Ni ces cinq F-35 Adir qui survolent "supposément" la frontière syro-libanaise depuis Tyr, et ce en vue de lancer, selon la presse golfienne, une "vaste campagne de frappes contre la Syrie", ni l'annonce ultra médiatisée du déploiement des batteries de Dôme de fer, cette DCA passoire que maudissent des colons du sud et du Nord d’Israël pour les avoir radiés au lieu de les protéger contre les missiles de Gaza, ne peuvent cacher une chose : Israël a lamentablement perdu la bataille de la "normalisation". Ce n'est d'ailleurs pas sans raison si le sioniste Pfizer a eu pour mission d'éliminer le plus grand nombre de colons sionistes via une campagne de vaccination qui cible aussi "l'armée israélienne" soit la "matrice" d'une entité factice que l'accord d'Abraham a tenté de consacrer comme étant le supplétif à l'armée US dans sa bataille contre la Résistance, mais sans grand succès.
Ce mardi matin, alors même que la presse israélienne fait sa une sur la visite attendue du général McKenzie, chef du CentCom à Tel-Aviv, un McKeznie qui a passé tout le mois de décembre à envoyer ses vieux B-52 un peu comme ces F-35 Adir israéliens, dans le ciel du golfe Persique, façon d'intimider l'Iran et dont l'USS Nimitz n'a cessé de roder, ces dernières semaines, non pas autour des eaux territoriales iraniennes mais à 2000 kilomètres de distance par crainte de voir l'un de ces milliers de missiles balistiques de précision ou de croisières ou de drones rôdeurs iraniens lui tomber dessus, ce même général cinq étoiles US a eu un mot assez symptomatique de l'état dans lequel se trouve le camp des normalisateurs : « L'Iran et les États-Unis se trouvent en période "d'opportunité", après la prestation de serment de Biden. Washington a l'intention de revoir la politique des États-Unis (envers l'Iran) »! C'est fort, même trop fort de la part d'un McKenzie qui maudissait Miller d'avoir ordonné le retour de l'USS Nimitz aux États-Unis et fait faux bond au projet de bombardement massif des côtes iraniennes, des sites nucléaires de Natanz et de Fordo!
Ces 10 exercices militaires entrelacés navals, aériens, terrestres, aérospatiaux que l'Iran a menés en l'espace de moins de 20 jours, entre la fin décembre et la mi-janvier semblent avoir eu son effet, le patron du CentCom ayant visiblement compris que dans le golfe Persique, en mer d'Oman voire dans le nord de l'océan Indien où un Sejjil à longue portée iranien a failli faire couler son USS Nimitz et où un hélico du CGRI a traqué puis chassé par un simple avertissement l'USS Georgia, l'US Navy et l'US Air Force ne sauraient pas grande chose à moins de vouloir gravement saigner.
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Quant à l'US Army, à l'heure qu'il est, c'est toujours l'objet de crainte et d'angoisse que de le voir "prisonnier" des bases militaires américaines réparties dans le golfe Persique, bases qui depuis la frappe du 8 janvier 2020 ressemblent davantage a l'abattoir qu'à des fortifications. A l'heure où s'écrivent ces lignes, les vaillants soldats américains en sont à compter la 10 attaques visant leurs convois logistiques en Irak en moins de quatre jours et même si Biden vient de décider d'en envoyer 500 autres en Syrie, façon de harceler les Russes et d’accélérer la contrebande du pétrole syrien vers la Turquie, aucun indice ne dit que cela changera en quoi que ce soit la donne qui est la suivante : au bout de quatre ans d'intenses batailles militaires, économiques et politiques contre l'Iran et ses alliés de l'axe de la Résistance, l'Amérique capitule et choisit de se servir d’Israël comme un bouclier.
Car ces frappes consécutives auxquelles se livrent frénétiquement l'entité sioniste ne trompent même pas ses amis arabes. Israël tout comme les États-Unis est encerclé par un redoutable "étau balistique" qui va de sous-sol aux profondeurs sous marines et qui est prompt à s'activer au premier déclic et synchroniquement. Depuis 2019, le Centcom et Cie ont vu et revu à des centaines de reprises comment une riposte militaire du CGRI en mer se trouve aussitôt son écho au Yémen via une attaque balistique d'Ansarallah ou comment celle-ci se trouve aider par le Hezbollah qui s'appui de son côté sur Gaza lequel se reconnaît à travers les Hachd.
En terre de Résistance qui couvre désormais le golfe Persique, la mer d'Oman, la mer Rouge voire l'océan Indien, la notion de "coalition" ne se base pas sur de l'argent et du mercenariat, mais sur la foi et c'est cela qui fait que l'axe de la Résistance réussit et que le camp d'Abraham perd. Ce matin les Emirats arabes unis, après avoir assisté, incrédules, à la première riposte balistique de la Résistance irakienne contre Riyad laquelle a consisté à envoyer le 23 janvier une nuée de trois drones dans le ciel d'al-Yamamah, palais du roi Salmane pour le mettre en garde contre tout nouvel envoi de kamikaze en Irak, a annoncé avoir reporté l'ouverture de son ambassade à Tel-Aviv. Car pour avoir été formaté à l'école british, Ben Zayed n'est pas stupide.
Quand la presse israélienne invente un récit à dormir debout comme quoi Assad se serait mis à la table des négociations avec Israël sous l'égide de la Russie de Poutine, cible en ce moment même de guerre hybride de l'axe US-Israël, et, ce, "dans l'objectif de négocier le Golan", c'est que les choses vont mal diablement mal du côté atlantiste : ce Golan dont la presse golfienne annonce l'abandon "puisque Assad voudrait sauver sa présence" et que la Russie "ne veut davantage de tensions Israël-Syrie", cela fait un bon bout temps qu'il n'est plus "israélien". Une directive datée du mois d'octobre et lancée par l'armée israélienne l'a officiellement démilitarisée puisqu'Israël a peur de ces bombes "kalimagor" et autres projectiles dont la Résistance a doté les habitants reconvertis à la cause de la lutte armée contre Israël. Aussi les patrouilles militaires israéliennes risquent non seulement de recevoir des balles des snipers du Hezbollah mais encore sauter sur des bombes de première main.
Cet état catastrophique au Golan s'est étendu même en Galilée où la police sioniste a intervenu il y a deux jours pour enrayer une quasi insurrection : « La police a arrêté 145 habitants du conseil local de Turan dans la Basse Galilée hier soir, soupçonnés d’être impliqués dans des fusillades, des incendies criminels et des bagarres. Le raid sur place a été mené à la suite d’affrontements qui ont éclaté au conseil ce mardi, au cours desquels un jeune homme d’une vingtaine d’années a été abattu et légèrement blessé. Selon le communiqué de la police, environ 250 policiers ont pris part au raid ce soir, dont des agents de la police des frontières et des officiers du YSM, et un fusil «Carlo», des cocktails Molotov et une grenade ont été saisis. Les détenus de ce soir s’ajoutent aux 11 suspects arrêtés au cours du week-end. , a écrit la presse israélienne.