Pays-Bas/Danemark s'embrasent; la revanche de la Russie?

Depuis ce week-end, les manifestants" anti-confinement" commencent à donner de la voix dans plusieurs pays d'Europe. Des heurts avec la police ont éclaté dimanche aux Pays-Bas mais aussi au Danemark en marge de manifestations anti-restrictions. Est-ce une révolte ou une révolution? Certains analystes voient à travers ces mouvements sociaux inouïes en Scandinavie, non pas seulement un ras le bol anti-système mais encore une "manœuvre" de la Russie, destinée à déstabiliser le front anti-Russie de l'OTAN alors même que les Etats-Unis ont déclenché une guerre hybride contre la Russie autour de l'affaire Navalny et qui vise à amoindrir son influence au Moyen-Orient. La contre attaque russe est bien violente. 

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Que se passe-t-il dans les pays scandinaves? de scènes ahurissantes pour des pays que le néolibéralisme n'a cessé de faire passer pour des havres de paix : "quelque 240 personnes ont été arrêtées alors que les troubles se propageaient dans au moins 10 municipalités à travers les Pays-Bas, la police anti-émeute utilisant des canons à eau, des matraques, des chiens et des chevaux pour briser les rassemblements anti-confinement et les émeutes non autorisés. La police a affronté des foules défiant le couvre-feu à La Haye, Amsterdam, Eindhoven, Enschede, Venlo, Stein, Roermond, Oosterhout, Breda et ailleurs dans le pays pour la deuxième journée consécutive dimanche, reconnait le média mainstream AFP. 

Et de poursuivre : "Au moins 190 personnes, dont des mineurs, ont été détenues Amsterdam seul, où quelque 1 500 manifestants se sont rassemblés sur la place centrale du Musée, selon les médias locaux. Alors que la plupart des manifestants étaient pacifiques, certains assis sur un champ avec leurs banderoles, les autorités ont déclaré que tout le rassemblement était illégal en vertu des règles de verrouillage actuelles de Covid, et la police l'a dispersé de force à l'aide de canons à eau et de matraques. A Eindhoven, des centaines de manifestants se sont affrontés avec la police, jetant des feux d'artifice et des pierres sur des policiers et des fourgons de police, tandis que des flics à cheval chargeaient la foule et utilisaient des gaz lacrymogènes contre les manifestants. Pendant ce temps, un groupe d'émeutiers Enschede a recherché de briser les vitres du Medisch Spectrum Twente, forçant l'hôpital à demander une sécurité supplémentaire". 

Idem au royaume de Danemark, autre havre de paix trop attiré ces dernières années par une adhésion à l'OTAN. La police a annoncé l'arrestation de trois personnes suspectées d'avoir incendié un mannequin à l'effigie de la Première ministre danoise lors d'une manifestation anti-restrictions et par de nouveaux incidents samedi soir à Copenhague.

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Que se passe-t-il au juste? 

Le retour en Russie d'Alexander Navalny, un agent de longue date de la CIA, dans son pays qui a relevé d'une opération de guerre hybride de grande envergure soutenue par l'ensemble des divisions des opérations clandestines des pays de l'OTAN semble s'être heurté très rapidement à une réponse russe. Si cette fois-ci, la CIA a mis le paquet avec pour l'objectif du retour et de l'arrestation attendue de Navalny en Russie, une révolution colorée de nouvelle génération, Moscou n'est pas en reste. Les images en provenance du front Nord de l'OTAN prouve que le contre-coup de la Russie a pour le moment mieux réussi que le coup de la CIA quand on sait que toute déstabilisation sur le territoire de l'OTAN peut nuire aux projets US. A ceci s'ajoute, le retrait récent de la Russie du traité du Ciel ouvert  quelques jours avant la prestation de serment du nouveau président américain Joe Biden. " Un retrait qui fait que l'OTAN perde un oeil sur la Russie".