Aviv Kochavi, chef d'état-major sioniste, dit vouloir "liquider" au premier jour d'une guerre à venir contre Gaza qui la "perdra sans aucun doute" quelque "300 membres du Hamas". Adepte des paroles en l'air, le sioniste ne l'explique trop comment : ces deux derniers jours ont été marqués par deux opérations commandos spectaculaires menées tour à tour sur les frontières avec Gaza et au centre de Qods occupée sous le nez et la barbe des soldats terroristes sionistes. Ce mercredi, la salle des opérations conjointes des groupes palestiniens à Gaza a annoncé la tenue inédite de manœuvres militaires conjointes.
« Ces exercices militaires s’inscrivent dans le cadre de la coopération entre les groupes de la Résistance palestinienne et des efforts pour élever leur préparation au combat », lit-on dans le communiqué de la salle des opérations conjointes des groupes de la Résistance palestinienne qui dit bien plus que ce qu'il parait de prime abord : cela veut dire très clairement que la Résistance palestinienne qui a bel et bien atteint la Cisjordanie opère sous un commandement unifié avec toutes ses composantes balistiques, dronesques, marines et terrestres. En novembre, les ports gaziers Ashkelon et Ashdod tout comme le sud de Tel-Aviv ont été pris pour cible d'une frappe balistique conjointe, impliquant cinq missiles de précision qui ont sans accroc traverser le bouclier Dôme de fer. Cette opération continue à provoquer des remous au sein de l'état-major sioniste d'autant plus que l'armée israélienne dit avoir peur des "missiles antiavions" qui auraient déjà débarqué à Gaza.
Les détails et le calendrier de l'opération devraient être communiqués ultérieurement.
Le 22 novembre quelques heures après un spectaculaire tir de missile de croisière "Qods-2" ( d'une portée de 1 700 kilomètres) contre le réservoir numéro 9 du site de raffinage et de distribution du pétrole à Djeddah, second port saoudien en importance qui devrait instamment sous peu, si les choses se passent comme prévu par l'accord d'Abraham, se relier à Eilat en territoire occupé, l'armée de l'air sioniste a perdu le mardi 24 novembre un avion dit d'entraînement au Néguev.
ABSOLUTELY rare Israeli flight direct to new Saudi mega-city Neom on Red Sea shore
— avi scharf (@avischarf) November 23, 2020
It was Bibi's ex-fav bizjet t7-cpx. Back to Tel Aviv after 5 hours on ground pic.twitter.com/Ty9aedYbsK
Au fait, jusqu'ici la nature de l'appareil reste flou. On a d’abord parlé d'un hélico pour changer ensuite de version et dire qu'il s'agissait d'un avion : la phraséologique médiatique israélienne a décrit "l'incident" comme étant un "crash ordinaire" mais vu la panique qui s'est emparée du commandement aérien israélien et l'ordre de suspension de tout exercice jusqu'à nouvel ordre, il y avait parfaitement de quoi douter. DEBKAfile écrivait : « Il s'agissait d'un avion léger G-120 Snunit (Swallow) qui s'est écrasé au nord de Be’er Sheva, dans le sud d'Israël... et pourtant l'instructeur de vol a été un commandant de réserve... ayant déjà servi dans un escadron de F-16... Après la catastrophe, le chef de l'armée de l'air israélienne, le major-général, Amikam Norkin a suspendu tous les vols... Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que le vol avait eu lieu par beau temps et qu'il n'y avait aucun signe qu'il soit tombé en panne pour une cause autre qu'un accident. Mais toutes les options seront explorées ».
Et bien, toutes les "options" devraient obligatoirement inclure une frappe au missile anti-avion de la Résistance contre l'appareil, qui survolant Be'er Sheva, se trouvait à quelques kilomètres de Gaza, pleinement active ces jours-ci à prouver à quel point l'armée sioniste est "défaillante". Les photos sur le site de l'accident montrent d'ailleurs les débris d’avions fumants, des pièces détachées, éparpillées sur le terrain, rappelant un peu ce F-16 israélien abattu en février 2018 par la DCA syrienne.
La prochaine manœuvre militaire de la Résistance à Gaza qui marque l’émergence d'un C2 anti-sioniste sur le front Sud sera riche en surprises.