TV

Oléoduc Eilat-Ashkelon : les missiles provoquent le divorce Israël/Emirats

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le pipeline Ashkelon-Eilat ne vaut plus grand chose depuis les frappes aux missiles de Gaza (

Qui croirait que le projet de gazoduc Eilat-Ashkelon, épine dorsale de la normalisation Tel-Aviv-Abou Dhabi risque d'être annulé au risque de remise en cause des accords d'Abraham pour cause de nuisance environnementale ? Ou alors si c'est le cas, reformulons-le : l'oléoduc est entièrement exposé aux missiles de la Résistance qui en a fait une petite démonstration le mois de mai et que rien qu'à l'idée de voir le pipeline subir quelques essaims de drones Shahed cela provoque la panique de la marée noire. Mais voici comment la presse aux ordres explique cette humiliante perspective : 

A peine quelques jours après la mise en œuvre de l'accord pétrolier entre Abou Dhabi et Tel-Aviv, la ministre de l'Environnement du régime sioniste a appelé à l'annulation de cet accord.« Le gouvernement vient de  prêter serment et une crise diplomatique avec les Émirats arabes unis se profile déjà à l'horizon. Cela fait suite à la demande du ministère de la Protection de l'environnement, dirigé par la ministre Tamar Zandberg du Meretz, d'annuler immédiatement l'accord signé entre l'EPA (oléoduc Eilat-Ashkelon) et le gouvernement des Émirats arabes unis, pour transporter du pétrole par l'oléoduc de l'EPA à travers Israël autour du monde », a rapporté le journal Israel Hayom.

De hauts responsables à Abou Dhabi ont déclaré à Israel Hayom que « si le gouvernement annulait l'accord, il pourrait y avoir une crise dans les relations avec Israël, et il y aurait un danger pour la stabilité des accords d’Abraham ».

« L'accord a été révélé par une enquête menée par la Société de radiodiffusion israélienne, et c'est la ministre sortante de la Protection de l'environnement, Gila Gamliel, qui a entamé la demande d'annulation de l'accord, après les résultats de l'enquête. Son successeur, Zandberg a, par la suite, adopté la même politique. »

Une source de haut rang à Abou Dhabi a déclaré à Israel Hayom qu'avant même l'investiture du nouveau gouvernement, un message sans équivoque avait été envoyé aux Emirats : le changement de gouvernement en Israël non seulement ne supprimerait pas la demande d'annulation immédiate - mais le contraire est vrai et le ministre Zandberg entend agir plus fort.

Selon ces sources, un géant pétrolier émirati est récemment entré dans le port d'Eilat, qui pompait 6 000 tonnes de pétrole par heure à l'oléoduc « Eilat-Ashkelon ».

Mais la crise entre Tel-Aviv et les pays « traitres » qui ont récemment normalisé avec l’entité sioniste, s’intensifie de jour en jour. Après la crise éclatée entre les Emirats et Israël, c’est le Soudan qui se dit déçu et mécontent du résultat de la signature de l’accord de normalisation avec le régime sioniste.

La chaîne de télévision israélienne Kan a rapporté : « Alors que les Américains ont également promis au Soudan d'énormes investissements dans de nombreux projets d'infrastructure, des sources bien informées affirment que cela ne s'est pas produit jusqu'à présent. »

« Ces sources nous ont dit que le gouvernement soudanais était déçu et mécontent d'Israël parce qu'il espérait une coopération élargie dans les domaines de l'agriculture et de la technologie. Ils ressentent la même chose à l’égard des Américains », ajoute la chaîne.

Selon ces sources, alors que le Soudan s'attendait à plusieurs réunions avec des responsables américains et sionistes sur les promesses liées à l’accord de compromis, une seule fois en l’espace de ces huit mois, l'ancien ministre du renseignement israélien Eli Cohen s'est rendu au Soudan et aucune réunion économique ou commerciale n’a eu lieu dans ce pays africain.

D'où sans doute la visite précipitée de l'ex chef du Mossad, Yossi Cohen ce mercredi à Khartoum pour sauver ce qui peut l'être des accords d'Abraham. Et dire qu'il n'y a qu'une seule partie totalement décalée, Rabat dont le roi a félicité Bennett, ce criminel anti-arabe aux commandes à Tel-Aviv.  

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV