Aviv Kochavi, chef d’état-major israélien, n’a pas la tête sur les épaules lui qui disait, il y a peu « être prêt à faire face à tous les scénarios de guerre contre l'Iran » et ce, au risque de provoquer l’effroi de ses pairs. Le Sioniste aurait projeté un triple scénario de frappe contre les sites nucléaires de Natanz et Fordo. Il fallait donc bien qu’on le descende sur terre. Le Grand Prophète-15 qui s’est déroulé ses deux derniers jours dans le désert du centre de l’Iran a été une reproduction, celle d’une attaque hybride nuées de drones-barrage de feu balistique destinée tour à tour à briser la DCA puis pulvériser le site Dimona au Néguev. Des images en provenance de Semnan, Kotchavi a le souffle coupé.
L’exercice balistique d’envergure de l’Iran est un message aux États-Unis, aux pays du golfe Persique et à Israël, indique un quotidien israélien. Jeudi 14 janvier, le quotidien israélien Israel Hayom a rapporté que le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Aviv Kochavi, avait demandé à l’armée de présenter un nouveau plan pour contrer le programme nucléaire iranien. Dans la foulée, la Direction de la Stratégie et du Troisième cercle de l’armée israélienne, plus connue sous le nom de Direction de l’Iran, a été chargée de former trois alternatives pour qu’Israël porte atteinte au programme nucléaire de l’Iran.
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Ce projet implique d’ajouter des milliards de shekels au budget du secteur militaire d’Israël.
Les renseignements militaires israéliens estiment qu’une fois que Téhéran aura donné l’ordre, les Iraniens diposeront en l'espace d'un an d'une base nucléaire militaire pleinement opérationnelle.
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Le ministre israélien des Affaires militaires, Benny Gantz, a déclaré à Israel Hayom : « L’Iran a fait des progrès ces dernières années en termes de recherche et de développement à la fois sur le matériel enrichi et les capacités offensives. Il est clair qu’Israël doit avoir une option militaire sur la table. Cela nécessite des ressources et des investissements et je travaille pour que cela se produise. »
Mercredi 13 janvier, Tzachi Hanegbi, un ministre du cabinet israélien et un allié du Premier ministre Benjamin Netanyahu au sein du Likoud, a menacé qu’Israël pourrait attaquer le programme nucléaire iranien si les États-Unis rejoignaient l’accord nucléaire.
« Si le nouveau gouvernement des États-Unis rejoint l’accord nucléaire -et cela semble être sa politique déclarée pour le moment- Israël sera à nouveau seul contre l’Iran qui aura reçu le feu vert du monde entier, y compris des États-Unis, afin de poursuivre son programme nucléaire », a déclaré Hanegbi dans une interview accordée à Kan News.
« Bien sûr, nous ne le permettrons pas. Nous avons déjà fait deux fois ce qu’il fallait faire, en 1981 contre le programme nucléaire irakien et en 2007 contre le programme nucléaire syrien », a-t-il dit, faisant référence aux frappes aériennes sur les réacteurs nucléaires de ces deux pays, à savoir, le réacteur d'Osirak en Irak et les installation d'al-Kibar en Syrie).
Après ces menaces, la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a organisé, vendredi 15 janvier, un exercice militaire d’envergure impliquant des missiles et des drones de fabrication iranienne au centre de l’Iran.
Selon The Independent, « l’exercice militaire vise à préparer les unités de missiles et de drones du Corps des gardiens de la Révolution islamique à une éventuelle attaque d’Israël contre les installations nucléaires de Natanz et de Fordo ».
The Independent ajoute que l’Iran pourrait attaquer les installations nucléaires de Shimon Perez [l'un des architectes du prgramme nucléaire israélien], situées au Néguev, en réponse à une possible offensive israélienne.
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Le général Hajizadeh, commandant de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique, a déclaré lors de la manœuvre Grand Prophète-15 que les missiles tirés au cours de cette manœuvre étaient d’une nouvelle génération des missiles balistiques. « Ces missiles disposent des ogives détachables et présentent une faible SER [Surface Équivalente Radar] », a déclaré le général Hajizadeh, ajoutant que ces missiles pourraient être opérationnels et prêts à tirer en moins de cinq minutes après leur déploiement.
Dans ce droit fil, le quotidien israélien The Jerusalem Post a rapporté qu’un énorme exercice de missiles iraniens, impliquant des missiles à longue portée, des drones et d’autres armes, servait de message aux pays du golfe Persique, aux États-Unis et à Israël.
« Un rapport indique que l’Iran a utilisé des drones pour attaquer un système de défense antimissile, puis a tiré des missiles balistiques Zolfaghar, Zelzal et Dezful. Les drones étaient censés neutraliser les systèmes de défense antiaérienne pour des missiles qui s’approchaient d’eux », ajoute The Jerusalem Post.
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Et de continuer : « Les rapports indiquent que certains de ces drones ont une portée de 2000 km, ce qui signifie qu’ils peuvent atteindre Israël. Les missiles ont également une portée suffisamment longue pour éventuellement viser Israël, en fonction de l’endroit d’où ils sont tirés. Ils peuvent également cibler les navires américains et les États du golfe Persique. »
Le Jerusalem Post indique : « Des images d’Iran montrent les missiles et les frappes de précision. Selon des informations publiées samedi, les missiles de type Emad, Sejjil et Ghadr ont également été utilisés. L’Iran veut montrer qu’il est une superpuissance balistique ».
