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La mauvaise surprise pour les pilleurs de pétrole yankees

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président Bachar Assad visite la ville industrielle d'Adra dans la campagne de Damas, le 9 juin 2021. ©SANA

Le président syrien  Bachar Assad a déclaré que son gouvernement était capable de surmonter le blocus dirigé par les États-Unis, de réduire l'impact des sanctions occidentales et de créer davantage d'opportunités d'investissement dans tout le pays.

Il a fait ces remarques après avoir visité un certain nombre d'usines et d'installations dans la ville industrielle d'Adra dans la banlieue de Damas.

« La Syrie a de véritables potentiels pour surmonter le blocus et réduire ses impacts et créer plus d'opportunités d'investissement », a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA citant Assad.

Le président syrien a visité le complexe industriel et discuté des moyens de stimuler la production et de surmonter aussi les obstacles auxquels sont confrontés les industriels et entrepreneurs syriennes.

Le président syrien a souligné que son pays avait besoin pour être reconstruit, non seulement d'investissements mais aussi d'une forte volonté et d'un sens aigu du patriotisme de tous les Syriens.

Il a salué à cette occasion, l'esprit d'innovation et la passion des travailleurs et des directeurs du complexe visité.

«Malgré les problèmes qui existent dans le domaine économique et les défis externes qui se sont présentés sur cette voie, les propriétaires des usines travaillent toujours », a-t-il noté.

Pour le rappel, le président syrien a visité en mai un certain nombre d'installations et d'usines dans la ville industrielle de Hisyah située périphérie de Homs.

L’Union européenne, les États-Unis et leurs alliés du Moyen-Orient sont considérés comme les principaux sponsors des groupes terroristes opérant, depuis début 2011 en Syrie pour renverser Bachar al-Assad.

Par ailleurs l'Union européenne et les États-Unis ont imposé une série de sanctions économiques unilatérales à la Syrie au cours de la dernière décennie dans ce qui semble être une tentative de priver le gouvernement de Damas de ses ressources financières et d'entraver ainsi le processus d'éradication du terrorisme.

Conquête du marché syrien par la Chine

Selon le  journal en ligne Rai Al-Youm depuis avril 2021, le front de guerre en Syrie a connu une sorte de stabilité relative. Les opérations des groupes terroristes alliés aux États-Unis, à Israël, à la Turquie et à d'autres pays opposés à Damas ont diminué. Les observateurs estiment que ce calme relatif est dû à des évolutions et des équilibres internes, régionaux, voire internationaux.

Soutenue par l'Iran et le Hezbollah libanais, la Syrie contrôle désormais 72,8% du territoire syrien. Les forces syriennes reprendront aux terroristes au fur et à mesure d'autres terres.

Des milliers de terroristes qui s'étaient rendus en Syrie en provenance de 82 pays, selon les rapports de l'ONU, retournent dans leur pays après avoir échoué sur les champs de bataille en Syrie.

Washington, Tel-Aviv et Ankara ne sont plus en mesure de renverser le gouvernement syrien et, leurs campagnes militaires dans la région, qualifiées de dangereuses, leur ont imposé de lourdes dépenses. Les efforts du gouvernement américain pour détruire l'économie syrienne ont également échoué et Damas a progressivement réussi à les rendre inefficaces. La Maison-Blanche a perdu une grande partie de son influence et de ses alliés qui affectaient le cours des événements dans la guerre contre la Syrie. La préoccupation des États-Unis face au défi sino-russe incite les dirigeants américains à se concentrer moins sur le Moyen-Orient et à se focaliser davantage sur l'Asie de l’est.

Certains milieux américains après cette guerre longue de 10 ans prétendent encore que les intérêts de Washington en Syrie sont infimes. Or, la réalité est toute autre. Dans le cadre de sa politique majeure visant à contenir les ressources énergétiques au Moyen-Orient, la Maison-Blanche veut prendre le contrôle de la Syrie afin de s’assurer une nouvelle ligne et une ligne certaine pour les exportations de pétrole et de gaz des États arabes du golfe Persique vers l'Europe. Les États-Unis veulent aussi priver la Chine de l'un des maillons les plus importants dont elle a besoin dans le plan « Nouvelle route de la soie », (Belt and Road Initiative).

Les États-Unis accordent une importance toute particulière à la Syrie pour maîtriser la Russie opérant dans le sud-ouest de ce pays.

En allusion aux élections présidentielles syriennes et la victoire de Bachar Assad, Rai al-Youm a évoqué un rapport du quotidien américain Washington Post avant de poursuivre : « La tenue des élections présidentielles en Syrie à la date prévue marque l'échec de la politique américaine et remet en question les démarches de la Maison- Blanche et de ses alliés depuis une décennie.

Lire plus: Le sale coup de l’OTAN pour empêcher la réélection d’Assad ?

Ce que cela représente également, a déclaré Robert Ford, l’ex-ambassadeur des États-Unis en Syrie, c'est l'échec de la diplomatie soutenue par les États-Unis qui visait à opérer une transition du gouvernement de la famille Assad par le biais d'un gouvernement parrainé par l'ONU. Et le processus de paix à Genève traîne depuis sept ans...

« Ces élections montrent que les Américains n'ont aucun levier », a-t-il reconnu.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV