rome à Bergame la semaine dernière, les stickers géants ornés des drapeaux russe et italien, côte à côte, unis sous le même message - «De Russie, avec amour» - sont une flèche empoisonnée lancée dans la vieille carcasse de l’Union européenne. C’est une aide humanitaire qui ressemble à un déploiement militaire. Avec la Chine, la Russie a été la première à répondre aux appels à l’aide de l’Italie, touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus. À grand renfort de publicité et de propagande, le ministère de la Défense a envoyé par avions de transport militaires huit brigades médicales et cent militaires supplémentaires. Des virologues, des spécialistes de la guerre bactériologique, des équipements de désinfection et des laboratoires de stérilisation pour aider l’Italie à gagner la bataille contre le Covid-19..." 

Pour l'heure Moscou n'a pas répondu à cette accusation mais la réponse est venue par presse interposée :  « En fait, l'armée russe n'avait pas la libre circulation dans le pays et les régions dans lesquelles se trouvaient les spécialistes russes. De telles accusations contre la Russie visent principalement à porter atteinte aux relations entre les deux pays." 

Et la presse russe ne croit pas si bien dire : en France, le nouveau chef d'état major Thierry Bukhard est l'adepte de guerre Etat contre Etat et on suppose contre qui. Dans son plan stratégique, le général Thierry Burkhard juge que l’Europe est actuellement « cernée » par « la militarisation sans complexe du monde » et qu'on est en train de passer de conflits de basses intensités, dits asymétriques, à des conflits de haute intensité, à savoir État contre État, comme c’est le cas en Libye, ce terrain d’opérations pour les armées turque et russe. « Aujourd’hui, selon lui, ce cycle de conflictualité dominé par la contre-insurrection s’achève. L’armée attend de nouveaux affrontements, “symétriques, État contre État”. La guerre en Libye, avec le partage du terrain qu’ont organisé la Russie et la Turquie, démontre qu’ils peuvent arriver plus vite que prévu, et ce non loin de la France.

 « L’armée française épouse les analyses de l’OTAN. “Le combat futur avec la Russie ne procédera pas d’une invasion, mais peut-être d’une erreur de calcul qui nous entraînera”, assurait ainsi un cadre de l’organisation, il y a quelques mois, à Paris. Dans ce contexte, avait estimé l’expert, “l’armée de terre française devra se concentrer sur ses capacités de dissuasion, toujours se tester et innover sous la pression, développer ses feux, son interopérabilité et ses défenses antimissiles, mais aussi sécuriser ses systèmes de commandement”. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV