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E-Press du 4 mars 2021

Ce rendu d'un avion Air Dominance de nouvelle génération, par Lockheed Martin, montre un futur chasseur furtif sans queue. ©defensenews.com

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L’US Air Force a-t-elle perdu son avance technologique face à la Chine ? C’est bien la crainte du général américain Mark Kelly. 

 

Au sommaire :

1- Syrie-Iran : pas que les armes !

Le vice-président iranien pour la science et la technologie, Sorena Sattari, a inauguré mercredi le centre d’innovation et d’exportation de l’Iran en Syrie.

Le centre expose les produits d’une quarantaine de start-ups iraniennes actives dans divers secteurs tels que l’électricité, l’électronique, la médecine, les matériaux, l’informatique la communication, la biotechnologie, l’agriculture et promeut ainsi leur exportation vers la Syrie.

« Nous nous efforçons de fournir à la Syrie les produits technologiques les plus innovants des entreprises iraniennes », a souligné M. Sattari.

Il a estimé que sa visite en Syrie avait « jeté les bases d’une bonne coopération entre les deux pays ».

« Le protocole d’accord (MoU) que nous avons signé avec le ministère syrien des Sciences facilite cette coopération et ouvrira la voie au développement des échanges scientifiques et technologiques entre nos deux pays », a-t-il fait savoir.

Téhéran s’est dit prêt à répondre aux besoins de la Syrie en matière d’équipements et de technologies médicaux. « L’Iran est prêt à exporter des équipements médicaux et de la technologie dont a besoin la Syrie. L’Iran a réussi à exporter à la Syrie certains équipements tels que des respirateurs sur fond de pandémie du coronavirus », a assuré M. Sattari lors d’une réunion avec le ministre syrien de la Santé, Hassan Ghabbash.

Hassan Ghabbash a pour sa part proposé à son partenaire iranien d’organiser des stages de formation de courte durée pour certains membres du corps médical syrien. « L’importation de médicaments d’Iran est très importante, car le blocus auquel est soumise la Syrie nous amène à donner une grande importance à la qualité des médicaments », a-t-il indiqué.

Source : Farsnews

2- Première attaque anti-Pfizer en Europe ?

Une explosion, qualifiée d’attaque « démentielle » par le ministre néerlandais de la Santé, s’est produite mercredi près d’un centre de dépistage du Covid-19 sans faire de blessés aux Pays-Bas, selon la police.

L’engin artisanal a explosé dans le village de Bovenkarspel en Hollande-Septentrionale, à 60 kilomètres au nord d’Amsterdam, provoquant des dégâts matériels, dont des vitres brisées, et dont la cible semble avoir été un centre de dépistage, selon le Premier ministre Mark Rutte.

L’incident s’est produit dans une région proche de celle où un centre de dépistage avait été incendié en janvier dernier, dans le village d’Urk, au moment de l’entrée en vigueur d’un couvre-feu pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

L’instauration de cette mesure avait provoqué les plus graves émeutes qu’aient connues les Pays-Bas depuis plusieurs décennies.

Le Premier ministre Mark Rutte a déclaré que les employés du centre de dépistage qui « travaillent très dur pour assurer notre sécurité » semblaient avoir été la cible de l’attaque, la qualifiant de « vraiment terrible, vraiment scandaleuse », selon l’agence de presse néerlandaise ANP.

Le ministre néerlandais de la Santé, Hugo de Jonge, a condamné une attaque « démentielle ».

La région dans laquelle se trouve Bovenkarspel est actuellement l’une des parties des Pays-Bas les plus gravement touchées par l’épidémie, avec 81 cas pour 100 000 habitants, contre une moyenne nationale de 27,2, a déclaré NOS.

L’explosion de Bovenkarspel est survenue alors que le gouvernement néerlandais a commencé mercredi à assouplir les mesures sanitaires, les plus strictes depuis le début de la pandémie. Les élections législatives doivent en outre avoir lieu dans deux semaines.

Le couvre-feu s’est retrouvé ces deux dernières semaines au cœur d’une bataille juridique déclenchée par un groupe opposé aux restrictions sanitaires, poussant le gouvernement à faire voter une nouvelle loi afin d’assurer le maintien de la mesure.

Source : TV5 monde

3- Les USA simulent une frappe contre Kaliningrad

Les États-Unis ont simulé une grave provocation près des frontières de la région de Kaliningrad. Les porte-missiles stratégiques américains B-1B Lancer déployés il y a peu sur la base aérienne militaire norvégienne ont tenté d’organiser une grave provocation près des frontières russes, simulant une frappe sur la région de Kaliningrad.

Selon un certain nombre de sources, l’US Air Force a cherché à produire un effet de surprise sur la Russie en faisant décoller ses bombardiers factices de la base aérienne d’Erland à la vitesse supersonique.

Ainsi, comme relate le site d’actualité militaire russe Avia pro, les aéronefs américains se sont rapidement approchés des frontières de la région de Kaliningrad, là où ils ont tenté « une approche dangereuse », ce qui pour les experts est synonyme d’une véritable imitation d’une frappe stratégique, voire même nucléaire.

Entre autres choses, la communauté Telegram « Hunter's Notes », spécialisée dans la surveillance de l’espace aérien, rapporte également que simultanément à cette mission « fictive », l’OTAN a effectué une reconnaissance près des frontières nord de la Russie, ce qui pourrait être considéré comme une tentative de l’Alliance Nord de « faire une diversion » afin de détourner l’attention des Radars russes du vol des bombardiers stratégiques US.

« Aujourd’hui, deux bombardiers B-1B de l’US Air Force déployés en Norvège viennent d’achever une mission de patrouille dans des zones comme l’espace aérien international des mers du Nord et de la Baltique.

Le vol comprenait des vols conjoints avec des F-16 danois, des F-16 polonais et des Eurofighter Typhoons de la police aérienne de la Baltique. Il s’agissait d’une mission menée sur une vaste zone s’étalant depuis l’Allemagne jusqu’en d’Italie.

Aujourd’hui également, un officier de reconnaissance de l’US Air Force RC-135U (planche 63-9792) de la base aérienne de Mildenhall a effectué un vol de reconnaissance dans la mer de Barents avec le soutien du pétrolier KS-135 (planche 61-0315) » a déclaré l’OTAN dans un communiqué.

Jusqu’à présent, il n’y a pas de commentaires officiels du ministère russe de la Défense ; cependant, apparemment, les pilotes des chasseurs des forces aérospatiales russes se sont amusés à profiter sereinement du spectacle en gardant leurs engins dans leurs hangars.

Avec Avia.pro

4- Chine : la pire crainte du Pentagone ?

Le général Mark Kelly, craint que la Chine ne développe un avion de chasse futuriste avant les États-Unis. La Chine pourrait bien acquérir un avion de chasse de nouvelle génération avant Washington. D’autres officiers du Pentagone estiment que la recherche scientifique de l’armée américaine est déjà désuète.

L’US Air Force a-t-elle perdu son avance technologique face à la Chine ? C’est bien la crainte du général américain Mark Kelly qui n’a pas hésité à le faire savoir lors d’une conférence de presse, le 26 février dernier. « Je ne doute pas de la puissance technologique de notre armée, mais j’ai peur que notre nation n’ait plus le courage et la persévérance d’investir autant de temps et d’argent dans le développement de l’avion de chasse du futur », a confié l’officier, cité par Defense News.

Selon Mark Kelly, la République populaire investit actuellement bien plus de ressources que Washington, dans la création des aéronefs militaires de demain. Des appareils futuristes qui pourront justement être utilisés pour faire face à la toute puissante US Air Force, qui détient encore pour l’instant un très large avantage numérique. En effet, l’armée de l’air américaine possède près de 5 400 avions contre 600 pour les forces chinoises.

Une précieuse supériorité numérique qui ne suffit pas à rassurer totalement de nombreux officiers du Pentagone. Le développement du F-35 Lightning II, le nouvel avion de chasse de l’armée américaine, est toujours perturbé par de nombreux problèmes techniques. Cet appareil conçu par l’entreprise Lockheed Martin a déjà coûté près de 428 milliards de dollars à Washington, et ne fonctionne toujours pas de manière optimale. Par exemple, le F-35 reste incapable de voler par temps d’orage. En effet, un défaut majeur du système de carburant de ces avions pourrait les faire exploser en cas de « rencontre » avec la foudre !

Pour pallier les faiblesses du F-35, un nouvel avion de chasse est développé par l’US Air Force dans le plus grand secret. Selon un haut gradé de l’armée américaine, ce prototype mystérieux devrait assurer la domination de l’US Air Force dans les cieux. Certains experts estiment que cet avion de chasse sera le successeur du F-22 Raptor, un aéronef furtif lui aussi spécialisé dans la supériorité aérienne. Cet appareil aura donc pour unique mission de détruire les chasseurs hostiles, mais ne pourra pas effectuer de bombardements sur des cibles au sol, par exemple. L’équipe d’ingénieurs qui chapeaute ce projet affirme qu’elle pourra convertir ce prototype en avion de combat opérationnel, « d’ici l’année 2030 ».

Une date encore trop lointaine pour certains hauts gradés du Pentagone. Dans un long rapport, ils affirment que le budget alloué aux nouvelles technologies au sein de l’armée américaine est insuffisant devant la multiplication des innovations chinoises. L’US Army préférerait modifier et moderniser des technologies qui ont fait leurs preuves au lieu de privilégier l’adaptabilité et le développement rapide d’appareils inédits. Cette façon de concevoir la recherche en armement pourrait rendre très vite les forces américaines « obsolètes » alerte enfin le Pentagone.

Source : capital.fr

5- Les USA ne peuvent plus « renverser » !

« Nous allons faire les choses différemment » : les USA renoncent au renversement de régimes, selon Blinken. 

S’exprimant sur les priorités des États-Unis en matière de politique étrangère, le secrétaire d’État a fait savoir qu’ils abandonneraient le renversement de régimes par des moyens militaires. Ainsi et ayant épuisé leurs arsenaux de soft power, les Américains opteront désormais pour la force de l’exemplarité.

Dans son premier grand discours en tant que secrétaire d’État, Anthony Blinken a déclaré que les États-Unis renonceraient à leur politique de renversement de régimes et d’imposition de la démocratie par la force.

 « Nous encouragerons le comportement démocratique, mais nous ne promouvrons pas la démocratie par des interventions militaires coûteuses ou par des tentatives de renverser des régimes autoritaires par la force », a-t-il énoncé.

M.Blinken a rappelé que les États-Unis avaient recouru à « ces tactiques » auparavant, mais qu’« elles n’[avaient] pas fonctionné ».

« Elles ont donné une mauvaise réputation à la promotion de la démocratie et elles ont perdu la confiance du peuple américain. Nous allons faire les choses différemment », a promis le secrétaire d’État. « La question n’est pas de savoir si nous allons soutenir les démocraties du monde entier, mais comment. »

Il a précisé que l’Amérique entendait miser sur le pouvoir de l’exemple, encourageant les autres à procéder à des réformes nécessaires.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV