L’armée israélienne a annoncé avoir abattu un drone du Hezbollah qui survolait la Palestine occupée, voilà un signe de plus montrant que le ciel israélien est sous le contrôle de la Résistance.
Le porte-parole en langue arabe des forces israéliennes, Avichay Adraee, a déclaré, mardi 10 novembre, sur son compte Twitter, que l’armée israélienne avait abattu un drone du Hezbollah qui avait « violé l’espace aérien israélien à partir du Liban ».
Il a souligné que l’armée avait « suivi pendant un moment » la trajectoire de cet engin avant de l’abattre, soulignant qu’il ne représentait « aucun risque pour les localités environnantes ». Et de souligner que les forces israéliennes déployées le long de la frontière avec le Liban restent « en état d’alerte ».
L’armée israélienne est en état d’alerte, depuis cet été, par crainte de la riposte du Hezbollah à l’assassinat d’un de ses combattants lors d’une frappe aérienne visant la banlieue de Damas.
Le Hezbollah a, à maintes reprises, souligné qu’il se vengerait du sang de son combattant à un moment opportun.
Un analyste politique américain estimait en août que le gouvernement du régime sioniste s’est affaibli après plusieurs élections et que l’attaque réussie du Hezbollah en représailles au martyre d’un combattant du Hezbollah en Syrie pourrait conduire à la chute du gouvernement Netanyahu-Gantz.
Interviewé par l’agence de presse iranienne Tasnim, l’analyste politique américain Charles Danway a souligné : « Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exploite les tactiques d’attaque du Hezbollah contre Israël pour intimider les habitants d’Israël, détourner l’attention du public des crises internes du régime et forcer les manifestants à quitter la rue. »
L'état d’alerte est aussi en vigueur sur le front Sud d’Israël de peur d’opérations de représailles, d’attaques aux missiles ou de tentatives de pénétration dans les territoires occupés.