JPost a bien tort d’avoir choisi pour son article de célébration de l’attentat terroriste du 27 novembre dans la banlieue est de Téhéran lequel a coûté la vie à l’un des plus brillants savants atomistes iraniens, Fakhrizadeh, le titre suivant « l’Iran, terrain de jeu du Mossad ». Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée éternellement en état d’alerte sioniste dont le chef de l’état-major, Aviv Kochavi a passé toute la journée de samedi à concerter avec tout ce que compte l’entité de jeunes et de vieux généraux, et ce, en prévision de la riposte promise par Téhéran au terrorisme israélien, a paniqué pour la énième fois depuis le 21 juillet l'armée sioniste, croyant avoir cette fois à contrer un assaut des forces d'élite de Radwan, l'unité spéciale du Hezbollah, venues foncer les barrières de la Galilée, et faire incursion dans les colonies du Nord, la riposte iranienne pouvant , selon Tel-Aviv inclure évidemment une action militaire du Hezbollah.
Presque au même moment, des milliers de sionistes manifestaient pour la énième fois consécutive devant la maison de Netanyahu, contre sa corruption, sa « « gouvernance » » catastrophique, sa mauvaise gestion pandémie, et trop bizarrement, quelques pancartes brandies par les manifestants étaient libellées : « que l’Iran nous sauve de Netanyahu ! Evidemment, le black-out médiatique ne laisse filtrer aucune image et ce sont ces mêmes faits qui ont fait dire il y a peu à l’entourage du PM sioniste que les « trollers iraniens » incitent les « Israéliens à descendre dans la rue et à réclamer la tête du PM ! »
Israël est donc bien plus un terrain du jeu de la Force Qods qu’il n’y parait.Il suffit de se rappeler de cet ex-ministre israélien de l’nergie et des Infrastructures dans les gouvernements Rabin et Peres, Gonen Segev qui purge depuis 2019 une peine de 11 ans de prison dans l’entité sioniste pour avoir espionné de 1995 à 2018 pour le compte de l’Iran, soit une bien longue période pour que « le terrain du jeu du Mossad » s’empare et en détail de « très précieuses informations » sur « des sites sensibles sionistes» ,« des responsables sionistes » et Éévidemment « sur le secteur énergétique lequel secteur « tient si à cœur Israël et nourrit si bêtement ses rêves donquichottistes, rêves que par malheur pour les Emirats, le petit Ben Zayed s’est mis à partager, en ayant commis la "fatale erreur stratégique" de faire de son pays une base du Mossad et donc une "cible favorite" pour la Résistance. Car pour reprendre une expression bien chère à MBZ et MBS, "le serpent c’est en lui coupant la tête qu’il faut l’éliminer…"
Ce qui nous renvoie à cette autre remarque faite par Amin Bohbot, le chroniquer militaire sioniste, de Walla qui demande aux sionistes de « fermer leur ceinture », puisque « la réponse iranienne ne fera pas de doute, tout étant question de temps et du comment de l'attaque ».
Plusieurs options seraient à l’étude des forces armées iraniennes, à en croire des sources officieuses citées par des médias militaires qui disent avoir constaté « des mouvements militaires iraniens similaires à ce qui a précédé la frappe du 8 janvier 2020 du CGRI contre la base US Aïn al-Asad en Irak en représailles à l'assassinat du général Soleimani et du commandant Abou Mohandes et de leurs compagnons. Ces sources soulignent : « La frappe terroriste de Daech de 2016 contre le Parlement iranien s’est soldée par une riposte « balistique » d’une étonnante précision contre le QG des terroristes à Deir ez-Zor (Syrie). Deux ans plus tard, le raid des terroristes pro-Riyad contre un défilé militaire à Ahwaz (sud de l’Iran) n’a pas tardé à déboucher sur des représailles, elles aussi, balistiques ayant visé le siège des séparatistes au Kurdistan irakien. Ces deux ripostes n’ont impliqué chacun que 7 missiles balistiques de précision. Ce nombre a été quasi doublé quand l’Iran, dans la foulée de l’assassinat du grand général Soleimani, a décidé d’en finir avec le concept même de « base militaire US » : 13 missiles balistique de type Qiam tirés contre Aïn al-Asad et depuis, les Américains courent toujours…
Israël se trouve à 1100 kilomètres de l’Iran et l'Iran possède depuis des années 90 de quoi le mettre en miettes : Shabah-3, missile balistique de première génération d’une portée de 1200 kilomètres auquel sont ajoutés ces 20 dernières années, Khoramshahr, Sejjil, Emad, Ghadr, et le dernier né de la famille et sans doute le plus chargé de symbole, "Hajj Ghassem" d’une portée de 1700 kilomètres. Il va sans dire que la 1ère frappe balistique iranienne contre Israël ira impliquer plus de 13 engins, de façon à couvrir la totalité du territoire occupé du Nord au Sud. Les spécialistes comme Fakhrizadeh ont payé de leur sang la puissance de feu et la précision de ces missiles, ce qui fera que l’effet en est garanti.
En commentant cette perspective, le site russe Avia.pro qui ne passe pourtant pas pour un site anti-Israël soulignait samedi dans un rapport :"Jamais la DCA israélienne n’a été testée pour intercepter de vrais missiles. Tout au plus, elle a fait face à des roquettes palestiniennes et libanaises avec la mauvaise fortune qu’on connait à Dôme de fer et autres composantes de la DCA israélienne. Or outre sa puissance balistique, l’Iran compte sur une défense anti-aérienne imposante : Khordad-3 a déjà chassé les drones et même les P-8 US. Quant à Bavar-373, le S-400 iranien, on sait bien qu’Israël n’ose plus à faire son apparition dans le ciel de la Syrie orientale depuis que ses batteries sont arrivées à l’aéroport de Damas. »
Et Avia de conclure : "Évidemment on parle pour le cas où l’Amérique de Trump déciderait de mettre en danger les bases et les troupes US à la veille du nouvel an, en bousillant ses chances dans les élections 2024, et ce, en choisissant de venger la méga frappe iranienne contre Israël …En effet, en tuant Fakhrizadeh, Israël n’a pas trop pensé à la riposte iranienne. Les Israéliens voulaient juste que Biden soit stoppé net… au prix de leur propre survie... Il fait un temps particulièrement gris à Tel-Aviv."