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Le port stratégique de Faw: corridor maritime Irak-Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Chengdu J-20. (Archives)

Hadi al-Ameri, chef de l’alliance al-Fatah au Parlement irakien, a appelé ce samedi 19 décembre à investir dans le grand port de Faw à Bassora, le qualifiant de seule opportunité pour relancer le port.

Le grand projet de reconstruction du port irakien de Faw a commencé en avril 2010, et plus de 10 ans plus tard, non seulement Bagdad n’a pas encore achevé le projet, mais le projet n’a pas beaucoup progressé et les milieux irakiens considèrent les tergiversations du gouvernement américain et de certains États arabes du golfe Persique comme l’une des principales raisons de ce retard.

Le gouvernement irakien espère franchir une étape majeure vers le développement économique avec l’inauguration du projet de reconstruction du port de Faw et achever le projet d’ici 2024. S’il est terminé, le port de Faw sera l’un des dix plus grands ports du monde.

Le développement du port de Faw et le grand projet « Al-Qanat al-Jafa (un tunnel terrestre qui transporte des marchandises du golfe Persique vers la Turquie, la Jordanie, la Syrie et l’Europe) font l’objet de discussions en Irak depuis de nombreuses années, bien que le projet reste caduc en raison des atermoiements des USA et de leurs alliés régionaux dans le golfe Persique, notamment les Émirats arabes unis, qui sont les principales victimes de la mise en œuvre de ce projet.

Pendant ce temps, deux entreprises chinoise et coréenne sont en compétition pour le projet, chacune ayant des partisans et des opposants auprès des autorités et du peuple irakiens pour obtenir le projet.

Les opposants à Daewoo disent que la Corée du Sud est en fait soumise aux ordres du gouvernement américain et que sa proposition comprend la construction d’un projet avec le budget du gouvernement irakien et un prêt de 2 650 milliards de dollars sur quatre ans. Alors que le montant proposé par la société chinoise est de 2 milliards et 160 millions de dollars. D’autant plus que la société chinoise n’oblige pas l’Irak à payer à l’avance, et lui accorde un délai d’au moins 10 ans.

Par ailleurs, Badr al-Ziyadi, membre de la Commission de la sécurité et de la défense du Parlement irakien, a annoncé que Bagdad avait l’intention de diversifier ses ressources en armes.

“Le gouvernement a un plan pour diversifier ses ressources en armes avec n’importe quel pays, des pays comme la Chine, la Russie, la France, la Corée du Sud et l’Ukraine”, a déclaré al-Ziyadi au journal officiel Al-Sabah.

Ce député du Parlement irakien a également déclaré que Bagdad avait de nombreux contrats avec la Chine pour acheter des armes et des avions coûteux, qui seront utilisés pour armer l’armée irakienne.

Cela intervient alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Fuad Hussein que Moscou était prêt à répondre aux demandes d’armes de l’Irak.

Auparavant, dans une interview avec Al-Sabah, Badr al-Ziyadi avait précisé que la commission de la sécurité et de la défense du Parlement irakien avait soumis une étude complète au Premier ministre et avait appelé à l’achat du système de défense aérienne S-400.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV