Un avion de détection radar à longue portée A-50 des forces aérospatiales russes a décollé de la base aérienne d'Ivanovo et s’est dirigé vers la Syrie, a écrit ce lundi 21 décembre le site web russe spécialisé dans l’actualité d’aviation, Avia-pro.
L’envoi d’un « radar volant » au Moyen-Orient est dû à la déstabilisation de la situation dans le nord de la Syrie, qui se traduit par plusieurs tentatives des terroristes soutenus par la Turquie de lancer un assaut sur la ville d’Aïn Issa.
Selon des données préliminaires, l’avion A-50 devra évaluer la situation dans la région et sera probablement utilisé pour coordonner les frappes sur les positions des terroristes, au cas où ces derniers tentent d’occuper Aïn Issa, tandis que la possibilité de frappes dans toute la partie nord de la Syrie n’est pas exclue. Avia.pro fait allusion, là-dessus, à la présence, dans cette région, de l’armée turque et des militants soutenus par la Turquie, une Turquie qui ne remplit pas ses engagements pour stabiliser la situation dans la région.
Un jour auparavant, les forces armées russes avaient envoyé des forces supplémentaires à Aïn Issa, y compris plusieurs camions militaires et véhicules blindés, se préparant apparemment à affronter les terroristes, mais aucun communiqué officiel du ministère russe de la Défense n’a été publié à l’appui, selon Avia.pro.
Des militants pro-turcs ont bombardé les régions du nord d’Aïn Issa le long de l’autoroute M-4. Une explosion s’était produite dans la soirée de vendredi dans un dépôt de munitions appartenant au groupe terroriste Ahrar al-Cham dans une base près de la ville d’Afrin, selon une source d’information, affiliée à des groupes terroristes. L’armée turque prétend combattre les FDS afin de justifier la présence de ses mercenaires dans le Nord syrien.
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Par ailleurs, plusieurs explosions consécutives ont résonné le dimanche 20 décembre dans le district d’al-Bab de la province d’Alep, dans le nord de la Syrie. Des sources turques affirment qu’il s’agit d’une série d’attaques aux drones « inconnus » contre une « raffinerie de pétrole située dans le village de Tarhin » dont des groupes terroristes, à la solde de l'armée turque, ont pris le contrôle pour en exploiter illégalement le pétrole. L'exploitation vient d'en être stoppée selon une dernière information, ce qui constitue une très mauvaise nouvelle pour les pilleurs yankee dont les convois de camions-citernes en partance pour le point de passage d'al-Waleed devront connaître en ce moment un net ralentissement.
À travers les attaques menées par ses acolytes, la Turquie entend, selon les analystes, lancer une opération afin d’occuper Aïn Issa et faciliter la présence d’éléments terroristes à sa solde le long de la route M4, après son échec dans la province de Hassaké.
Située sur la tracée de l’autoroute internationale M4 qui relie l’Ouest et l’Est syriens, la ville d’Aïn Issa de la province d’Alep revêt une importance stratégique pour toutes les parties impliquées.